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Les conditions hypothécaires plus difficiles de 2024 n’ont pas ‘refroidi’ les prix des maisons situées près des sommets skiables du Québec

Le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée dans les marchés récréatifs d’hiver du Québec a augmenté de 4,9 % d’une année sur l’autre, au cours des neuf premiers mois de l’année 

  • Parmi les dix marchés du Québec à l’étude, quatre d’entre eux ont enregistré une hausse du prix des propriétés unifamiliales de plus de 10 % d’une année sur l’autre.
  • La région skiable de Stoneham et Lac-Beauport est celle ayant observé la plus importante appréciation du prix des propriétés unifamiliales détachées (20,9 %) lors des neuf premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2023.
  • Au chapitre de la copropriété, le prix médian d’une copropriété dans les environs du Mont Saint-Sauveur a affiché une hausse de 17,1 % d’une année sur l’autre, soit l’augmentation la plus élevée de la province.
  • Royal LePage prévoit que le prix d’une propriété unifamiliale détachée sur les marchés récréatifs du Québec augmentera de 6,0 % en 2025, s’attendant à ce que les taux d’intérêt continuent de glisser et allongent le pouvoir d’achat des ménages. 

MONTRÉAL, le 14 novembre 2024 – Selon le Rapport 2024 de Royal LePageMD sur les propriétés récréatives d’hiver[1] qui analyse les marchés immobiliers résidentiels aux abords des principaux domaines skiables du Québec, les prix, de même que l’activité transactionnelle, sont demeurés à la hausse cette année, malgré les contrecoups des taux hypothécaires plus élevés ayant marqué les six premiers mois de l’année. La première baisse du taux directeur de la Banque du Canada survenue en juin est parvenue à donner de l’oxygène aux acheteurs, tout en propulsant les ventes de propriétés récréatives.

« Malgré des conditions économiques incertaines en 2024, les marchés immobiliers récréatifs du Québec ont montré une appréciation solide des prix, avec des hausses allant de modérées à fortes, mis à part quelques exceptions », a déclaré Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « Bien qu’un ralentissement de l’activité et des prix ait été anticipé en raison des coûts hypothécaires élevés, la demande immobilière dans les régions de villégiature d’hiver persiste et maintient les prix à la hausse, soutenue par la croissance démographique et l’étalement urbain. »

Aperçu provincial de l’activité et des prix

L’environnement de taux d’intérêt plus élevés en 2024 a certainement fait hésiter certains acheteurs dans les marchés récréatifs de la province, comme ce fût le cas des marchés urbains, alors que plusieurs espéraient des conditions hypothécaires plus favorables à venir. Or, cela ne s’est pas pour autant fait sentir sur les niveaux d’activité. D’après le rapport, le nombre de transactions de propriétés unifamiliales détachées dans les marchés à l’étude a augmenté de 7,9 % au cours des neuf premiers mois de 2024, comparativement à la même période l’an dernier. Au même moment, les ventes de copropriétés ont subi un léger recul de 1,1 % d’une année sur l’autre.

M. St-Pierre ajoute que dans certains cas, les vendeurs sont restés accrochés à leur prix, ce qui a eu pour effet d’allonger les délais de vente.

Le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée a augmenté de 4,9 % au cours des neuf premiers mois de l’année, en comparaison avec la même période en 2023, pour atteindre 521 300 $, relatant une appréciation plus timide que l’année précédente. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a pour sa part fléchi de 5,1 % durant la même période pour atteindre 370 600 $.

Parmi les 10 sites skiables à l’étude, seuls deux ont vu le prix médian des propriétés unifamiliales décliner. Les prix des propriétés unifamiliales dans les environs du Mont Sutton (Sutton, Brome, Lac-Brome) ont diminué de 17,9 % d’une année sur l’autre pour atteindre 575 000 $. Les marchés immobiliers entourant le Massif de Charlevoix (Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain) ont eux aussi observé un recul au cours des neuf premiers mois de 2024, déclinant de 17,9 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 327 500 $.

Au chapitre de la copropriété, une tendance inverse est observée. Parmi les cinq marchés où ce segment du marché est suffisamment grand, trois ont affiché un déclin des prix médians. Près des pistes du Mont-Tremblant, le prix médian d’un appartement en copropriété a chuté de 13,1 % d’une année sur l’autre lors des neuf premiers mois de l’année pour atteindre 391 000 $. À Bromont, on observe un déclin similaire de 14,6 % pour un prix médian de 474 200 $, tandis que les copropriétés aux abords du Mont Sainte-Anne ont connu une baisse de 12,5 % pendant la même période pour atteindre 220 000 $.

