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Malgré les défis d’accessibilité, la majorité des jeunes Canadiens considèrent l’accession à la propriété comme un bon investissement

La génération Z et les jeunes milléniaux priorisent l’épargne, la constitution d’un bon crédit et la réduction des dépenses discrétionnaires pour devenir propriétaires

Faits saillants:

  • 84 % des Canadiens âgés de 18 à 38 ans estiment que l’accession à la propriété est un bon investissement, avec en tête les répondants de la Saskatchewan et du Manitoba (94 %) et ceux du Canada atlantique (93 %).
  • Parmi ceux qui ne sont pas propriétaires d’une résidence principale, 74 % déclarent que l’accession à la propriété est une priorité.
  • 54 % de ceux qui accordent la priorité au fait d’être propriétaire croient qu’il s’agit d’un objectif réalisable, tandis que 26 % sont incertains et 20 % ne croient pas qu’il soit réalisable pour eux. Les répondants du Québec sont les plus optimistes, tandis que ceux de l’Ontario sont les moins enclins à dire que cet objectif est réalisable.
  • Une épargne solide et la confiance dans leur cheminement de carrière sont les facteurs les plus courants qui incitent les jeunes à croire qu’il est possible d’accéder à la propriété.
  • 75 % des personnes interrogées prévoient d’acheter une résidence principale au cours de leur vie et 18 % d’entre elles prévoient de le faire au cours des trois prochaines années.
  • Près de la moitié (47 %) des répondants qui prévoient acheter une maison disent qu’ils ne recevront aucune aide financière de leur famille.

TORONTO, le 22 août 2024 – Malgré les problèmes chroniques d’accessibilité au logement, les aspirants acheteurs de maison des nouvelles générations[1] au Canada croient qu’il est toujours avantageux de posséder une propriété en tant qu’investissement à long terme. Selon un récent sondage de Royal LePageMD, mené par Hill & Knowlton,[2] 84 % des Canadiens adultes de la génération Z et de la jeune cohorte de la génération Y, soient ceux âgés de 18 à 38 ans ou nés entre 1986 et 2006 et désignés dans ce communiqué comme les nouvelles générations, croient que l’accession à la propriété est un bon investissement.

Parmi les personnes interrogées ne possédant pas actuellement de résidence principale, les trois quarts (74 %) de celles qui font partie des acheteurs des nouvelles générations déclarent que l’accession à la propriété est une priorité pour elles et une étape qu’elles espèrent franchir au cours de leur vie. Les jeunes acheteurs savent que l’accession à la propriété est un processus coûteux. Plus de la moitié (54 %) des personnes interrogées pensent que l’accession à la propriété est un objectif réalisable, 26 % n’en sont pas certaines et 20 % ne pensent pas du tout que cet objectif soit réalisable.

« Il n’est pas surprenant que les jeunes acheteurs potentiels voient d’immenses avantages dans le fait d’accéder à la propriété », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Ce qui est à la fois surprenant et prometteur dans ces résultats, c’est la façon pragmatique et réfléchie dont ces personnes s’attaquent aux obstacles liés à l’accessibilité financière. Ils sont bien informés sur l’état du marché immobilier et sur la grande variété de programmes gouvernementaux mis en place pour aider les jeunes familles à se loger. Ils sont extrêmement soucieux d’économiser pour le versement de leur mise de fonds, qui est souvent le principal défi auquel les acheteurs sont confrontés. Enfin, ils sont ouverts à des solutions créatives, telles que l’achat avec des amis ou des membres de la famille, ou encore l’acquisition d’une propriété dans l’intention expresse de louer une partie de la maison à un locataire ».

