Plus d’un propriétaire sur dix possède plus d’une propriété dans les trois plus grandes agglomérations urbaines du Canada
Faits saillants :
- Pourcentage de propriétaires possédant plus d’une propriété par agglomération urbaine : Grand Vancouver – 14 %, région du Grand Toronto – 13 % et région du Grand Montréal – 12 %.
- Plus de 40 % des propriétaires d’une résidence secondaire vivant dans les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto, ainsi que 21 % de ceux issus de la région du Grand Montréal ont tiré parti de la valeur nette accumulée dans leur résidence principale afin de procéder à l’acquisition d’une résidence secondaire.
- Pourcentage de propriétaires d’une résidence secondaire touchant un revenu de location (occasionnel ou non) par agglomération urbaine : Grand Vancouver – 65 %, région du Grand Toronto – 64 % et région du Grand Montréal – 35 %.
TORONTO, le 28 juillet 2021 – Un récent sondage de Royal LePage[1] mené auprès de 1 500 propriétaires habitant dans les trois plus grandes agglomérations urbaines au Canada, soit la région du Grand Toronto, la région du Grand Montréal et le Grand Vancouver, révèle que plus de 10 % d’entre eux possèdent actuellement plus d’une propriété (Grand Vancouver – 14 %, région du Grand Toronto – 13 % et région du Grand Montréal – 12 %).
« Bien que certaines résidences secondaires servent à des fins récréatives, nombre d’entre elles constituent une part du marché locatif critique des centres urbains au pays. Les propriétaires-investisseurs offrent des logements aux 30 % de Canadiens qui louent, qu’il s’agisse des nouveaux immigrants, des étudiants et des jeunes gens qui entrent dans la population active ou à tous ceux ne peuvent pas ou ne convoitent pas acheter une résidence », explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.
Le pourcentage de propriétaires d’une résidence secondaire de la région du Grand Montréal ayant affirmé avoir tiré parti de l’équité accumulée dans leur résidence principale afin de procéder à l’acquisition s’élève à 21 %. Dans les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver, où le prix des propriétés est largement supérieur, ce pourcentage équivaut au double (42 %).
Quant à l’usage de leur résidence secondaire, plus des deux tiers des répondants du Grand Vancouver (65 %) et de la région du Grand Toronto (64 %) ont dit toucher un revenu de location, ne serait-ce qu’occasionnellement. Ce pourcentage diminue à 35 % auprès des répondants de la région du Grand Montréal.
Spectateurs de la hausse record de la valeur des propriétés au pays, la jeune génération de Canadiens disposant des moyens financiers nécessaires pour acheter une propriété voit d’un bon œil l’acquisition d’une résidence secondaire à titre d’investissement. Dix-huit pour cent des propriétaires âgés entre 18 et 35 ans dans la région du Grand Toronto possèdent plus d’une propriété. Dans la région du Grand Montréal et dans le Grand Vancouver, respectivement 16 % et 14 % de cette tranche d’âge sont propriétaires de plus d’une propriété.
Région du Grand Toronto
Dans la région du Grand Toronto, 27 % des propriétaires d’une résidence secondaire ont répondu ne percevoir aucun revenu de location, tandis que 49 % ont affirmé réserver ce logement uniquement à des fins locatives. Quinze pour cent ont déclaré qu’ils y vivaient et la louaient de temps à autre. Enfin, 7 % des participants de la région du Grand Toronto ont précisé que leur résidence secondaire est actuellement inoccupée.
« Les propriétaires canadiens attachent une grande importance à la valeur des biens immobiliers, car ils ont constaté que celle-ci s’accroît au fil du temps », note Karen Millar, courtier immobilier chez Royal LePage Signature Realty. « Puisqu’il est question d’un bien matériel, l’accession à la propriété constitue un investissement sûr en lequel les gens ont confiance. Même si le marché connaît des hauts et des bas, il a été prouvé que les propriétés conservent leur valeur à long terme. »
Dans la région du Grand Toronto, 18 % des propriétaires âgés de 18 à 35 ans possèdent actuellement plus d’une propriété, tandis que la proportion se situe à 11 % auprès des répondants âgés de plus de 35 ans.
