Royal LePage : Les prix des propriétés au Canada devraient augmenter de 5,5 % d’ici la fin de 2021, stimulés par la faiblesse de l’inventaire et la demande non satisfaite
- Le prix de l’agrégat d’une propriété dans le Grand Montréal et à Halifax devrait augmenter de 6,0 % et de 7,5 %, respectivement
- Le prix de l’agrégat d’une propriété dans le Grand Toronto devrait augmenter de 5,75 %
- Le marché d’Ottawa devrait connaître la plus forte augmentation de l’agrégat, grimpant de 11,5 %
- Le prix de l’agrégat des propriétés dans le Grand Vancouver devrait augmenter de 9,0 %, suivant la forte demande
- Les villes de Calgary et Edmonton devraient observer une légère augmentation des prix et un marché équilibré
- À Calgary et Edmonton, malgré les défis économiques, les prix des propriétés devraient connaître une croissance modeste
TORONTO, Ont., 14 décembre 2020 – La demande de logements a dépassé les attentes au cours de la seconde moitié de 2020. L’inventaire de propriétés à vendre n’a pas réussi à suivre le rythme, stimulant la hausse des prix des propriétés et repoussant la demande non satisfaite dans la nouvelle année. Selon l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage, le prix de l’agrégat[1] des propriétés au Canada devrait augmenter de 5,5 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 746 100 $ en 2021. Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison détachée à deux étages et d’une copropriété augmentera de 6,0 % et de 2,25 %, respectivement, pour atteindre 890 100 $ et 522 700 $[2].
« Les indicateurs clés que l’on analyse laissent entrevoir un marché à l’avantage des vendeurs au cours du printemps 2021 », a dit M. Soper. Partout au pays, un nombre important d’acheteurs qui étaient déterminés à améliorer leur chez-soi ne sont pas parvenus à trouver la propriété recherchée cette année, tandis que l’inventaire de propriétés à vendre n’a jamais réussi à combler la demande. Alors que les décideurs publics promettent que les taux d’intérêt plancher continueront, nous n’entrevoyons pas que ce déséquilibre s’améliore dans l’année à venir. La pression à la hausse sur les prix devrait donc se poursuivre.
« Le marché a observé un réel virage vers des propriétés plus spacieuses, et particulièrement des maisons unifamiliales en 2020, alors que les familles ont converti leur propriété en lieu de travail, salle de classe, gymnase et restaurant durant la pandémie », a poursuivi M. Soper. « Nous nous attendons à ce que cette tendance se modère avec un retour à la vie normale dans les mois à venir. Il faut aussi considérer que le Canada a accueilli une nouvelle génération de premiers propriétaires cette année, encouragés par les coûts de financement plus faibles et une demande moins élevée pour les copropriétés des centres-villes. Le style de vie urbain demeure pourtant attirant pour bien des gens. »
Les prix des propriétés unifamiliales à l’extérieur des centres urbains devraient continuer de dépasser ceux des copropriétés situées dans les quartiers centraux pour l’année à venir, portés par le fait que les Canadiens recherchent des propriétés plus spacieuses dans une période où le télétravail est devenu chose courante, et des tendances démographiques généralisées, y compris le départ à la retraite de nombreux baby-boomers.
« Les grandes tendances qui ont précédé la pandémie poussent les prix des propriétés à la hausse dans les marchés secondaires à l’extérieur de nos plus grandes villes. Le virage des entreprises canadiennes vers une exploitation fondée sur le télétravail a simplement accéléré les schémas comportementaux de relogement déjà présents avant la pandémie », a dit M. Soper. « L’important groupe des baby-boomers a commencé sa migration vers la banlieue et les marchés récréatifs au milieu de la dernière décennie, et un nombre considérable de milléniaux, qui représentent une population similaire, ont quitté leurs copropriétés au coeur de la ville en quête d’espace pour fonder leurs familles. »
M. Soper ajoute que la forte demande à l’extérieur des centres urbains s’atténuera lentement à mesure que les inscriptions dans les centres-villes deviendront plus concurrentielles par rapport à la hausse des prix sur les marchés des banlieues et des régions exurbaines.
L’immigration est essentielle au marché du logement à la fois indirectement, car elle soutient la croissance économique, et directement, par le biais de la demande de logements. En octobre, le gouvernement fédéral a annoncé de nouveaux objectifs ambitieux de plus de 1,2 million d’immigrants sur trois ans, ce qui représente un bond considérable comparativement aux années précédentes. Les recherches antérieures de Royal LePage sur le segment des nouveaux arrivants au Canada montrent que ces derniers louent généralement pendant trois ans avant d’acheter[3]. Une augmentation de l’immigration favorise à la fois le marché de la revente et la demande des investisseurs pour le marché locatif.