Pour plusieurs jeunes Canadiens, l’aspiration d’accéder à la propriété est ancrée dans le désir de jouir à long terme d’une sécurité en matière de logement. Environ trois quarts (73 %) des acheteurs des nouvelles générations considérant l’accession à la propriété comme une priorité déclarent qu’ils désirent un lieu de vie permanent qui leur appartienne, tandis que 57 % affirment que le fait de posséder un logement leur apporte de la stabilité, 45 % déclarent que la location est restrictive en raison des politiques entre locataires et propriétaires, et 32 % sont d’avis que l’accession à la propriété est un élément clé de leur plan de retraite. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

Les jeunes Canadiens confiants vis-à-vis de leur avenir financier

Parmi les jeunes Canadiens ne possédant pas encore une propriété, 75 % déclarent prévoir d’acheter un logement comme résidence principale au cours de leur vie.

« La plus jeune cohorte d’acheteurs de maisons au Canada ne manque pas d’obstacles sur le chemin de l’accession à la propriété. Bien que les coûts d’emprunt aient commencé à baisser, la pénurie chronique de l’offre a empêché les prix des logements de chuter, alors même que la demande s’est affaiblie sous le poids des taux d’intérêt élevés », a déclaré M. Soper. « Malgré ces obstacles, les nouvelles générations d’acheteurs restent déterminées à poursuivre leur quête de propriété immobilière, et sont remarquablement optimistes quant à leur capacité à faire de leur rêve une réalité. »

Cinquante-huit pour cent des personnes interrogées déclarant ne pas penser ou ne pas être certaines que l’accession à la propriété est un objectif réalisable affirment que les revenus de leur ménage ne suffiront pas pour couvrir les coûts mensuels de l’accession à la propriété, tandis que 52 % mentionnent qu’elles n’ont pas accumulé de mise de fonds suffisante et qu’elles n’y arriveront probablement jamais. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

Parmi les personnes interrogées pensant qu’il est possible d’accéder à la propriété, 45 % affirment qu’elles économisent avec diligence et auront suffisamment d’économies dans un avenir proche pour acheter un logement. Trente et un pour cent d’entre elles affirment que leur trajectoire professionnelle leur permettra de gagner un revenu élevé, et donc de disposer d’une épargne suffisante pour acheter un logement, tandis que 26 % affirment que leur revenu, combiné à celui de leur partenaire de vie, est suffisamment élevé pour leur permettre d’acheter un logement dans l’avenir. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

Pour réaliser leur objectif d’accession à la propriété, les jeunes aspirants acheteurs font des sacrifices

Quarante pour cent des personnes interrogées envisageant d’acheter un logement déclarent qu’elles prévoient de le faire dans les 5 à 10 prochaines années, tandis que 25 % déclarent qu’elles prévoient d’acheter un logement dans plus de 10 ans. Encouragés par la perspective d’une baisse des coûts d’emprunt, près d’un répondant sur cinq (18 %) déclare avoir l’intention d’acheter un logement au cours des trois prochaines années, et 13 % prévoient de le faire d’ici trois à cinq ans.

Pour atteindre leur objectif d’accession à la propriété, près de la moitié de ceux qui prévoient d’acheter (47 %) déclarent économiser régulièrement une partie de leurs revenus en vue d’une mise de fonds. Quarante-deux pour cent affirment qu’ils paient avec diligence leurs prêts et leurs factures afin d’améliorer leur cote de crédit, tandis que 34 % disent qu’ils réduisent leurs dépenses discrétionnaires pour épargner davantage. Trente pour cent des personnes interrogées vivent avec leur famille et économisent pour une mise de fonds, en payant peu ou pas de loyer. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

Pour accroître leurs chances de pouvoir se permettre d’acheter une propriété, 45 % des personnes interrogées déclarent qu’elles envisageraient d’acheter un logement susceptible de générer des revenus locatifs afin de compenser leurs frais hypothécaires et 31 % envisageraient un programme de location-achat dans le cadre duquel l’occupant loue la propriété et une partie des mensualités est affectée à une future mise de fonds pour cette propriété. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

Au Canada, même si la participation des parents à l’achat d’une première propriété est devenue de plus en plus courante, ce ne sont pas tous les jeunes acheteurs qui puiseront de l’argent dans les économies de papa et maman. Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées affirment qu’ils ne recevront aucune aide financière de la part de membres de leur famille pour l’achat de leur logement. En revanche, 32 % affirment qu’ils recevront une forme de soutien financier pour l’achat de leur première maison.

