Prévisions de Royal LePage revues à la baisse: Le prix national de l’agrégat des propriétés devrait terminer l’année légèrement sous les seuils de 2021, après avoir enregistré un déclin trimestriel au 3e trimestre de 2022 dans la majorité des marchés au pays
Le prix de l’agrégat national des propriétés affiche un deuxième déclin trimestriel consécutif lors du troisième trimestre de 2022
Faits saillants:
- Le prix de l’agrégat national des propriétés s’est accru de 3,3 % d’une année sur l’autre au 3e trimestre de 2022, tandis qu’il a diminué de 4,9 % sur une base trimestrielle
- Les prix des propriétés au Canada demeurent bien au-dessus des niveaux prépandémiques; le prix de l’agrégat des propriétés ce trimestre a respectivement augmenté de 25,4 % et de 21,5 % comparativement à la même période en 2020 et en 2019
- Selon Royal LePage, le prix de l’agrégat des propriétés à l’échelle nationale devrait conclure l’année à -0,5 %, renonçant aux gains réalisés au début de 2022
- 58 des 62 marchés régionaux à l’étude ont affiché une diminution trimestrielle des prix de l’agrégat lors du 3e trimestre de 2022
- Le marché immobilier de la région du Grand Montréal enregistre une première baisse trimestrielle des prix des propriétés en plus de cinq ans, suivant la tendance établie par les grandes régions de Toronto et de Vancouver lors du 2e trimestre de 2022
- Les principaux marchés du Canada atlantique et des Prairies affichent une diminution trimestrielle modeste des prix au 3e trimestre; Calgary et Edmonton s’en sortent mieux que d’autres villes voisines
TORONTO, le 13 octobre 2022 – D’après l’Étude sur le prix des maisons publiée aujourd’hui, le prix de l’agrégat[1] d’une propriété au Canada a observé une hausse de 3,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 774 900 $ lors du troisième trimestre de 2022. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété à l’échelle nationale a diminué de 4,9 %, enregistrant la deuxième baisse trimestrielle consécutive et reflétant un assouplissement continu des prix des propriétés à travers le pays. Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada diminuera de 0,5 % au quatrième trimestre de 2022, comparativement à la même période l’année précédente. La prévision a été révisée à la baisse par rapport au trimestre précédent, reflétant un adoucissement ou une modeste diminution anticipée des prix jusqu’à la fin de l’année, et suivant un recul trimestriel des prix dans la majorité des marchés canadiens au troisième trimestre de 2022. Parmi les 62 marchés régionaux étudiés, seuls quatre ont affiché une hausse trimestrielle du prix de l’agrégat au troisième trimestre, soit, St-Jean-de-Terre-Neuve, Charlottetown, la Rive-Sud de Montréal et Saskatoon.
« Le mois de septembre n’a pas apporté le regain saisonnier habituel de transactions immobilières, signe que le marché du logement au pays continue de s’ajuster aux coûts plus élevés d’emprunt », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Comme les prix des maisons suivent les tendances transactionnelles, nous continuerons d’observer un assouplissement des prix dans les derniers mois de l’année. Nos prévisions ajustées montrent qu’à l’échelle nationale, les prix des propriétés à la fin de 2022 seront à peine inférieurs à la même période en 2021, effaçant les gains enregistrés au premier trimestre de 2022. »
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés, sur le plan national et dans 62 des plus grands marchés immobiliers du pays. En examinant le marché par type de propriété, on constate à l’échelle nationale que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 806 100 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 6,1 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 566 100 $. Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par la société sœur de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation immobilière canadienne de premier plan.
Au troisième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada a enregistré une hausse de 25,4 % par rapport à la même période en 2020, et de 21,5 % par rapport à 2019.
