Le prix médian des maisons au Canada affiche une augmentation de 6,2 % sur 12 mois malgré les corrections immobilières dans la région du Grand Toronto et dans le Grand Vancouver
- Sur une base trimestrielle, les prix des propriétés dans la moitié des principaux marchés ont légèrement diminué
- Selon la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, la valeur des appartements en copropriété continue de croître au rythme le plus rapide de tous les types d’habitation
TORONTO, le 13 avril 2018 — Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage[1] publiée aujourd’hui, l’appréciation du prix des maisons au Canada a été plus faible au cours des trois premiers mois de 2018 comparativement à la même période en 2017. D’un trimestre à l’autre, les prix des propriétés de nombreux marchés nationaux sont demeurés relativement stables, tandis qu’environ la moitié des marchés étudiés par Royal LePage affichaient de légères baisses. Cette tendance était plus répandue dans la région du Grand Toronto et, dans une moindre mesure, dans le segment des maisons unifamiliales du Grand Vancouver. L’érosion graduelle de l’accessibilité et l’incidence des mesures gouvernementales restreignant le financement hypothécaire ont mené à une baisse de la demande et à l’affaiblissement de l’appréciation du prix des maisons à travers le pays. Alors que le marché du printemps a connu un départ plus lent en 2018 dans la région du Grand Toronto et du Grand Vancouver, on anticipe un retour à des niveaux d’activité immobilière plus réguliers d’ici la deuxième moitié de l’année.
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage[2], qui s’appuie sur les données relatives à l’indice de prix des propriétés dans 63 des plus grands marchés immobiliers au pays, a montré que le prix d’une maison au Canada a augmenté de 6,2 pour cent sur 12 mois pour atteindre 605 512 $ au premier trimestre de 2018. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 5,7 pour cent sur 12 mois pour grimper à 715 726 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 4,5 pour cent pour se chiffrer à 501 985 $. Les appartements en copropriété ont encore une fois connu la plus forte hausse de prix parmi les types d’habitation étudiés, augmentant de 10,3 pour cent pour atteindre 418 245 $, découlant des gains considérables sur 12 mois dans les plus grands marchés immobiliers du pays.
Le Grand Vancouver a observé les plus importantes augmentations de prix des copropriétés parmi les principales régions métropolitaines du Canada, affichant une hausse de 19,8 pour cent pour atteindre un prix médian de 668 342 $, tandis que plusieurs banlieues, notamment North Vancouver, Burnaby, Coquitlam, Langley, Richmond et Surrey, ont franchi la barre des 20 pour cent en gains annualisés. Dans la région du Grand Toronto, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 11,9 pour cent sur 12 mois pour se hisser à 471 854 $ au premier trimestre, tandis que les prix d’un trimestre à l’autre sont demeurés relativement stables diminuant de 1,3 pour cent. En revanche, le prix médian d’une maison à deux étages dans la région du Grand Toronto a augmenté de 1,8 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 939 610 $ et s’est déprécié de 2,4 pour cent trimestre après trimestre, tandis que celui d’une maison de plain-pied s’est apprécié de 1,1 pour cent sur 12 mois et a baissé de 2,1 pour cent sur une base trimestrielle pour atteindre 788 501 $. S’opposant à cette tendance, les copropriétés dans la région du Grand Montréal ont pris de la valeur à un rythme deux fois moins rapide que pour les maisons à deux étages, augmentant de 3,5 pour cent pour se chiffrer à 314 554 $ sur 12 mois par rapport à 8,3 pour cent pour atteindre 492 751 $, respectivement, en raison du prix abordable des maisons à deux étages dans la région.