Mme Millar renchérit : « Les jeunes acheteurs cherchent à tirer parti de la vigueur du marché immobilier en investissant maintenant dans une propriété qui prendra de la valeur au fil du temps. Ma clientèle compte de nombreux jeunes acheteurs qui ont fait l’acquisition d’une copropriété ou une petite maison avec un modeste budget de 300 000 $ en périphérie de Toronto, comme à Guelph ou à London, où le marché locatif attire beaucoup d’étudiants. Les parents d’étudiants des villes universitaires ontariennes profitent également du marché locatif local en achetant une propriété (renfermant plusieurs logements, dans bien des cas) où demeurera leur enfant lors de ses études et qui constituera une source de revenu de location provenant des autres étudiants. »
Un récent sondage de Royal LePage effectué auprès de baby-boomers canadiens (graphique), c’est-à-dire la population née entre 1946 et 1965, a démontré que 54 % des répondants de la région du Grand Toronto détiennent au moins la moitié (50 %) de leur avoir net dans l’immobilier. Vingt-neuf pour cent des participants ont répondu qu’ils envisageraient de donner ou de prêter de l’argent ou qu’ils en avaient déjà prêté à leur enfant afin de l’aider à acheter une propriété. Une autre enquête de Royal LePage réalisée auprès de Canadiens âgés de 25 à 35 ans (graphique) a dévoilé que 93 % des Torontois de ce groupe d’âge croient que l’accession à la propriété constitue un bon investissement financier.
Région du Grand Montréal
Dans la région du Grand Montréal, où les propriétés demeurent plus abordables que dans les deux autres principaux marchés urbains sondés, 37 % des propriétaires de résidences secondaires ont affirmé ne collecter aucun revenu, tandis que 25 % ont dit qu’ils utilisaient leur propriété uniquement pour des fins locatives. Neuf pour cent des répondants montréalais disent habiter leur résidence secondaire partiellement, en la louant occasionnellement. Quatre pour cent disent que leur résidence secondaire est présentement vacante.
« Chez les Montréalais possédant une résidence secondaire, la majorité se tournent vers les loisirs, c’est-à-dire les propriétés récréatives, plutôt que vers l’investissement », a dit Roseline Guèvremont, courtier immobilier chez Royal LePage Tendance à Montréal. « À Toronto et à Vancouver, où la flambée des prix règne depuis plusieurs années, les propriétaires ont tout intérêt à profiter de l’importante équité de leur première propriété pour acheter leur seconde résidence, et à la louer au moins partiellement pour rentabiliser encore davantage leur acquisition. À Montréal, bien que le marché immobilier ait entamé un rattrapage important ces dernières années, les prix demeurent encore considérablement plus abordables, ce qui ouvre la porte à des opportunités sans nécessairement devoir utiliser le levier de l’équité issu d’une propriété principale. »
À Montréal, 16 % des propriétaires âgés de 18 à 35 ans possèdent plus d’une propriété. La proportion diminue à 11 % chez les répondants âgés de plus de 35 ans.
Mme Guèvremont observe que cette tranche d’âge est de plus en plus intéressée à détenir des biens immobiliers, que ce soit pour accroître leur qualité de vie, pour générer de nouvelles sources de revenus ou pour être portés par de nouvelles expériences.
« La confiance en l’immobilier est en constante croissance depuis plusieurs années à Montréal et plusieurs clients me confient qu’ils préfèrent investir davantage dans la brique et le mortier. Pour les plus jeunes, c’est une manière beaucoup plus simple et accessible que d’investir à la bourse. »
« Le retour des classes en présentiel à l’automne et la réouverture de la frontière aux visiteurs américains commence déjà à se faire sentir avec une demande renouvelée pour des unités locatives sur l’île », ajoute Mme Guèvremont. « C’est positif, puisque durant la dernière année, les investisseurs locaux à Montréal ont eu plus de mal à rentabiliser leurs unités, dû à la COVID-19. »
Un récent sondage de Royal LePage effectué auprès de baby-boomers canadiens (graphique), c’est-à-dire la population née entre 1946 et 1965, a démontré que 41 % des répondants de la région du Grand Montréal détiennent au moins la moitié (50 %) de leur avoir net dans l’immobilier. Vingt-quatre pour cent des participants ont répondu qu’ils envisageraient de donner ou de prêter de l’argent ou qu’ils en avaient déjà prêté à leur enfant afin de l’aider à acheter une propriété. Une autre enquête de Royal LePage réalisée auprès de Canadiens âgés de 25 à 35 ans (graphique) a dévoilé que 92 % des Montréalais de ce groupe d’âge croient que l’accession à la propriété constitue un bon investissement financier.