À l’échelle nationale, le segment des copropriétés devrait connaître une demande saine dans la plupart des plus grandes villes du Canada, à l’exception notable de la région du Grand Toronto, où un assouplissement du marché de la copropriété a commencé à émerger au cours de la seconde moitié de 2020. Dans la région, des augmentations modestes des prix pour des unités plus spacieuses en dehors du centre-ville devraient continuer de tempérer la demande affaiblie du cœur de la ville. Le retour anticipé de la demande des étudiants internationaux et des nouveaux arrivants pour des unités locatives dans la seconde moitié de l’année devrait accroître la demande pour des copropriétés situées au centre-ville.
L’inquiétude croissante concernant les effets potentiels d’un taux élevé de report de prêts hypothécaires pendant l’été s’est considérablement atténuée, car de nombreux Canadiens qui ont différé des paiements ne continuent plus de le faire. Selon la SCHL, au 30 septembre 2020, l’ensemble du portefeuille d’activités assurées de l’organisation comptait 5 % de prêts avec un report de paiement en place ; une baisse d’environ 8 % par rapport au mois d’août.[4]
« La première moitié de 2021 sera une sorte de combat économique et social entre l’avancement de la science médicale et la flambée de la demande immobilière », conclut M. Soper. « L’industrie de courtage immobilier a développé des protocoles qui nous permettent de vendre des propriétés de manière sécuritaire, mais certains vendeurs potentiels demeureront prudents et ne mettront pas leur propriété sur le marché tandis que de hauts niveaux de transmission de la COVID-19 demeurent, limitant l’offre de propriétés disponibles. »
Tableau : Prévisions 2021 de Royal LePage
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RÉSUMÉ DES MARCHÉS
Région du Grand Montréal
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 6,0 % d’ici le quatrième trimestre de 2021 pour atteindre 514 900 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison standard à deux étages devrait croître de 7,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 656 200 $, tandis que celui d’une copropriété devrait observer une croissance plus modérée de 3,75 % à la fin de 2021, comparativement à la même période de cette année pour atteindre 382 600 $.
« La pandémie a marqué les imaginaires en ce sens qu’elle a donné la possibilité aux gens de réaliser des projets immobiliers, notamment, jusqu’ici impossibles sans le télétravail, commente Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage Québec. Acheter une propriété est devenu le projet principal de nombreux ménages et pour certains, l’une des seules façons de changer d’air durant la pandémie. Nous estimons que le ralentissement de la demande se manifestera lorsque la population sortira réellement du confinement, c’est-à-dire à mesure que l’on pourra recommencer à voyager et à pratiquer les activités régulières. »
M. St-Pierre souligne que le marché immobilier de Montréal s’est montré étonnamment résilient face aux bouleversements économiques de 2020 et aux conséquences de cette pandémie mondiale sur le mode de vie urbain.
Malgré l’exode de nombreux Montréalais vers les banlieues au cours des derniers mois, la demande sur l’île pour des résidences unifamiliales, et même certaines copropriétés, a atteint de nouveaux sommets. Les propriétés inscrites au juste prix se vendent rapidement, tendance justifiée par un manque d’inventaire qui s’est aggravé avec la demande additionnelle apportée par les restrictions sanitaires.
« Dans l’attente de la distribution massive à venir du vaccin, il est envisageable que plus s’étireront les mesures sanitaires, plus les impacts sur des emplois vulnérables risquent de se traduire par une augmentation des défauts de paiements hypothécaires, qui injecteraient de nouvelles propriétés à vendre sur le marché, suggère M. St-Pierre. Toutefois, la demande accumulée a été si importante dans le Grand Montréal que ces nouvelles inscriptions devraient être insuffisantes pour réellement soulager le marché, puisque cet inventaire sera absorbé presque immédiatement. »
En 2021, le segment de la copropriété de la région du Grand Montréal connaîtra plusieurs visages.