Le prix élevé des propriétés contribue au report de la réalisation d’étapes importantes

En préparation de l’achat d’une maison, il est courant de réduire ses dépenses discrétionnaires afin de maximiser son épargne. Cependant, le prix élevé des propriétés incite les jeunes adultes à prendre des mesures d’épargne plus agressives dans leur quête d’accession à la propriété, notamment en retardant des étapes importantes de leur vie ou en y renonçant.

Vingt-sept pour cent des jeunes aspirants acheteurs disent avoir retardé un voyage ou y avoir renoncé afin d’épargner pour l’achat d’une propriété, tandis que 21 % ont retardé des achats moins importants, mais considérables, comme l’achat d’une voiture, ou y ont renoncé. Vingt-et-un pour cent des personnes interrogées ont retardé leur déménagement de chez leurs parents, tandis que 17 % ont retardé ou éliminé le fait de vivre seuls, 14 % ont retardé le moment où fonder une famille ou y ont renoncé et 11 % ont retardé l’épargne en vue de la retraite ou y ont renoncé.

« Pour accéder à la propriété, de nombreux jeunes ne renoncent pas seulement à de petits plaisirs quotidiens, mais font aussi des compromis qui ont un impact sur leur stabilité financière à long terme. Il s’agit notamment de sacrifices tels que le report de l’épargne pour les études ou la retraite, et l’abandon  d’autres investissements importants », a fait remarquer M. Soper. « Si les décideurs politiques avaient besoin d’un nouvel exemple de l’impact de la crise chronique de l’offre de logements de notre pays sur la sécurité financière et le bien-être des jeunes, le voici.

Étant donné le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada, qui s’élevait à 824 300 $ au deuxième trimestre 2024,[3] et les taux hypothécaires à taux fixe qui oscillent autour de 5 %, il faut plus de temps aujourd’hui pour constituer une mise de fonds suffisante que pour les générations précédentes d’acheteurs de propriété. Par conséquent, l’âge moyen des acheteurs d’une première maison au Canada augmente, comme le montre une étude réalisée par SagenMC, menée par Environics Research et intégrant des questions pour Royal LePage,[4] qui a révélé que le plus grand pourcentage d’acheteurs d’une première maison ont maintenant plus de 34 ans.

Une politique visant à rendre les logements plus abordables pour les premiers acheteurs

Les institutions financières canadiennes seront désormais autorisées à proposer des amortissements de 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés aux premiers acheteurs de maisons neuves. Auparavant, la période d’amortissement maximale était de 25 ans. Cette nouvelle initiative du gouvernement fédéral vise à accroître l’accessibilité financière pour les acheteurs d’une première maison, en réduisant les coûts de possession mensuels grâce à l’étalement de la dette sur cinq années supplémentaires.

« Nous savons que les jeunes Canadiens sont impatients de passer de la location à la propriété, et la plupart d’entre eux nourrissent l’espoir qu’ils y parviendront. Les politiques gouvernementales qui rendent les pratiques de prêt plus favorables à la prochaine génération d’acheteurs aideront les jeunes familles à réaliser leurs rêves immobiliers, en particulier sur les marchés les plus chers du pays », a ajouté M. Soper. « Nous espérons que ces initiatives s’étendront également à la revente de logements.    

Tableau – Enquête 2024 de Royal LePage sur les nouvelles générations d’acheteurs : rlp.ca/prochaine-generation-dacheteurs-2024

QUÉBEC

Selon le sondage, 81 % des Québécois appartenant à la génération Z et à la cohorte des jeunes milléniaux – les personnes âgées de 18 à 38 ans ou nées entre 1986 et 2006, et désignées dans le présent communiqué comme la nouvelle génération – estiment que l’accession à la propriété est un bon investissement, ce qui est inférieur à la moyenne nationale de 84 %. Parmi les répondants qui ne sont pas actuellement propriétaires de leur résidence principale, 71 % déclarent que l’accession à la propriété est une priorité pour eux.