« Les ventes de propriétés ont chuté, en réponse à l’incertitude économique et à l’ascension des taux d’intérêt, mais il en va de même pour le nombre de propriétés disponibles à l’achat. Tandis que la demande et l’offre diminuent en tandem, la pression à la baisse sur les prix est restreinte, de sorte que la valeur des propriétés canadiennes devrait terminer l’année bien au-dessus des niveaux prépandémiques, conservant la majeure partie des bénéfices réalisés durant le boum immobilier de 2020 et de 2021 », a dit M. Soper.
Pour la première fois en plus de cinq ans, le marché immobilier de la région du Grand Montréal a affiché un déclin du prix de l’agrégat sur une base trimestrielle, diminuant de 5,3 % au troisième trimestre de 2022. La région a ainsi emboîté le pas aux grandes régions de Toronto et de Vancouver qui avaient enregistré des baisses semblables des prix lors du deuxième trimestre.
« Bien que le marché immobilier du Grand Montréal se soit montré plus résilient que les deux autres plus grands centres urbains du pays au printemps, la région a observé un affaiblissement important des ventes au courant de l’été, tandis que la demande des acheteurs s’est atténuée en réponse aux hausses subséquentes des taux d’intérêt. Le rythme de l’activité immobilière dans les principaux centres urbains du pays demeure restreint tandis que les décideurs politiques à travers le monde tentent de s’attaquer à l’inflation », a dit M. Soper.
Les grandes villes des Prairies et du Canada atlantique ont aussi commencé à afficher un recul des prix lors du troisième trimestre, quoique Calgary et Edmonton aient enregistré des baisses plus modérées, étant donné leur abordabilité relative et à la forte migration interprovinciale.
Tandis que de nombreux acheteurs potentiels restent sur la touche, le nombre de transactions s’est affaibli à travers le pays, comme le démontre la baisse de demandes d’évaluations immobilières en 2022. Selon RPS Solutions pour propriétés résidentielles, les demandes d’évaluations immobilières étaient en baisse de 16 % d’une année sur l’autre pour le mois de septembre, et en baisse de 7 % depuis le début de 2022, indiquant la diminution du nombre de propriétés qui changent de mains. M. Soper met toutefois en garde qu’un déluge d’acheteurs reviendra bientôt sur le marché lorsque la confiance des consommateurs sera rétablie.
« Bien que les niveaux de ventes soient bien en-deçà du sommet atteint durant la pandémie, de nombreux acheteurs demeurent actifs dans le marché actuel. Certains sont pressés de transiger avant que leur préqualification hypothécaire n’expire, d’autres sont encouragés par un rare déclin des prix des maisons, le fait que les guerres d’enchères ne soient plus la norme et la possibilité d’inclure des conditions dans leurs promesses d’achat », a-t-il ajouté. « Au moment où nous obtiendrons un premier signe que les taux d’intérêt auront terminé leur ascension et que les prix des maisons se seront stabilisés, je m’attends à une croissance importante d’acheteurs faisant leur entrée sur le marché, considérant que les besoins en matière de logement n’ont pas diminué. Et, de manière regrettable, le Canada continue de souffrir d’une pénurie sévère d’habitations. »
Un récent sondage de Royal LePage révélait que près d’un Canadien sur cinq (19 %) a dû remettre à plus tard l’achat d’une propriété ou réduit l’importance accordée à un tel projet cette année, à cause de la hausse du coût de la vie, incluant des taux d’intérêt plus élevés et l’inflation. Cette proportion passe à 29 % auprès des Canadiens âgés de 18 à 34 ans. Dans l’ensemble, de ceux qui ont dit qu’ils avaient modifié leurs plans d’achat, 40 % disent qu’ils prévoient encore d’acheter, mais à une date ultérieure.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
SURVOL PAR RÉGION
Région du Grand Montréal
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 7,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 554 800 $ au troisième trimestre de 2022, mais diminué de 5,3 % entre le deuxième et le troisième trimestre de 2022, pour la première fois en plus de cinq ans.