Incertitudes législatives et impact fiscal : vers un tournant pour les propriétaires de résidences secondaires

En avril dernier, lors du dépôt du budget fédéral, le gouvernement du Canada a annoncé une majoration du taux d’inclusion sur les gains en capital applicable à la vente de biens immobiliers qui ne constituent pas une résidence principale, passant de 50 % à 66,67 % sur la portion des gains en capital réalisés au cours d’une année excédant 250 000 $[2]. Au lendemain de cette annonce, le gouvernement du Québec a emboîté le pas en harmonisant son régime fiscal avec Ottawa[3].

« Cette annonce a pris les propriétaires de résidences secondaires de court », indique M. St-Pierre. « Dans la majorité des marchés récréatifs de la province, de nombreux propriétaires se sont questionnés quant à la possible mise en vente de ces biens immobiliers, et nos courtiers ont accompagné leurs clients dans leur analyse financière. Toutefois, le délai entre l’annonce préliminaire et l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation n’a laissé que trop peu de temps aux intéressés pour pouvoir en profiter, puisqu’il aurait fallu que la signature de l’acte de vente se fasse avant le 25 juin. »

À ce jour, bien que la mesure ait été annoncée et que des propositions législatives aient été déposées, la réglementation finale n’a pas encore été adoptée. De nombreux analystes et acteurs du marché immobilier restent attentifs aux développements de ce dossier, surtout dans un contexte où de futures élections fédérales pourraient changer la donne.

« Il est crucial pour les propriétaires de demeurer informés de ces évolutions, car un changement de gouvernement pourrait modifier, voire même annuler la hausse du taux d’inclusion », souligne M. St-Pierre, rappelant que ces décisions pourraient influencer les choix financiers de nombreux Québécois.

Prévisions

Si des taux d’emprunt plus élevés n’ont pas réussi à refroidir la demande immobilière dans les principaux marchés de villégiature, les manœuvres de la Banque du Canada visant à stimuler l’économie en réduisant les taux d’intérêt pourraient provoquer un effet boule de neige sur le plan de l’activité aux abords des sommets skiables du Québec et au-delà.

« Après quatre baisses consécutives du taux directeur de la Banque du Canada, les acheteurs dans les marchés de propriétés récréatives peuvent reprendre leurs démarches, plus confiants que leur situation continuera de s’améliorer », indique M. St-Pierre. « Quoiqu’une flambée des prix n’est pas dans les cartons, on peut facilement imaginer que l’année 2025 connaîtra une ascension supérieure à 2024 des prix des propriétés », avance-t-il.

Selon Royal LePage, le prix d’une maison unifamiliale détachée près des plus importants sommets skiables de la province demeurera à la hausse, augmentant de 6,0 % pour atteindre 552 578 $ au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt à la baisse en 2025.

M. St-Pierre ajoute: « L’augmentation de l’inventaire observée en 2024 devrait se poursuivre en 2025, donnant plus de choix aux acheteurs et augmentant leur pouvoir de négociation. Toutefois, si l’offre reste insuffisante par rapport à la demande dans les endroits convoités, cela pourrait limiter la capacité de l’offre de logements à contenir les hausses de prix », conclut-il.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC 

ANALYSES RÉGIONALES

Mont-Tremblant (Mont-Tremblant, Mont-Blanc, La Conception)

Au cours des neuf premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région du Mont-Tremblant a augmenté de 10,8 % comparativement à la même période en 2023 pour atteindre 576 000 $, les ventes enregistrant une hausse de 5,9 %. Le prix médian d’une copropriété dans la région a quant à lui diminué de 13,1 % au cours de la même période pour atteindre 391 000 $. Les ventes dans ce segment du marché ont augmenté de 2,0 %.

« Les demandes d’information pour des propriétés ont bondi en deuxième moitié d’année à Tremblant, à mesure que la Banque du Canada a ajusté son taux directeur à la baisse. Cependant, ce ravivement de l’intérêt ne s’est pas traduit par une augmentation importante des ventes », explique Corina Enoaie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage. « La majorité des récentes transactions dans la région concerne des propriétés récréatives plutôt que des investissements. Mont-Tremblant demeure un choix de valeur pour les acheteurs locaux et internationaux, d’autant plus que la région est exemptée de l’interdiction d’achat de propriétés résidentielles par des non-Canadiens. »

Mme Enoaie ajoute que la région de Mont-Tremblant s’est rapidement adaptée à l’émergence des plateformes de location à court terme. En tant que destination touristique de renommée internationale, les règles et restrictions concernant la location ont été établies depuis plusieurs années. Cette réglementation, soigneusement élaborée, vise à préserver la qualité de vie locale tout en permettant aux investisseurs de profiter d’un cadre clair et balisé pour la location de propriétés récréatives.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pistes, le seuil de prix minimal actuel est de 1 400 000 $ pour une maison unifamiliale et d’environ 150 000 $ plus taxes, pour une copropriété (condo-hôtel).