Bien que la prochaine génération d’acheteurs du Québec soit la moins susceptible au Canada de dire que l’accession à la propriété est un bon investissement, elle est la plus susceptible de croire que l’accession à la propriété au cours de leur vie est un objectif réalisable (64 %). Toutefois, les Québécois sont les moins susceptibles de dire qu’ils ont l’intention d’acheter. Parmi ceux qui ne sont pas actuellement propriétaires de leur résidence principale, seulement 64 % déclarent avoir l’intention d’acheter une résidence principale au cours de leur vie.

« La nouvelle génération d’aspirants acheteurs du Québec est plus confiante que ses homologues canadiens quant à l’accession à la propriété », indique Geneviève Langevin, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Altitude à Montréal. « Bien qu’elle soit moins encline à en faire une priorité absolue, elle maîtrise les chiffres et sait qu’il est plus facile d’accéder à la propriété ici que dans d’autres régions du pays. Il s’agit d’une génération pragmatique qui a compris la valeur du timing et de l’opportunité, et qui se tient prête à agir lorsque le moment sera venu. Certains membres de la cohorte préféreront préserver la flexibilité de la location, mais ceux qui considèrent les avantages d’être propriétaires feront ce qu’il faut pour y arriver. »

Lorsqu’interrogés à savoir pourquoi l’accession à la propriété est une priorité, les répondants du Québec vont à l’encontre de la tendance. Alors qu’une majorité de répondants canadiens (57 %) croient que l’accession à la propriété procure de la stabilité, ce n’est le cas que pour 38 % de leurs homologues québécois. D’autre part, la cohorte québécoise est plus susceptible d’aspirer à la propriété afin d’avoir un lieu de vie permanent qui lui appartient (80 %), comparativement à la moyenne nationale (73 %). Pour ce qui est de l’avenir, la prochaine génération d’acheteurs québécois est la moins disposée au Canada à dire que l’accession à la propriété est un élément clé de leur plan de retraite (27 %). Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

« Les données montrent une nette différence de motivations entre la nouvelle génération québécoise et la cohorte canadienne du même âge », soulève Mme Langevin. « Pour de nombreux jeunes Québécois, l’attrait de l’accession à la propriété réside davantage dans le désir d’un espace personnel permanent que dans celui d’une source de stabilité. Ceci pourrait être influencé par les lois québécoises rigoureuses en matière de protection des locataires, qui procurent un sentiment de sécurité. Par conséquent, l’accession à la propriété est davantage perçue par certains comme une étape personnelle que comme une nécessité financière. »

Bien que de nombreux candidats à l’achat d’une propriété espèrent recevoir une aide financière de la part d’un membre de leur famille, l’enquête démontre qu’à peine le tiers (32 %) de la cohorte de la nouvelle génération au Canada qui planifie d’acheter une propriété aura la chance de bénéficier d’une telle contribution.

« Les jeunes acheteurs que nous rencontrons bénéficient plutôt rarement de l’aide financière de leur famille. Une tendance que l’on remarque toutefois est que, devant les obstacles d’accession à la propriété de la nouvelle génération, les parents qui choisissent de le faire sont de plus en plus enclins à faire un don de leur vivant qui servira à constituer le patrimoine immobilier et financier de leurs enfants », constate Mme Langevin. « Il s’agit d’une excellente manière de participer à l’émancipation de leurs enfants lorsque leur situation financière le permet », a-t-elle conclu.

Tableau – Enquête 2024 de Royal LePage sur les nouvelles générations d’acheteurs : rlp.ca/prochaine-generation-dacheteurs-2024

ONTARIO

Selon le sondage, 82 % des Ontariens adultes de la génération Z et de la jeune cohorte de la génération Y, soient ceux âgés de 18 à 38 ans ou nés entre 1986 et 2006 et désignés dans ce communiqué comme les nouvelles générations, estiment que l’accession à la propriété est un bon investissement. Parmi les personnes qui ne sont pas encore propriétaires d’un logement, 73 % déclarent qu’elles prévoient d’acheter une résidence principale au cours de leur vie.