En examinant le marché par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 8,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 621 400 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a pour sa part affiché une hausse de 5,4 % d’une année sur l’autre pour atteindre 432 600 $.
« Le marché immobilier du Grand Montréal est visiblement entré dans une correction trimestrielle des prix entre le deuxième et le troisième trimestre, accusant un léger retard sur les deux autres grandes métropoles canadiennes », confirme Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Tendance à Montréal. « Les prix de vente demeurent encore supérieurs à ceux de 2021, mais tendent vers une stabilisation sur une base annuelle, tandis que les conditions du marché reviennent à l’équilibre. »
Dans le centre de Montréal, le prix de l’agrégat d’une propriété est demeuré stable, augmentant de 0,8 % d’une année sur l’autre au troisième trimestre de 2022, pour atteindre 653 800 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a fléchi de 7,8 % d’une année sur l’autre pour toucher 977 800 $, une baisse qui reflète une hausse d’inventaire de propriétés à vendre et une diminution de la demande lors du troisième trimestre. Le prix médian d’un appartement en copropriété a pour sa part augmenté de 1,7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 510 800 $.
« Cette correction modeste des prix de l’immobilier était inévitable et offrira un peu d’air aux acheteurs, mais pourrait être de courte durée, si les fondamentaux économiques et le climat de politique mondiale se maintiennent. Bien que les prix diminuent, la demande n’a pas pour autant disparu », a dit M. Lefrançois. « Au contraire, de nombreuses cohortes d’acheteurs, notamment ceux qui convoitent l’achat d’une première propriété, restent aux aguets afin de saisir l’occasion lorsque les prix auront suffisamment diminué pour s’harmoniser à leur capacité financière récemment altérée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Si les prix sont appelés à se corriger, rien n’indique toutefois que les taux d’intérêt diminueront à court terme, ce qui annulera pour plusieurs la brèche d’accessibilité au marché. »
Selon M. Lefrançois, bien que le temps des aubaines soit loin d’être arrivé, la période actuelle offre une négociation considérablement plus équitable.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 2,5 % lors du quatrième trimestre de 2022, comparativement au même trimestre de l’année précédente. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Région du Grand Toronto
Le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Toronto a enregistré une hausse de 2,1 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 1 098 100 $ au troisième trimestre de 2022, mais fléchi de 5,9 % sur une base trimestrielle. Il s’agit d’une deuxième baisse trimestrielle consécutive des prix dans la région.
En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 0,6 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 344 700 $ après les hausses de prix record observées en 2021. En parallèle, le prix médian d’une copropriété a enregistré une hausse de 8,7 % comparativement à la même période l’an dernier pour atteindre 701 300 $ au troisième trimestre de 2022.
« L’activité sur le marché du logement a ralenti au cours de l’été dans la région du Grand Toronto, de nombreux acheteurs et vendeurs choisissant de rester sur la touche. Notons cependant que quoique le prix des maisons ait poursuivi sa baisse au troisième trimestre, une hausse modérée de la demande est prévue pour l’automne. En effet, les acheteurs potentiels ayant négocié un taux hypothécaire sont désireux de mettre la main sur une propriété avant son échéance, redoutant une nouvelle hausse des taux d’intérêt », explique Karen Yolevski, chef des opérations, Royal LePage Real Estate Services Ltd.
Le prix de l’agrégat dans la Ville de Toronto a augmenté de 1,5 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 1 127 300 $ au troisième trimestre de 2022. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 0,8 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1 554 600 $, tandis que celui d’une copropriété a augmenté de 3,0 % d’une année sur l’autre pour se fixer à 708 400 $.