Mme Enoaie remarque par ailleurs une augmentation considérable des ventes de propriétés luxueuses dans les environs du Mont-Tremblant. Concernant l’année à venir, elle s’attend à ce que les prix augmentent de façon constante.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région s’appréciera de 8,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC

Mont Saint-Sauveur (Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)

Au cours des neuf premiers mois de l’année, les marchés immobiliers résidentiels à proximité du Mont Saint-Sauveur ont observé un élan positif des ventes et des prix. Dans la région, le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté de 3,4 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 610 000 $. Pendant ce temps, les ventes ont augmenté de 9,3 %. Le prix médian d’une copropriété dans la région a lui aussi enregistré une hausse, grimpant de 17,1 % comparativement aux neuf premiers mois de 2023, pour atteindre 415 000 $; les ventes dans ce segment ont augmenté de 7,6 %.

« La hausse des prix des propriétés unifamiliales dans la région du Mont Saint-Sauveur a été moins forte qu’à pareille date l’an dernier, mais tout de même constante, ce qui démontre que l’attrait envers le marché immobilier des Laurentides n’était pas passager », explique Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Humania E.L. « L’inventaire de propriétés s’est amélioré, ce qui a offert une meilleure expérience d’achat aux acheteurs, tandis que les valeurs des propriétés sont demeurées saines, permettant aux propriétaires de maintenir un portefeuille immobilier en croissance. »

Pour expliquer l’appréciation considérable des prix dans le segment de la copropriété, M. Léger s’en remet principalement à une question d’abordabilité.

« Durant la période de taux d’intérêt plus élevés de 2024, certains aspirants acheteurs ont préféré devenir propriétaires d’une copropriété que d’attendre de pouvoir se permettre une maison unifamiliale, surtout que l’écart entre les deux types de propriétés s’est creusé ces dernières années », note-t-il. « Cela dit, cette demande accrue a forcément mis une pression à la hausse sur les prix des copropriétés. Je dirais aussi qu’à la différence des milieux plus urbains, les unités de copropriété à Saint-Sauveur sont bien localisées, près des services et des pistes, ce qui les rend d’autant plus intéressantes. »

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes à Saint-Sauveur, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 800 000 $ pour une maison unifamiliale et de 600 000 $ pour une copropriété.

« Je vois les efforts de la Banque du Canada pour stimuler l’économie d’un bon œil pour le marché immobilier du nord de Montréal », indique M. Léger. « Je m’attends à un regain additionnel de demande des acheteurs en 2025 qui profiteront d’un meilleur pouvoir d’achat. Cela contribuera à une ascension modérée des prix », dit-il.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région augmentera de 7,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC 

Val Saint-Côme et Mont Garceau (Saint-Côme, Saint-Donat) 

Au cours des neuf premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont Garceau a observé une hausse timide de 2,1 % par rapport à la même période en 2023, passant à 446 000 $, alors que les ventes se sont contractées de 12,9 %.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 400 000 $ pour une maison unifamiliale.

« Les marchés récréatifs d’hiver de Lanaudière sont restés relativement stables en 2024, constate Éric Fugère, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Habitations. « Bien que les conditions hypothécaires se soient améliorées, elles n’ont pas créé de mouvement substantiel sur la demande immobilière. Les acheteurs sont devenus plus exigeants et conséquents dans leurs décisions, surtout si le prix affiché de la propriété qui les intéresse n’est pas aligné à la valeur marchande », ajoute-t-il.

Selon M. Fugère, les activités d’exploration minière dans la région pourraient perturber le marché immobilier de villégiature dans les années à venir si elles obtenaient les approbations environnementales nécessaires pour aller de l’avant.