« De nombreuses personnes au Canada considèrent que le fait d’être propriétaire d’une maison est une mesure précieuse de la réussite. Et, bien que Toronto soit l’un des marchés les plus compétitifs du pays, les jeunes sont très intéressés par l’achat d’un bien immobilier », a déclaré Tom Storey, courtier immobilier et chef de l’équipe Storey, Royal LePage Signature Realty. « Ils comprennent que la possession d’une maison est plus avantageuse financièrement, sans parler de la sécurité à long terme, que la location. Les prix des logements ne seraient pas aussi élevés s’il n’y avait pas une forte demande pour ce produit. »

M. Storey fait remarquer qu’il est rare de voir de jeunes acheteurs acquérir un bien en pleine propriété pour leur première maison. La plupart des premiers acheteurs entrent sur le marché dans un appartement, ce qui, selon lui, est un excellent moyen de démarrer et de se constituer un capital.

Parmi les personnes interrogées ne possédant pas actuellement de résidence principale, 75 % déclarent que l’accession à la propriété est une priorité pour elles. Moins de la moitié d’entre elles (47 %) pensent que l’accession à la propriété est un objectif réalisable, le taux le plus bas de toutes les régions du Canada. Vingt-sept pour cent ne pensent pas du tout que cet objectif soit réalisable et 26 % sont incertaines.

Lorsqu’on leur demande pourquoi l’objectif de l’accession à la propriété est important pour eux, 65 % des acheteurs de propriété des nouvelles générations en Ontario disent qu’ils désirent un lieu de vie permanent qui leur appartienne, tandis que 62 % affirment que le fait de posséder un logement leur apporte de la stabilité et 52 % déclarent que la location est restrictive en raison des politiques entre les locataires et propriétaires. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

« Avec tant d’informations et de données sur le marché disponibles en ligne et sur les médias sociaux, de nombreux jeunes acheteurs arrivent à la table très instruits. Ils ont fait leurs recherches, posent toutes les bonnes questions et sont prêts à faire le nécessaire pour accéder à la propriété, même s’ils sont conscients que cela prendra plus de temps pour eux que pour leurs parents », a déclaré M. Storey. « Nous avons des conversations préliminaires avec des personnes âgées de 20 à 25 ans, même si elles ne sont pas prêtes à acheter. Beaucoup de nos jeunes clients se préparent à un éventuel achat en profitant des incitations gouvernementales, comme le Compte d’épargne libre d’impôt l’achat d’une première propriété (CELIAPP). Je le recommande à tous ceux qui n’ont jamais acheté de maison ».

Tableau – Enquête 2024 de Royal LePage sur les nouvelles générations d’acheteurs : rlp.ca/prochaine-generation-dacheteurs-2024 

COLOMBIE-BRITANNIQUE

Selon le sondage, 83 % des Britanno-Colombiens adultes de la génération Z et de la jeune cohorte de la génération Y, soient ceux âgés de 18 à 38 ans ou nés entre 1986 et 2006 et désignés dans ce communiqué comme les nouvelles générations, estiment que l’accession à la propriété est un bon investissement. Parmi les personnes qui ne sont pas encore propriétaires d’un logement, 77 % déclarent qu’elles prévoient d’acheter une résidence principale au cours de leur vie.