« De façon générale, l’inventaire de copropriétés à vendre devrait continuer d’augmenter, principalement dans les secteurs les plus près du centre-ville où l’on pourrait observer une stabilisation, voire une légère diminution des prix dans certains cas, attirant des premiers acheteurs souhaitant profiter de taux d’intérêt historiquement bas », anticipe M. St-Pierre. « Ailleurs dans la région, les prix des copropriétés pourraient croître. Par ailleurs, l’un des facteurs déterminants de la demande sera le retour des étudiants étrangers dans la métropole, qui offrira des revenus améliorés aux propriétaires d’unités locatives qui avaient dû revoir leurs loyers à la baisse dans un marché à l’avantage des locataires. »
Région du Grand Toronto
Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Toronto devrait augmenter de 5,75 % en 2021 d’une année sur l’autre, pour atteindre 990 300 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison à deux étages standard devrait augmenter de 7,5 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 1 185 800 $ et celui d’une copropriété devrait augmenter de 0,5 % pour atteindre 600 800 $. La projection du prix médian relativement stable pour le segment des copropriétés reflète une modeste augmentation du prix médian des copropriétés dans la région de l’indicatif 905, compensant une légère baisse du prix médian pour la ville de Toronto.
« Les maisons unifamiliales restent très populaires. Nous prévoyons une activité plus faible à l’approche des Fêtes, mais si l’inventaire ne se renfloue pas au début de 2021, nous pourrions assister à une autre année de forte appréciation des prix », remarque Debra Harris, vice-présidente, Services immobiliers Royal LePage ltée. « L’inventaire faible devrait exercer une pression à la hausse sur les prix, mais nous pourrions voir un nombre réduit de transactions s’il n’y a pas de produits à vendre. »
Le rendement dans le segment des copropriétés devrait demeurer variable, avec une demande plus élevée pour des unités plus grandes dans le secteur du 905. Mme Harris ajoute que même s’il y a eu une récente augmentation du nombre d’inscriptions de copropriétés, ce segment de marché historiquement épuisé de Toronto peut résister à une augmentation de l’offre sans effet significatif sur les prix à court terme. Compte tenu des nouveaux objectifs ambitieux du gouvernement fédéral en matière d’immigration et du retour attendu des étudiants universitaires à l’automne, la demande pour la revente de copropriétés devrait être considérablement plus élevée au cours de la deuxième moitié de l’année.
« De nombreux jeunes sont rentrés chez leurs parents pour économiser de l’argent pendant la pandémie et nous nous attendons à ce qu’ils reviennent à la vie urbaine lorsque le vaccin sera disponible. La question est de savoir si la confiance des consommateurs dans le marché de la copropriété sera saine compte tenu de l’augmentation de l’inventaire. La réalité est que le niveau actuel de l’inventaire est beaucoup plus sain que celui que nous observions l’an dernier. Pour les nombreux jeunes professionnels découragés par la forte concurrence sur le marché de la copropriété au cours des années précédentes, cette fenêtre peut être l’occasion pour eux de trouver un foyer dans lequel ils s’épanouiront. »
Grand Vancouver
Dans le Grand Vancouver, le prix de l’agrégat des propriétés devrait augmenter de 9,0 % en 2021, pour s’établir à 1 262 600 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison à deux étages standard devrait augmenter de 10,0 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 1 671 700 $ et celui d’une copropriété devrait augmenter de 3,5 % pour atteindre 684 300 $.
« Je suis convaincu que nous continuerons à assister à une hausse des prix l’année prochaine. Vancouver s’est avéré être un marché plutôt résilient, avec une forte demande et un inventaire assez bas », remarque Randy Ryalls, dirigeant d’agence chez Royal LePage Sterling Realty. « En mars, nous n’aurions jamais pu imaginer que nous en serions ici aujourd’hui, mais malgré les préoccupations de santé publique, la confiance des consommateurs demeure solide. Comme les taux hypothécaires sont intéressants et que la promesse d’un vaccin se pointe à l’horizon, la demande devrait rester forte. »
M. Ryalls note que les conditions actuelles du marché sont difficiles pour les acheteurs, qui entrent souvent en concurrence pour les propriétés, une situation qui devrait selon lui perdurer en 2021.
« Nous voyons plusieurs offres sur presque toutes les inscriptions de maisons détachées affichées à un prix raisonnable. L’inventaire ne suffit tout simplement pas à répondre à la demande », rapporte M. Ryalls. « À Vancouver, un marché équilibré compte typiquement 15 000 inscriptions. En ce moment, nous en dénombrons qu’environ 10 000. Si nous arrivons à la fin du mois de janvier sans injection d’inventaire, nous continuerons d’observer une pression à la hausse sur les prix au printemps. Je m’attends à ce que le marché demeure favorable aux vendeurs en 2021. »
Le dirigeant d’agence ajoute que bien que le marché des copropriétés ne soit pas mis à aussi rude épreuve que celui des maisons détachées, la demande demeure forte.
Ottawa
À Ottawa, le prix de l’agrégat des propriétés en 2021 devrait augmenter de 11,5 % d’une année sur l’autre pour se fixer à 624 000 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 7,5 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 417 900 $, tandis que celui d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 12,0 % pour atteindre 656 300 $.