« À l’heure actuelle, les activités d’exploration minière suscitent énormément d’opposition de la part des citoyens, qui se plaignent de pollution sonore causée par les vas-et-viens des camions et les risques d’impacts environnementaux. Déjà, certains déplorent la contamination potentielle de certains plans d’eau et la destruction de certains milieux humides, ce qui pourrait avoir de sérieux impacts pour les propriétaires et pour l’attrait de la région. Il est essentiel que les communautés puissent préserver leur milieu de vie et que les activités minières se fassent dans le respect sans brimer la vie des citoyens. »

À plus court terme, M. Fugère s’attend à une légère augmentation des prix des propriétés en 2025, tandis que les acheteurs et vendeurs continueront de « jouer du coude » dans leurs négociations.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées sur les marchés de Val-St-Côme et du Mont Garceau augmentera de 3,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC

Bromont, Mont Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford (Orford et Magog)

Des trois régions analysées dans les Cantons-de-l’est, celle de Bromont a connu la plus forte hausse du prix médian des propriétés unifamiliales, grimpant de 13,8 % entre le 1er janvier et le 30 septembre 2024, comparativement à la même période en 2023, pour atteindre 718 000 $. Les ventes dans la région ont diminué de 4,0 % dans le segment. De son côté, la région du Mont Orford a enregistré une hausse modérée de 5,7 % comparativement à la même période en 2023 pour atteindre 539 000 $. Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du site skiable du Mont Sutton a quant à lui glissé de 17,9 % d’une année sur l’autre au cours des neuf premiers mois de l’année pour atteindre 575 000 $, soit une baisse de 125 000 $. Les ventes de maisons unifamiliales détachées dans les régions du Mont Orford et du Mont Sutton ont augmenté respectivement de 13,4 % et de 5,0 %.

Au chapitre de la copropriété, le prix médian près du Mont Orford a observé une croissance de 3,2 %, alors qu’il a subi un important déclin de 14,6 % à Bromont d’une année sur l’autre pour atteindre respectivement 320 000 $ et 474 200 $. Les ventes de copropriétés à Mont Orford ont augmenté de 10,7 %, tandis qu’elles ont reculé de 19,4 % à Bromont.

« Dans les marchés récréatifs d’hiver des Cantons-de-l’Est, la demande a fluctué en marge d’une économie incertaine, mais les prix des propriétés sont demeurés à la hausse dans la majorité des secteurs », affirme Véronique Boucher, courtier immobilier résidentiel chez Royal LePage Au Sommet. « Les premiers acheteurs reviennent doucement sur le marché confiants que les taux d’intérêt continueront à décliner légèrement pour faire place à une meilleure abordabilité immobilière. Les délais de vente s’étaient allongés jusqu’à maintenant, mais les dernières annonces de la Banque du Canada concernant son taux directeur sont encourageantes et l’activité devrait s’accélérer en ce quatrième et dernier trimestre de l’année. »

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 950 000 $ pour une maison unifamiliale à Bromont, tandis qu’il se situe à 800 000 $ au Mont Orford et au Mont Sutton. Une copropriété sur les pistes commence plutôt à un prix de 450 000 $ à Orford et à partir de 550 000 $ à Bromont.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées augmentera de 7,0 % à Bromont, 5,0 % au Mont Sutton et de 4,0 % au Mont Orford au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC

Mont Sainte-Anne (Beaupré, Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)

Dans la région du Mont Sainte-Anne, le prix médian d’une maison unifamiliale a bondi de 13,6 % d’une année sur l’autre pour atteindre 335 000 $; les ventes dans ce segment affichant une hausse de 43,0 %. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a pour sa part diminué de 12,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 220 000 $. Les ventes de copropriétés dans cette région ont suivi les prix, déclinant de 18,3 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le prix d’entrée de gamme atteint environ 530 000 $ pour une maison unifamiliale et près de 400 000 $ pour une copropriété de deux chambres.

Selon Michèle Fournier, courtier immobilier agréée et vice-présidente chez Royal LePage Inter-Québec, l’offre en baisse de copropriétés permettant la location à court terme est l’une des explications concernant la chute des prix et des ventes dans ce segment du marché.

« De plus en plus de syndicats de copropriété limitent les droits des locataires qui logent dans les locations à court terme du Mont Sainte-Anne », a indiqué Mme Fournier. « Certains vont même jusqu’à interdire les séjours de moins de 30 jours, tandis que d’autres limitent l’accès aux installations communes comme les piscines aux propriétaires occupants, afin d’empêcher que les locataires à court terme dérangent la qualité de vie des autres propriétaires. Ces restrictions contribuent à diminuer l’offre de propriétés de type Airbnb dans la région, ce qui peut avoir une incidence importante sur les ventes et les prix. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales détachées aux abords du Mont Sainte-Anne augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC 

Stoneham/Lac-Beauport (Stoneham-et-Tewkesbury, Lac Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport)

Au cours des neuf premiers mois de l’année, la région skiable de Stoneham – Lac-Beauport a connu la plus forte hausse du prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la province de Québec, grimpant de 20,9 % d’une année sur l’autre pour atteindre 555 000 $. Les ventes ont par ailleurs augmenté de 14,4 % au cours de la même période.