« Nous connaissons actuellement une correction immobilière généralisée au Canada, laquelle a été déclenchée par l’intervention fédérale et provinciale », affirme Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les fortes appréciations des prix observées durant la première moitié de 2017 masquent certains mouvements du marché lorsque comparées aux tendances de la valeur marchande sur une base annuelle. Comme c’est la norme dans notre immense pays, les thèmes régionaux varient, alors que les marchés abordables dont l’économie continue de croître connaissent moins de changements que ceux où les prix explosent. Les législateurs étaient d’abord préoccupés par le marché de la région du Grand Toronto, et c’est justement là que nous voyons se manifester les mouvements les plus prononcés à court terme. »
Les nouvelles règles en matière de crédit hypothécaire du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sont entrées en vigueur en janvier 2018. Elles incluent notamment la simulation de crise du financement hypothécaire pour les emprunteurs de prêts non assurés, visant à ce que les acheteurs de maison soient en mesure de résister à une augmentation des versements hypothécaires causés par une hausse des taux d’intérêt. Au début du trimestre, les niveaux d’activités de vente ont chuté sur les plans national et régional sur 12 mois, en partie à cause d’un volume plus élevé de transactions à la fin de 2017, alors que les acheteurs ont cherché à consolider leur pouvoir d’achat avant l’entrée en vigueur des nouvelles règles. Comme Royal LePage l’avait prévu dans son Étude sur les prévisions du marché de décembre 2017, les nouvelles mesures ont ralenti le marché immobilier depuis le début de l’année, dû au fait que les acheteurs potentiels ont ajusté leurs attentes et adopté une approche attentiste. Dans la région du Grand Toronto, cette situation a quelque peu prolongé les tendances du marché à la baisse dans les segments des maisons unifamiliales, surtout dans les banlieues environnantes, lesquelles avaient assisté auparavant aux taux d’appréciation les plus élevés dans la région.
« La combinaison de la diminution de logements abordables et de l’intervention de l’État a dans la plupart des cas neutralisé l’explosion des prix des propriétés dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto, par rapport aux sommets vertigineux observés au cours des périodes récentes. Cependant, les acheteurs qui espèrent que ce ralentissement se matérialise en baisses de prix des propriétés d’une année à l’autre ne devraient pas se faire d’illusions, a indiqué Phil Soper. La demande d’habitation est si forte que le niveau d’appréciation des prix devrait reprendre au cours de la deuxième moitié de 2018. »
Des faibles taux d’intérêt à une solide création d’emplois, les conditions fondamentales pour soutenir un marché de l’habitation dynamique restent toujours en place. L’économie canadienne repose actuellement sur des bases solides, à tel point que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a récemment rétabli sa projection de croissance canadienne à la hausse pour 2018. L’année dernière, l’économie canadienne a progressé d’environ 3,0 pour cent, ce qui en fait le pays avec le rythme de croissance le plus rapide du G7.
« Bien que nous ayons récemment assisté à une envolée des prix et à des corrections sur les plus grands marchés du Canada, à l’échelle nationale, nous croyons que le marché de l’habitation est au coeur d’un cycle expansionniste à long terme, soutenu par des bases économiques solides », soutient Phil Soper. « La place qu’occupe le Canada à l’échelle internationale ne cesse de grandir. Nos villes continuent d’être classées parmi les endroits les plus recherchés où vivre dans le monde. Notre économie est vigoureuse, nos niveaux de chômage sont à leur plus bas depuis quatre décennies et nous avons l’une des populations connaissant la croissance la plus rapide parmi les économies avancées. Cette combinaison de facteurs est extrêmement favorable à la demande de logements et à sa valorisation à long terme. »
« En supposant que les perspectives économiques ne soient pas compromises par un événement mondial imprévu, tel qu’une guerre commerciale de longue haleine, nous nous attendons à ce que le marché immobilier canadien poursuive une expansion saine pour l’année à venir », poursuit-t-il. « Il est aussi important de noter que de nombreuses régions au pays connaissent une croissance des prix modeste ou sont en reprise fragile, et elles pourraient être prises entre deux feux si des mesures supplémentaires visant les plus grands marchés du Canada étaient adoptées. »
En février, le gouvernement de la Colombie-Britannique a introduit une multitude de nouvelles mesures fiscales ciblant le marché de l’habitation de la région. Celles-ci comprenaient l’introduction de la taxe sur la spéculation en matière de résidences secondaires admissibles, une augmentation de la taxe imposée aux acheteurs étrangers ainsi qu’une liste élargie des régions touchées par celle-ci, et une augmentation des taxes scolaires liées à la propriété ainsi que des droits de mutation immobilière sur des propriétés d’une valeur de plus de trois millions de dollars.