« Le marché immobilier d’Ottawa continue de connaître une forte demande de la part des acheteurs torontois qui recherchent moins de densité et plus d’espaces extérieurs. La vie à Ottawa vous donne accès à d’excellentes écoles et soins de santé ainsi qu’à un bon marché du travail. Elle vous permet aussi de maintenir un style de vie citadin tout en vous offrant une maison beaucoup plus grande que ce qui est offert dans la région du Grand Toronto », explique Jason Ralph, associé directeur chez Royal LePage TEAM Realty. « De nombreux acheteurs locaux ont eu du mal à trouver ce qu’ils cherchaient en 2020 en raison du faible inventaire. Leur retour sur le marché au printemps et la demande continue de la région du Grand Toronto devraient entraîner une augmentation appréciable des prix. »
M. Ralph constate que bien que l’inventaire soit essentiel à un marché printanier sain, la demande devrait continuer de dépasser l’offre.
« Ottawa a un inventaire très bas pour tous les types de logements, et le marché des maisons unifamiliales est particulièrement concurrentiel. Nous ne prévoyons pas d’amélioration de la situation au printemps, ce qui devrait entraîner des offres multiples et de nouvelles augmentations de prix. Cependant, malgré les hausses de prix, Ottawa demeure très abordable par rapport aux capitales internationales, ainsi qu’aux grands centres urbains du Canada. »
Calgary
En 2021, le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary devrait augmenter de 0,75 % pour s’établir à 469 600 $ d’une année sur l’autre. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété devrait diminuer de 1,0 % par rapport à l’année précédente pour se fixer à 258 000 $ et celui d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 1,5 % pour atteindre 514 800 $.
« L’inventaire de maisons détachées n’a pas connu de plancher semblable depuis 2001. Les acheteurs sont impatients d’entrer sur le marché, mais ils devront peut-être élargir leur recherche pour trouver une bonne sélection s’ils désirent une maison détachée dans un quartier populaire », remarque Corinne Lyall, courtier immobilier et propriétaire de l’agence Royal LePage Benchmark. « Bien que le printemps devrait s’accompagner de nouvelles inscriptions, nous prévoyons un niveau de demande sain de la part des acheteurs, ce qui se traduira par un marché équilibré. »
En raison des bas taux d’intérêt, la courtier ajoute que la demande des acheteurs s’est stabilisée et que le ralentissement du marché pétrolier favorise une économie plus diversifiée. La récente augmentation des objectifs d’immigration du gouvernement fédéral pourrait stimuler le marché des copropriétés, offrant une plus grande stabilité des prix et une possibilité de hausses de prix. Le marché des copropriétés devrait légèrement baisser sur le plan du prix médian, mais la forte demande des premiers acheteurs et des professionnels célibataires continuera d’absorber une certaine offre excédentaire.
Edmonton
En 2021, le prix de l’agrégat des propriétés à Edmonton devrait augmenter de 1,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 375 600 $. Durant la même période, le prix médian des maisons détachées à deux étages et des copropriétés devrait augmenter de 1,5 % et de 1,0 %, respectivement, pour s’établir à 430 700 $ et 215 100 $ au cours de la même période.
« Durant la deuxième moitié de 2020, la demande a dépassé l’offre et l’inventaire est actuellement à son niveau le plus bas en cinq ans. Certaines maisons unifamiliales attirent même plusieurs offres et je m’attends à voir les acheteurs qui n’ont pas effectué de transaction cet automne revenir au printemps. La question est de savoir si l’inventaire sera au rendez-vous », observe Tom Shearer, courtier immobilier et propriétaire de l’agence Royal LePage Noralta Real Estate. « En 2020, de nombreux vendeurs ont retiré leur maison du marché en raison de leurs inquiétudes entourant la COVID-19. Si nous nous retrouvons à nouveau avec une offre limitée de maisons sur le marché, les prix augmenteront. »
M. Shearer a ajouté que les défis auxquels le marché immobilier d’Edmonton a fait face au cours des dernières années ont été intégrés aux prix actuels, car les vendeurs ont rendu leurs inscriptions plus concurrentielles.
« Le prix des propriétés est très abordable à Edmonton », remarque le professionnel de l’immobilier. « L’accession à la propriété est possible pour la plupart des professionnels, tandis que les jeunes familles peuvent trouver des maisons détachées dans les quartiers recherchés. »
Halifax
En 2021, le prix de l’agrégat des propriétés à Halifax devrait augmenter de 7,5 %, passant à 400 700 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 9,0 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 435 300 $, alors que celui d’une copropriété devrait afficher une hausse de 7,0 % pour atteindre 322 300 $.