« La Ville de Toronto est composée de plusieurs micromarchés immobiliers différents. Comme la demande des acheteurs est diversifiée, les tendances peuvent varier d’un quartier à l’autre. Dans les secteurs où l’inventaire est faible, les propriétés inscrites au juste prix continuent à attirer des scénarios d’offres multiples. Certains investisseurs désirent profiter des prix plus alléchants, tandis que bon nombre de premiers acheteurs ont mis leur projet de devenir propriétaires sur la glace pour le moment, ce qui engendre une flambée de la demande sur le marché locatif, où l’on constate une hausse des prix vertigineuse depuis plusieurs mois. »
Mme Yolevski s’attend à ce que le prix des propriétés se stabilise au cours des derniers mois de 2022.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Toronto diminuera de 3,5 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Région du Grand Vancouver
Le prix de l’agrégat des propriétés du Grand Vancouver a enregistré une hausse de 2,4 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 1 250 200 $ au troisième trimestre de 2022, mais fléchi de 4,7 % sur une base trimestrielle. Il s’agit d’une deuxième baisse trimestrielle consécutive des prix dans la région.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 3,6 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 1 710 600 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 7,0 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 745 900 $.
« Malgré un fléchissement des prix, de nombreux acheteurs attendent toujours prudemment à l’écart tandis qu’ils réévaluent leur budget et anticipent d’autres baisses de prix à venir. Dans le Grand Vancouver, l’activité immobilière demeure bien en deçà des niveaux observés au cours du boum immobilier causé par la pandémie », remarque Randy Ryalls, directeur général de l’agence Royal LePage Sterling Realty.
M. Ryalls estime que la plus grande part de la correction des prix a déjà eu lieu et s’attend à ce qu’ils se stabilisent pour le reste de 2022.
« Les concepts de base de l’offre et de la demande valent toujours : l’inventaire est remarquablement bas, tandis que la demande demeure vigoureuse, quoique stagnante, en raison de l’immigration et de la migration interprovinciale. Les nouvelles inscriptions n’affluent pas sur le marché, ce qui indique que les vendeurs aussi préfèrent attendre et tenter de jauger le meilleur moment pour mettre leur propriété sur le marché. »
Le prix de l’agrégat dans la Ville de Vancouver a augmenté de 4,1 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 1 381 500 $ au troisième trimestre de 2022. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,2 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 2 477 100 $, tandis que celui d’une copropriété a augmenté de 4,0 % pour se fixer à 797 200 $.
« La confiance des consommateurs et le comportement des acheteurs ont une grande influence sur le marché. La concurrence étant beaucoup moins intense que plus tôt cette année, les acheteurs sont en mesure de prendre leur temps. Lorsqu’ils déposent une offre d’achat, ils n’ont pas peur d’inclure des conditions et d’aller sous le prix demandé, même dans les scénarios d’offres multiples, qui sont moins fréquents, mais toujours présents », note M. Ryalls.
M. Ryalls s’attend à ce que le ralentissement de l’activité persiste pendant les mois hivernaux et prévoit que l’inventaire diminuera considérablement au quatrième trimestre ainsi que dans la première portion de la nouvelle année.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés du Grand Vancouver connaîtra une baisse de 0,5 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Ottawa
Le prix de l’agrégat dans la région d’Ottawa a augmenté de 2,7 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 744 500 $ au troisième trimestre de 2022, mais diminué de 7,0 % sur une base trimestrielle. Il s’agit d’une deuxième baisse trimestrielle consécutive des prix dans la région.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale est demeuré stable, augmentant de 0,2 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 858 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 5,4 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 392 300 $.
« Malgré la baisse des prix observée au cours de l’été, le marché immobilier automnal d’Ottawa tend vers des conditions plus stables alors que de nouvelles inscriptions font grimper l’inventaire de propriétés disponibles. Nous continuons d’observer une forte demande des acheteurs dans la région – même si elle est inférieure aux sommets historiques de l’an dernier – et une offre insuffisante pour passer pleinement à un marché équilibré », rapporte Jason Ralph, dirigeant d’agence chez Royal LePage Team Realty. « La hausse des taux d’intérêt ne freine pas les ardeurs de bon nombre d’acheteurs qui souhaitent acquérir une propriété cette année. Ainsi, sans une augmentation importante de l’inventaire, il est peu probable que nous assistions à un retour à un marché parfaitement équilibré. »
M. Ralph souligne que les hausses des taux d’intérêt et l’inflation ont atténué la concurrence, mais que les propriétés situées dans les quartiers les plus recherchés, lorsqu’elles sont inscrites au juste prix, peuvent encore produire des scénarios d’offres multiples.