Grand Vancouver
Dans le Grand Vancouver, 27 % des propriétaires d’une résidence secondaire ont répondu ne percevoir aucun revenu de location, tandis que 51 % d’entre eux ont affirmé réserver ce logement uniquement à des fins locatives. Treize pour cent ont déclaré qu’ils y vivaient et la louaient occasionnellement. De plus, 7 % des participants du Grand Vancouver ont précisé que leur résidence secondaire est actuellement inoccupée.
« L’immobilier fait partie de la planification de la retraite de nombreux propriétaires vancouvérois », observe Caroline Baile, courtier immobilier chez Royal LePage Sussex. « Certaines personnes utilisent leur résidence secondaire comme chalet de ski ou d’été, alors que de nombreux propriétaires possédant plusieurs propriétés aspirent à accumuler un capital qui les aidera à maintenir ultérieurement le style de vie qu’ils convoitent. Les propriétés à revenus ne servent probablement pas de revenu mensuel. Il s’agit plutôt d’un investissement à long terme. »
Dans le Grand Vancouver, la région recensant les biens immobiliers les plus dispendieux au pays, 14 % des propriétaires d’une résidence secondaire sont âgés entre 18 et 35 ans, et 14 % de ceux âgés de plus 35 ans possèdent plus d’une propriété.
Mme Baile poursuit : « Les jeunes Canadiens sont maîtres de leur avenir. Ils ont davantage le sens des affaires que toute autre génération les ayant précédés et ils savent précisément quel genre de retraite ils souhaitent avoir. La jeune génération favorise énormément la conciliation travail-vie personnelle. Ils veulent que leur argent leur rapporte et ils reconnaissent le potentiel de rendement élevé de l’investissement dans l’immobilier. Alors que tant de jeunes Canadiens ont du mal à acquérir une propriété, ceux qui ont la chance de la faire, avec leurs propres moyens ou avec l’aide de leurs parents, en récolteront les fruits ultérieurement. »
Un récent sondage de Royal LePage effectué auprès de baby-boomers canadiens (graphique), c’est-à-dire la population née entre 1946 et 1965, a démontré que 40 % des répondants de la région du Grand Montréal détiennent au moins la moitié (50 %) de leur avoir net dans l’immobilier. Trente-quatre pour cent des participants ont répondu qu’ils envisageraient de donner ou de prêter de l’argent ou qu’ils en avaient déjà prêté à leur enfant afin de l’aider à acheter une propriété. Une autre enquête de Royal LePage réalisée auprès de Canadiens âgés de 25 à 35 ans (graphique) a dévoilé que 90 % des répondants du Grand Vancouver de ce groupe d’âge croient que l’accession à la propriété constitue un bon investissement financier.
Graphique du Sondage de 2021 sur les résidences secondaires : rlp.ca/tableau_rapportresidencessecondaires2021
Actifs médias de Royal LePage
La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
- Salle des médias: rlp.ca/salle-des-medias
- Ressources pour les médias: rlp.ca/resources-medias
À propos du sondage
Un sondage en ligne auprès de 1500 Canadiens dans le Grand Vancouver, la région du Grand Toronto et la région du Grand Montréal, complété par Léger entre le 4 juin 2021 et le 13 juin 2021, par l’entremise du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel web dans le cas présent). Mais aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 500 répondants aurait une marge d’erreur de ±4,4 %, 19 fois sur 20.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.
Contact média:
Chloé Bitton
North Strategic pour le compte de Royal LePage
chloe.bitton@northstrategic.com
438-497-5728
[1] Du 4 au 6 juin 2021, une enquête a été réalisée auprès de 1 500 Canadiens vivant dans les régions du Grand Vancouver, du Grand Toronto et du Grand Montréal par l’entremise du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel Web dans ce cas). Cependant, aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 500 répondants aurait une marge d’erreur de ± 4,4 %, 19 fois sur 20.