« Même si des instruments de politique économique comme les taxes imposées aux acheteurs étrangers calment les marchés à court terme, ils détournent l’attention du vrai problème. Les pénuries d’offres de logements dans des marchés comme le Lower Mainland de la Colombie-Britannique et la région du Grand Toronto demeurent au cœur du problème, a conclu Phil Soper. Pour éviter un retour aux conditions de marché difficiles d’augmentations annuelles du prix des propriétés de plus de 20 pour cent, de scénarios d’offres multiples agressifs et d’effritement de l’accession à la propriété, il faut des politiques de logement pragmatiques, axées sur la création d’une offre immobilière diversifiée et durable. Dans le domaine de la copropriété, cela comprend la création de plus grandes unités dans lesquelles des familles peuvent habiter, surtout au fur et à mesure que la masse critique des milléniaux commence à fonder des familles. »
Résumés et tendances de l’activité provinciale et régionale
La Colombie-Britannique était une puissance économique de premier plan en 2017, mais sa croissance devrait ralentir au cours des deux prochaines années, au fur et à mesure que des contraintes pour ralentir le marché de l’habitation sont mises en place. Cependant, en retour, des inscriptions de propriétés moins nombreuses devraient sans cesse exercer des pressions à la hausse sur les prix. Le taux de chômage de la province de 4,7 pour cent en mars est bien en deçà de la moyenne nationale. De plus, la Colombie-Britannique est l’une des rares provinces dont la population augmente grâce à trois canaux principaux : l’accroissement naturel, les immigrants internationaux ainsi que la migration interprovinciale, soutenant davantage la demande de logements dans la région.
Au premier trimestre de 2018, le prix de l’agrégat des maisons dans la région du Grand Vancouver était de 1 280 014 $ après avoir connu une augmentation de 10,3 pour cent sur 12 mois, tandis que les prix pour la ville de Vancouver augmentaient de 10,1 pour cent pour atteindre 1 487 048 $. Entre-temps, les banlieues environnantes ont continué d’observer une appréciation relativement élevée sur 12 mois malgré la demande croissante pour des propriétés plus abordables à l’extérieur du centre-ville. Au cours de la même période, les régions de Langley, de Surrey, de Coquitlam et de Burnaby ont affiché respectivement une augmentation du prix des propriétés de 18,5 pour cent, 16,3 pour cent, 15,3 pour cent et 11,7 pour cent pour atteindre un prix de l’agrégat de 933 725 $, 879 848 $, 1 088 334 $ et 1 132 570 $.
L’Alberta était à la tête du pays au chapitre de la croissance économique en 2017, selon le gouvernement provincial, lequel estimait que l’économie avait enregistré une hausse de 4,7 pour cent. Pour l’année 2018, on prévoit une croissance économique vigoureuse, si bien que la province relève sa prévision à 2,8 pour cent, citant la production de pétrole, le secteur manufacturier, la croissance démographique et les dépenses comme étant les principaux moteurs de l’activité économique. Le taux d’emploi dans la province est maintenant supérieur à ce qu’il était avant l’effondrement des prix du pétrole en 2014. En mars 2018, le taux de chômage de la province était de 6,3 pour cent, une baisse par rapport au sommet de 9 pour cent atteint à l’automne 2016, contribuant aux prix relativement stables des propriétés sur 12 mois dans la région. Au cours du premier trimestre de 2018, le prix de l’agrégat des maisons à Calgary a augmenté de 2,4 pour cent sur 12 mois pour atteindre 475 160 $, tandis que le prix d’une maison à Edmonton a connu un léger repli de 0,6 pour cent, se chiffrant maintenant à 377 986 $.
Comme l’Alberta, l’économie de la Saskatchewan se redresse après son ralentissement induit par l’effondrement des prix du pétrole et elle devrait croître à un rythme supérieur à la moyenne nationale en 2018, grâce à l’agriculture, à l’exploitation minière et au secteur manufacturier qui devraient être les principaux contributeurs à la croissance de la province. En mars, le taux de chômage dans la province était de 5,8 pour cent, soit le même que la moyenne nationale. Au cours de la dernière année, le taux d’emploi est demeuré pratiquement stable. Des données provenant des premiers trimestres de 2017 indiquent que la population de la province diminue au profit de celle d’autres provinces, bien que la migration internationale ait fait augmenter la population totale pour atteindre un niveau record. Pourtant, l’économie a du mal à se redresser après les bouleversements des dernières années, lesquels ont freiné la demande de logements et l’expansion du marché dans la région. Au premier trimestre, le prix de l’agrégat des maisons à Regina et à Saskatoon a diminué respectivement de 1,0 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 329 727 $ et à 376 111 $.
Après plusieurs années de croissance stimulées par des projets d’infrastructure à grande échelle, l’économie du Manitoba connaît maintenant un retour au ralentissement que le gouvernement provincial appelle « la nouvelle normalité ». Par conséquent, plus de prévisionnistes s’attendent à ce que la croissance de l’économie provinciale soit légèrement en dessous de la moyenne canadienne à court terme. En mars, le taux de chômage dans la province était de 6,2 pour cent, supérieur à la moyenne nationale de 5,8 pour cent. Bien que le taux d’emploi ait augmenté au cours de la dernière année, on a enregistré une perte d’emplois à temps plein, suggérant aussi que la province connaît un léger ralentissement de son économie. Au premier trimestre, le prix d’une maison à Winnipeg a augmenté de 5,1 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 291 671 $.