« Le nombre d’inscriptions à Halifax est à son plus bas en 16 ans et la demande est toujours forte. À mesure que le télétravail devient plus permanent, les acheteurs reviennent dans les Maritimes », note Matt Honsberger, courtier immobilier et propriétaire de l’agence Royal LePage Atlantic. « Halifax continuera d’être en forte demande, car les acheteurs de l’extérieur du Canada atlantique recherchent l’abordabilité et le style de vie des Maritimes tout en pouvant facilement accéder au meilleur de la ville. Vous pouvez vivre dans la périphérie d’Halifax et être au centre-ville en 15 minutes. C’est le meilleur des deux mondes. »
M. Honsberger affirme que, même si la demande actuelle pour les copropriétés est inférieure à celle pour les maisons détachées, certains signes indiquent que la demande pour des copropriétés pourrait croître en 2021.
« Bien que les étudiants internationaux représentent un pourcentage plus faible de locataires et d’acheteurs de copropriétés que dans d’autres villes des Maritimes, un retour à la demande pré-COVID stimulera le marché de la copropriété, car les étudiants devraient revenir à l’automne 2021 », estime le courtier. « Le calendrier des nouveaux projets de construction a également été repoussé, ce qui pourrait freiner l’offre au cours de la nouvelle année. »
Winnipeg
À Winnipeg, le prix de l’agrégat des propriétés en 2021 devrait augmenter de 4,75 % d’une année sur l’autre pour se fixer à 348 700 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 5,0 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 401 600 $ et celui d’une copropriété devrait augmenter de 1,25 % pour atteindre 230 100 $.
« Environ 95 % des inscriptions ajoutées au marché en novembre ont été vendues. C’est du jamais vu à Winnipeg », a déclaré Michael Froese, courtier immobilier et directeur à l’agence Royal LePage Prime Real Estate. « Même avec des restrictions accrues pour contrer la COVID-19, la demande est demeurée forte. En vue de la prochaine année, il faudrait une augmentation significative de notre offre saisonnière d’inscriptions pour répondre à cette forte demande. »
M. Froese ajoute que la forte demande pour les maisons dans les communautés périphériques devrait rester une tendance en 2021, alors que les entreprises continuent de normaliser le télétravail et que les acheteurs cherchent à obtenir autant d’espace que possible pour leur argent.
Regina
À Regina, le prix de l’agrégat des propriétés devrait augmenter de 2,75 % d’une année sur l’autre pour atteindre 335 600 $ en 2021. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison détachée à deux étages devrait grimper de 3,0 % pour se chiffrer à 417 400 $ et celui d’une copropriété devrait augmenter de 1,5 % pour s’établir à 226 000 $.
« Le faible inventaire continue d’entraîner des scénarios d’offres multiples alors que les acheteurs recherchent des maisons plus grandes. La confiance des consommateurs est saine, et si nous assistons à une augmentation significative de l’inventaire au cours de la nouvelle année, nous devrions avoir un marché printanier dynamique », estime Mike Duggleby, courtier immobilier et propriétaire de l’agence Royal LePage Regina Realty. « Le degré d’incertitude est élevé, mais si les tendances actuelles se maintiennent jusqu’en 2021, elles exerceront une pression à la hausse sur les prix. »
Le courtier ajoute qu’après des années en situation de surplus, les copropriétés sont maintenant populaires auprès des investisseurs qui considèrent les prix actuels comme inférieurs à la valeur réelle de ces propriétés.
« Les investisseurs du secteur des copropriétés servent deux types de clientèle : les étudiants et les jeunes familles immigrées. Si le gouvernement canadien atteint sa nouvelle cible d’immigration ambitieuse et que les étudiants universitaires reviennent à l’automne, la demande pour les copropriétés sera plus forte. »
Tableau : Prévisions 2021 de Royal LePage
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À propos de l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage
L’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage fournit des prévisions de prix d’une année sur l’autre dans les neuf plus grands marchés du Canada. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document établi à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs analyses et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.
Contact média:
Roseline Joyal-Guillot
Directrice associée, Communications et Marketing, région du Québec
514-316-5140
[1]L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés.
[2]Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par la filiale de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation canadienne de premier plan. Les prévisions de prix reflètent des projections pour le T4 2021 en comparaison avec le T4 2020.
[3] Royal LePage, octobre 2019: Une maison sur cinq est achetée par un nouvel arrivant au Canada
[4] SCHL, résultats du troisième trimestre 2020 : https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/media-newsroom/news-releases/2020/cmhc-releases-results-third-quarter-2020