« Quoique la demande demeure forte dans certaines parties de la région, les acheteurs peuvent actuellement être plus sélectifs au moment de faire leur achat et accompagner leurs promesses d’achat de conditions. Ceux qui sont en mesure d’acheter se sentent pressés d’agir avant une nouvelle hausse des taux hypothécaires. »
M. Ralph s’attend à ce que l’activité demeure saine sur le marché immobilier résidentiel d’Ottawa pour le reste de l’année et prévoit un retour aux tendances saisonnières prépandémiques en 2023, la faiblesse de l’offre continuant de poser un défi.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés d’Ottawa connaîtra une hausse de 0,5 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Calgary
Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région de Calgary a augmenté de 6,5 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 609 500 $ au troisième trimestre de 2022. Il s’agit de la première fois depuis le quatrième trimestre de 2020 que l’on observe un déclin par rapport au trimestre précédent. En effet, le prix de l’agrégat a diminué de 1,1 % lors du troisième trimestre de 2022, comparativement au deuxième trimestre.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 8,6 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 699 100 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 3,8 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 234 400 $.
« Le marché de Calgary tend à s’équilibrer : la concurrence faiblit et les scénarios d’offres multiples sont moins fréquents. Les acheteurs se sentent moins pressés de conclure une transaction comparativement à la première portion de l’année. Ils peuvent être plus sélectifs et ajouter de nouveau des conditions à leurs offres », explique Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire de l’agence Royal LePage Benchmark.
Mme Lyall ajoute que la demande pour les maisons unifamiliales demeure forte, et ce, malgré un ralentissement général de l’activité sur le marché au cours du dernier trimestre.
« La demande dans la région est largement alimentée par les acheteurs provenant de l’extérieur de la province, qui sont attirés par le coût relativement abordable des propriétés et la qualité de vie offerte à Calgary. Des gens de partout au pays choisissent de s’installer dans la région, qui jouit d’un marché de l’emploi florissant, d’une économie solide et de ressources précieuses pour les entreprises et les entrepreneurs, tout en étant vue comme un endroit idéal pour élever une famille », ajoute Mme Lyall. « Les acheteurs de propriétés de qualité supérieure libèrent des propriétés particulièrement bienvenues dans le segment inférieur du marché. »
Comme les prix des maisons détachées sont à la hausse et que l’inventaire est limité dans ce segment du marché, les ventes de copropriétés augmentent à Calgary.
« Beaucoup d’acheteurs optent pour un appartement en copropriété afin de s’établir sur le marché et de se constituer un capital. Ils sont impatients de conclure une transaction avant toute nouvelle hausse des taux d’intérêt », ajoute Mme Lyall.
Mme Lyall s’attend à ce que le marché profite de conditions équilibrées pour le reste de l’année, pourvu que l’inventaire demeure stable.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Calgary connaîtra une hausse de 4,0 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Edmonton
Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région d’Edmonton a augmenté de 3,2 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 445 400 $ au troisième trimestre de 2022. Bien que le prix des propriétés poursuive sa croissance par rapport à l’année précédente, le prix de l’agrégat des propriétés à Edmonton a diminué de 3,0 % sur une base trimestrielle, lors du troisième trimestre.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 2,6 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 482 800 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 6,0 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 206 300 $.