« Avec un inventaire relativement stable de propriétés à vendre, la région skiable de Stoneham/Lac-Beauport a observé une hausse considérable du prix des résidences unifamiliales cette année », explique Michèle Fournier, courtier immobilier agréée et vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. « Par ailleurs, la région accueille de plus de plus de professionnels cherchant à s’y établir de façon permanente ce qui contribue à une forte demande immobilière. »

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 600 000 $ pour une maison unifamiliale détachée.

Mme Fournier s’attend à ce que le déclin des taux d’intérêt contribue à une appréciation des prix en 2025, tandis que les consommateurs verront leur pouvoir d’achat grandir.

« Pour une portion relativement importante de la population, plus la capacité financière augmente et plus l’envie de s’en permettre plus croît. D’une part, les acheteurs qui restaient à l’écart y verront l’occasion de reprendre leurs démarches. D’autre part, les propriétaires existants pourraient être tentés de faire une mise à niveau en déménageant dans une propriété qui offre plus d’espace et une meilleure qualité de vie. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport augmentera de 10,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC

Massif de Charlevoix (Charlevoix-ouest) (Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain)

Au cours des neuf premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Massif de Charlevoix a glissé de 17,9 %, par rapport à l’année précédente, pour atteindre 327 500 $, alors que les ventes ont augmenté de 12,1 % au cours de la même période. Il s’agit d’un important contraste comparativement à la hausse marquée des prix observée en 2023.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale.

« La période de taux d’intérêt plus élevés a fait reculer les prix dans la région de Charlevoix-ouest alors que les vendeurs s’étaient accrochés à des valeurs marchandes plus élevées de l’ère pandémique », rapporte Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir. « Cela a donné lieu à des ajustements de prix et à plus de négociation entre vendeurs et acheteurs cette année. »

M. Lavoie s’attend toutefois à une période transactionnelle plus dynamique qui donnera lieu à une stabilisation des prix au cours des mois à venir.

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales détachées augmentera de 3,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC 

Mont Grand Fonds (Charlevoix-est) (La Malbaie, Clermont, Saint-Siméon, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, Sainte-Irénée, Baie Sainte-Catherine)

Au cours des neuf premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Mont Grand Fonds de Charlevoix a augmenté de 5,9 %, par rapport à l’année précédente, pour atteindre 250 000 $. Les ventes ont également observé une hausse au cours de la même période, augmentant de 2,2 %.

« Les investissements à venir dans la municipalité de Charlevoix-est devraient stimuler l’activité et les prix des propriétés au cours de l’année à venir », fait remarquer Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Blanc & Noir. « La construction d’un nouvel hôpital, qui contribuera à créer de nouveaux emplois, combiné à des investissements immobiliers dans la région, sont parmi les facteurs de demande immobilière qui contribueront à pousser les prix modérément à la hausse en 2025. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales dans les marchés voisins du Mont Grand Fonds augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver (Province de Québec): rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2024-QC

Actifs médias de Royal LePage 

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage

Le Rapport 2024 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 10 régions de ski populaires du Québec. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées par l’entremise de Centris et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre en 2024 et pour la même période en 2023. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant les types d’habitation standards à l’étude dans le rapport. Les données relatives aux prix de 2023 peuvent varier par rapport au Rapport 2023 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver en raison de la mise à jour des données de transactions par les chambres immobilières locales et de la modification de la période étudiée.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMC de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD Inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD Inc.

Contact média:

Jillianne Gignac
Hill & Knowlton pour le compte de Royal LePage
Jillianne.Gignac@hillandknowlton.com
514 929-6170

 


[1] Le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2024 de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 10 régions de ski populaires du Québec. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées et analysées par Royal LePage, par l’entremise de Centris, pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre en 2024 et pour la même période en 2023. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant les types d’habitation standards à l’étude dans le rapport. Les données relatives aux prix de 2023 peuvent varier par rapport au Rapport 2023 de Royal LePage sur les propriétés récréatives en raison de la mise à jour des données de transactions par les chambres immobilières locales.

[2] Gouvernement du Canada – Budget 2024: Chapitre 8 : L’équité fiscale pour chaque génération, 16 avril 2024

[3] Gouvernement du Québec – Le gouvernement harmonise le régime fiscal québécois avec certaines mesures fédérales, 18 avril 2024