« Les jeunes Canadiens entretiennent une association très positive avec le fait de posséder un bien immobilier. Bien que les transactions dans les marchés urbains comme Vancouver puissent parfois sembler inaccessibles, le sentiment général de ce groupe démographique est que posséder sa maison, quel que soit le type de propriété, est un investissement à long terme précieux et intéressant », a déclaré Adil Dinani, courtier immobilier et chef d’équipe de Dinani Group, Royal LePage West Real Estate Services. « Avec cet objectif en tête, cette génération est prête à adapter son mode de vie ou à trouver d’autres moyens d’entrer sur le marché, qu’il s’agisse d’acheter avec des amis ou de la famille ou même de déménager dans des régions plus abordables. »

M. Dinani a fait remarquer que pour de nombreux jeunes acheteurs, les taux d’intérêt élevés constituent un obstacle majeur à l’entrée sur le marché, ce qui les maintient plus longtemps sur le marché de la location. « Une fois que les taux commenceront à baisser de manière significative, nous verrons un pourcentage plus élevé de personnes de ce segment démographique s’éloigner de la location et accéder à la propriété. »

Parmi les personnes interrogées ne possédant pas actuellement de résidence principale, 75 % déclarent que l’accession à la propriété est une priorité pour elles. Environ la moitié d’entre elles (51 %) pensent que l’accession à la propriété est un objectif réalisable, 25 % sont incertaines et 24 % ne pensent pas du tout que cet objectif soit réalisable.

Lorsqu’on leur demande pourquoi l’objectif de l’accession à la propriété est important pour eux, 81 % des acheteurs de propriété des nouvelles générations en Colombie-Britannique disent qu’ils désirent un lieu de vie permanent qui leur appartienne, tandis que 68 % affirment que le fait de posséder un logement leur apporte de la stabilité et 40 % déclarent que la location est restrictive en raison des politiques entre les locataires et propriétaires. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

« L’accession à la propriété est une étape très importante pour de nombreux membres de la génération Z et des jeunes milléniaux, ce qui en fait une priorité essentielle pour leur avenir. Alors que certains jeunes acheteurs s’attendent à recevoir une aide financière de leur famille, d’autres réévaluent leurs finances et font les ajustements nécessaires pour atteindre cet objectif. Ils analysent en profondeur leurs revenus et leurs habitudes de consommation, et réduisent leurs dépenses dans la mesure du possible », ajoute M. Dinani. « Les jeunes Canadiens doivent se rappeler qu’il existe des opportunités sur tous les marchés, quelle que soit leur situation actuelle. Plutôt que de se sentir obligé d’agir immédiatement, il faut prendre le temps d’explorer, de comprendre et de se familiariser avec les possibilités qui s’offrent à vous. »

Tableau – Enquête 2024 de Royal LePage sur les nouvelles générations d’acheteurs : rlp.ca/prochaine-generation-dacheteurs-2024 

LES PRAIRIES

Selon le sondage, 86 % des Albertains (94 % des Saskatchewanais et des Manitobains, la proportion la plus élevée au pays) adultes de la génération Z et de la jeune cohorte de la génération Y, soient ceux âgés de 18 à 38 ans ou nés entre 1986 et 2006 et désignés dans ce communiqué comme les nouvelles générations, estiment que l’accession à la propriété est un bon investissement. Parmi les personnes qui ne sont pas encore propriétaires d’un logement en Alberta, 88 % déclarent qu’elles prévoient d’acheter une résidence principale au cours de leur vie.

« Qu’ils reçoivent une aide financière de leurs parents ou qu’ils cherchent à entrer dans le marché immobilier par leurs propres moyens, les jeunes Canadiens qui achètent dans la région de Calgary ont une chose en commun : ils privilégient l’abordabilité et la flexibilité dans l’achat d’une maison et cherchent à maintenir le style de vie qu’ils avaient lorsqu’ils étaient locataires », a déclaré Doug Cabral, courtier immobilier, Royal LePage Benchmark à Calgary, en Alberta. « Contrairement à la génération de leurs parents qui avaient tendance à acheter et à rester dans la même maison pendant de nombreuses années, les jeunes acheteurs sont prêts à gravir les échelons de la propriété au fur et à mesure que leur capital s’accumule. Pour beaucoup d’entre eux, il n’est pas possible d’acquérir une grande propriété individuelle dès le départ. Ils sont donc prêts à acheter un premier appartement, puis à passer à une maison en rangée ou à une propriété plus grande lorsqu’ils seront plus à l’aise financièrement. »

M. Cabral ajoute que les jeunes acheteurs opteront souvent pour une maison plus petite si cela leur permet de s’installer dans un quartier qu’ils aiment vraiment, au lieu de déménager en banlieue où les maisons plus grandes ont tendance à être plus abordables.