« Le marché du logement d’Edmonton tend à s’équilibrer, compte tenu de la concurrence moindre et du déclin des scénarios d’offres multiples », souligne Tom Shearer, dirigeant-propriétaire de l’agence Royal LePage Noralta Real Estate. « Malgré le nombre modeste d’inscriptions, la demande a fléchi. Les acheteurs voient leurs besoins comblés, ce qui représente une tendance positive par rapport à celle constatée au dernier trimestre. »
M. Shearer mentionne que l’atténuation de la concurrence allège la pression exercée sur les acheteurs en vue de conclure rapidement une transaction.
« Comparativement à la conjoncture effervescente du marché que l’on a vécue plus tôt cette année, les acheteurs potentiels peuvent désormais examiner les possibilités qui s’offrent à eux et se donner le temps de réfléchir avant de prendre une décision. En outre, ils disposent d’une plus grande marge de manœuvre pour assortir leurs offres de conditions que lors des trimestres précédents », renchérit-il.
M. Shearer ajoute que les acheteurs d’une première propriété accaparent le marché, car ils souhaitent ardemment faire leur entrée sur le marché immobilier.
« Sachant qu’il s’agit d’un investissement fructueux à long terme qui les aidera à se constituer un patrimoine, de nombreux premiers acheteurs tiennent à conclure une transaction. En dépit de l’inflation élevée et la hausse des taux d’emprunt, les gens croient fermement que l’accession à la propriété consiste en un investissement judicieux garant d’avenir », enchaîne-t-il.
Selon M. Shearer, le marché immobilier d’Edmonton devrait rester stable jusqu’à la fin de l’année et la concurrence devrait s’accroître au printemps.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés d’Edmonton connaîtra une hausse de 4,0 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Halifax
Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région d’Halifax a augmenté de 4,8 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 490 600 $ au troisième trimestre de 2022. Il s’agit d’une première baisse trimestrielle des prix depuis le quatrième trimestre de 2020. En effet, le prix de l’agrégat a diminué de 6,7 % au troisième trimestre de 2022, comparativement au trimestre précédent.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 3,6 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 554 100 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 6,6 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 410 900 $.
« Les ventes ont poursuivi leur ralentissement au cours de la seconde moitié du deuxième trimestre, alors que les acheteurs se faisaient plus timides, réévaluant leur situation financière et tentant de choisir le moment le plus favorable pour conclure une transaction. Je m’attends à ce que cette tendance demeure tout au long de l’automne, de même qu’à ce que la demande soit inférieure à la normale prépandémique pour cette période de l’année, en raison des taux d’intérêt élevés, de l’inflation, de l’épuisement du marché et d’une baisse de la confiance des consommateurs », prédit Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire de l’agence Royal LePage Atlantic.
Ce dernier note que les acheteurs ne sont pas les seuls à se tenir à l’écart.
« De nombreux vendeurs attendent eux aussi de voir de quelle façon le marché évoluera, ce qui réduit l’inventaire pour les acheteurs qui souhaitent réaliser des transactions, note M. Honsberger. Nous assistons encore à une certaine concurrence dans le centre-ville d’Halifax. Durant les différents confinements, les acheteurs se sont tournés en masse vers les grandes propriétés de banlieue. Aujourd’hui, nous assistons à un retour de la demande pour le centre-ville, alors que les Canadiens renouent avec les activités sociales normales et le travail au bureau. »
M. Honsberger s’attend à ce que les prix des propriétés demeurent stables pour le reste de l’exercice et à ce que la demande augmente au printemps 2023.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Halifax connaîtra une hausse de 1,0 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Winnipeg
Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région de Winnipeg a augmenté de 6,1 % par rapport à la même période de l’année précédente pour se chiffrer à 372 600 $ au troisième trimestre de 2022. Bien que le prix des propriétés poursuive sa croissance par rapport à l’année précédente, le prix de l’agrégat des propriétés à Winnipeg a diminué de 5,1 % sur une base trimestrielle.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 4,6 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 407 700 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 4,5 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 253 400 $.