Parmi les personnes interrogées en Alberta qui ne possèdent pas actuellement de résidence principale, 74 % déclarent que l’accession à la propriété est une priorité pour elles (86 % en Saskatchewan et au Manitoba, la proportion la plus élevée au pays). Environ la moitié des personnes interrogées en Alberta (53 %) pensent que l’accession à la propriété est un objectif réalisable, 21 % ne pensent pas du tout que cet objectif soit réalisable et 26 % sont incertaines.

Lorsqu’on leur demande pourquoi l’objectif de l’accession à la propriété est important pour eux, 77 % des acheteurs de propriété des nouvelles générations en Alberta disent qu’ils désirent un lieu de vie permanent qui leur appartienne, tandis que 62 % affirment que le fait de posséder un logement leur apporte de la stabilité et 46 % déclarent que la location est restrictive en raison des politiques entre les locataires et propriétaires. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse à cette question.

« Les parents de la génération Z et des jeunes milléniaux connaissent bien les avantages de posséder un bien immobilier et sont heureux d’aider financièrement leurs enfants s’ils en ont la possibilité. Il n’est pas courant que les parents donnent à leurs enfants adultes la totalité de la mise de fonds. Au lieu de cela, nous voyons souvent des parents fournir un complément pour un achat afin que leurs enfants puissent se qualifier pour une propriété de plus grande valeur », a déclaré Cabral. « Les jeunes acheteurs d’aujourd’hui sont plus instruits que jamais sur le processus d’achat d’une maison, mais ils sont également très conscients des obstacles qui se dressent sur leur chemin. Il n’est jamais trop tôt dans votre parcours d’achat d’un logement pour faire appel à un courtier en prêts hypothécaires ou à un professionnel de l’immobilier qui pourra vous aider à définir vos objectifs en matière d’épargne. »

Tableau – Enquête 2024 de Royal LePage sur les nouvelles générations d’acheteurs : rlp.ca/prochaine-generation-dacheteurs-2024 

CANADA ATLANTIQUE 

Selon l’enquête, 93 % des Canadiens de la région atlantique appartenant à la génération adulte Z et à la jeune cohorte du millénaire – ceux âgés de 18 à 38 ans ou nés entre 1986 et 2006, et désignés dans ce communiqué comme la nouvelle génération – estiment que l’accession à la propriété est un bon investissement. Cette proportion est parmi les plus élevées du pays (94 % en Saskatchewan et au Manitoba) et bien supérieure à la moyenne nationale (84 %).

« Le marché d’entrée de gamme où la plupart des premiers acheteurs magasinent est souvent le plus concurrentiel, ce qui rend le processus long et stressant, et parfois décourageant. Pour augmenter leurs chances d’accéder au marché, les plus jeunes générations d’acheteurs ont modifié leurs attentes quant au type de maison qu’ils peuvent acheter », a déclaré Tanya Colbo, courtier immobilier, Royal LePage Atlantic, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. « Contrairement à leurs parents et grands-parents qui avaient tendance à rechercher des maisons clés en main, les jeunes sont prêts à se contenter d’une propriété nécessitant quelques travaux, si cela leur permet d’obtenir le prix et l’emplacement qu’ils désirent ». Les propriétés comportant un logement locatif sont particulièrement attrayantes pour les jeunes acheteurs, car elles peuvent rendre les coûts mensuels de possession plus abordables ».

Le taux d’accession à la propriété parmi cette cohorte de jeunes Canadiens est plus élevé dans le Canada atlantique (58 %) que la moyenne nationale (51 %), probablement en raison de l’accessibilité relative du marché, bien que les prix aient considérablement augmenté depuis le boom immobilier alimenté par la pandémie, qui a vu les travailleurs éloignés et les retraités de tout le pays affluer dans la région.

« Dans le Canada atlantique, nous voyons beaucoup de jeunes acheteurs qui reçoivent une aide financière de leur famille. Les parents sont conscients de l’état du marché et des défis qui attendent leurs enfants, et sont prêts à leur faire un cadeau financier ou à leur laisser un héritage pour les aider à réaliser leur rêve d’accession à la propriété. Pour beaucoup, le versement initial est le plus grand défi. C’est pourquoi il est important pour les acheteurs d’explorer les programmes locaux et fédéraux disponibles qui peuvent leur donner un coup de pouce. Un courtier en prêts hypothécaires ou un professionnel de l’immobilier peut également fournir une mine d’informations susceptibles d’aider toute personne à passer du statut de locataire à celui de propriétaire », a ajouté M. Colbo. 

Tableau – Enquête 2024 de Royal LePage sur les nouvelles générations d’acheteurs : rlp.ca/prochaine-generation-dacheteurs-2024 

Ressources de Royal LePage pour les futures générations de propriétaires : 

Pour aider la prochaine génération d’acheteurs de maison, Royal LePage a publié un certain nombre de ressources en ligne disponibles sur les liens suivants :

À propos de l’enquête

Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 2280 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Le sondage a été mené entre le 22 et le 31 juillet 2024. Un échantillonnage représentatif a été effectué dans toutes les provinces (les provinces de l’Atlantique ont été regroupées et la Saskatchewan a été regroupée avec le Manitoba), avec un suréchantillonnage en Saskatchewan et au Manitoba, au Canada atlantique ainsi que dans les RMR de Toronto, de Montréal, de Vancouver et de Calgary. Une pondération en fonction de l’âge, du sexe et de la propriété d’un logement a été appliquée pour assurer la représentation à l’échelle de la RMR, de la province ou de la région, selon les chiffres du recensement de 2021. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel Web dans le cas présent). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2280 répondants aurait une marge d’erreur de ±2 %, 19 fois sur 20.

Les données utilisées dans ce rapport reflètent les réponses des Canadiens nés entre 1986 et 2006.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMC de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD Inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD Inc.

Contact média:

Jillianne Gignac
Hill & Knowlton pour le compte de Royal LePage
jillianne.gignac@hillandknowlton.com
514-929-6170

 


 

[1] La génération Z est définie comme les personnes nées entre 1997 et 2012, tandis que la génération Y est définie comme les personnes nées entre 1981 et 1996. Pour les besoins du présent communiqué, les personnes issues des « nouvelles générations de Canadiens » sont ceux âgés de 18 à 38 ans, nés entre 1986 et 2006.

[2] Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 2280 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Le sondage a été mené entre le 22 et le 31 juillet 2024. Un échantillonnage représentatif a été effectué dans toutes les provinces (les provinces de l’Atlantique ont été regroupées et la Saskatchewan a été regroupée avec le Manitoba), avec un suréchantillonnage en Saskatchewan et au Manitoba, au Canada atlantique ainsi que dans les RMR de Toronto, de Montréal, de Vancouver et de Calgary. Une pondération en fonction de l’âge, du sexe et de la propriété d’un logement a été appliquée pour assurer la représentation à l’échelle de la RMR, de la province ou de la région, selon les chiffres du recensement de 2021. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel Web dans le cas présent). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2280 répondants aurait une marge d’erreur de ±2 %, 19 fois sur 20.

[3] Le marché de printemps qui n’a jamais été : l’immobilier canadien reste dans une période de rattrapage prolongée, tandis que les acheteurs attendent avant de se lancer, 11 juillet 2024

[4] L’enjeu de la mise de fonds : les acheteurs canadiens d’une première propriété sont de plus en plus inquiets à l’idée que leur mise de fonds soit insuffisante, 22 juin 2023