« L’augmentation rapide des taux d’intérêt au cours des six derniers mois a entraîné un fléchissement de la demande ainsi qu’un léger recul du prix des propriétés. Bref, nous sommes loin d’avoir connu une baisse comparable à l’augmentation des prix observée pendant l’effervescence du marché immobilier lors de la pandémie », révèle Michael Froese, courtier immobilier et directeur de l’agence Royal LePage Prime Real Estate. « Le marché immobilier de Winnipeg a connu un essoufflement graduel de l’activité. Nous constatons actuellement un ralentissement, ce qui annonce le retour des tendances saisonnières habituelles cet automne. »
M. Froese précise que malgré l’arrivée continue d’inscriptions sur le marché, l’offre de logements disponibles demeure largement inférieure à celle d’avant la pandémie.
« La pénurie d’inscriptions, attribuable à la forte augmentation des ventes au cours des deux dernières années, n’a pas été résorbée. En dépit du léger amenuisement de la demande, un important manque de logements se fait sentir dans la région », poursuit-il. « Les propriétés recherchées affichées à un prix intéressant suscitent toujours des offres multiples et environ une résidence sur quatre se vend encore au-dessus du prix demandé. Les acheteurs toujours en quête d’une propriété sur le marché actuel concilient leurs attentes, leur budget et leur nouvelle situation financière. De plus, ils souhaitent faire l’acquisition d’une propriété avant l’échéance du taux d’intérêt de leur prêt préalablement approuvé. »
M. Froese s’attend à une reprise normale saisonnière des activités sur le marché au cours des prochains mois et au printemps.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés à Winnipeg connaîtra une hausse de 3,0 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
Regina
Le prix de l’agrégat dans la région de Regina a augmenté de 5,1 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 370 000 $ au troisième trimestre de 2022. Il s’agit d’une première baisse trimestrielle des prix depuis le troisième trimestre de 2019. En effet, le prix de l’agrégat a diminué de 1,5 % comparativement au deuxième trimestre de 2022.
En examinant le marché par type de propriété, on observe que le prix médian d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 5,1 % comparativement à la même période de l’année précédente pour grimper à 400 400 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 6,7 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 212 200 $.
« La hausse des taux d’intérêt a contribué à un ralentissement sur le marché immobilier de Regina au cours du dernier trimestre de 2022 comparativement au début de l’année, où les conditions favorisaient les acheteurs », constate Mike Duggleby, dirigeant-propriétaire de l’agence Royal LePage Regina Realty. « Quoique le niveau de l’inventaire soit toujours en voie de se redresser dans le segment des propriétés d’entrée de gamme, les acheteurs ont maintenant plus de latitude pour explorer leurs options, la concurrence se faisant moins féroce et les scénarios d’offres multiples plus rares. »
M. Duggleby remarque que la hausse des taux hypothécaires et l’inflation sont deux facteurs contribuant au ralentissement de l’activité, alors que de nombreux acheteurs attendent de voir de quelle façon le marché évoluera avant d’y faire leur entrée ou de se mettre en quête d’une nouvelle propriété.
« Bon nombre d’acheteurs potentiels prennent un peu de recul pour évaluer leur situation financière avant de déterminer si le moment est bien choisi pour acquérir une propriété. Nous constatons par conséquent une baisse de la demande du côté des propriétés d’entrée de gamme, les acheteurs d’une première maison se trouvant exclus du marché en raison des taux d’intérêt élevés. Les personnes motivées à acheter doivent donc faire des compromis relativement au type de propriété ou au secteur. »
M. Duggleby s’attend à ce que l’inflation ait une forte influence sur le nombre de transactions et prévoit un retour aux conditions habituelles du marché lorsque le prix des biens de consommation retombera.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Regina connaîtra une hausse de 2,0 % au quatrième trimestre de 2022 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures ont été révisées à la baisse pour tenir compte des conditions actuelles du marché.
Tableau des prix – 3e trimestre 2022: rlp.ca/T3-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022: rlp.ca/T3-2022-previsions
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L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 62 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
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[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.