Au premier trimestre, l’Ontario a continué de bénéficier d’une grande force économique aux États-Unis, laquelle a été stimulée par le secteur des exportations et le secteur manufacturier de la province. Bien que la croissance puisse s’essouffler par rapport à ce sommet cette année, l’économie devrait continuer de connaître une forte expansion. Quoique de nombreuses villes ontariennes aient bien performé ces dernières années, en 2017, la région du Grand Toronto a incontestablement été en tête de la croissance de l’emploi dans la province, créant 69 700 emplois[3]. Comme la Colombie-Britannique, l’Ontario connaît une augmentation de sa population grâce à l’accroissement naturel, à l’immigration internationale et à la migration interprovinciale, contrairement à la majeure partie de la décennie précédente où la population de l’Ontario a diminué au profit de celle d’autres provinces telles que l’Alberta.
Au premier trimestre de 2018, le prix de l’agrégat des maisons dans la région du Grand Toronto a monté de 3,1 pour cent pour se chiffrer à 802 252 $, tandis que ce même prix pour la ville de Toronto a connu une augmentation de 6,3 pour cent pour atteindre 814 992 $. Un certain nombre de banlieues environnantes, qui avaient auparavant devancé le noyau de la ville, ont affiché des taux d’appréciation beaucoup plus bas sur 12 mois qu’au cours des derniers trimestres. Le prix de l’agrégat des maisons à Whitby, Ajax, Pickering et Oshawa a augmenté de 1,6 pour cent, de 2,1 pour cent, de 1,9 pour cent et de 3,0 pour cent pour atteindre respectivement 660 618 $, 664 578 $, 690 884 $ et 531 079 $. Au cours de la même période, le prix d’une maison à Richmond Hill a subi une dépréciation de 6,0 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 1 142 577 $, tandis que celui d’une maison à Markham a connu une baisse de 3,6 pour cent pour atteindre 991 068 $. Entre-temps, d’autres régions avoisinantes dans le Golden Horseshoe, notamment Niagara-St. Catharines, Kitchener-Waterloo-Cambridge et London ont maintenu des augmentations substantielles des prix des propriétés sur 12 mois de 17,9 pour cent, 15,4 pour cent et 10,9 pour cent, pour atteindre respectivement 397 807 $, 474 437 $ et 352 907 $, mais, comme de nombreux marchés dans la région, London et Kitchener-Waterloo-Cambridge ont observé des baisses de prix d’un trimestre à l’autre. Dans la capitale nationale, les prix des propriétés d’Ottawa ont continué d’augmenter à un rythme soutenu de 4,7 pour cent sur 12 mois pour atteindre un prix de l’agrégat de 437 243 $.
L’économie du Québec tournait à plein régime en 2017, et cette forte croissance devrait se poursuivre tout au long de 2018. L’année dernière, plusieurs industries opéraient presque au maximum de leur capacité, notamment celles de la construction, de l’exploitation minière et du secteur manufacturier. Une forte création d’emplois a soutenu une croissance du revenu, laquelle a été encore accentuée par une réduction d’impôt provincial. En mars, le taux de chômage au Québec était en dessous de la moyenne nationale à 5,6 pour cent et en baisse d’un point de pourcentage par rapport à mars 2017. La croissance d’emplois à temps plein au Québec au cours de la dernière année, notamment, a connu un très solide 4,5 pour cent cent, ce qui s’est traduit par 150 000 emplois. Dans l’ensemble, les industries montréalaises, particulièrement dans le secteur manufacturier et le secteur du tourisme, devraient profiter de l’économie vigoureuse des États-Unis, ainsi que des conditions économiques stables pour le reste du Canada. La proportion[4] des consommateurs québécois qui sentent que le moment est venu de faire un achat important, tel qu’une propriété, est demeuré stable en mars à 37 pour cent. Le marché immobilier résidentiel de Montréal devrait continuer de performer cette année alors que la demande augmente dans le segment des maisons unifamiliales où la pénurie de logements exerce une pression à la hausse sur les prix.
Au premier trimestre, le prix de l’agrégat des maisons dans la région du Grand Montréal a augmenté de 6,1 pour cent sur 12 mois pour atteindre 389 197 $. Les régions de Montréal Ouest et de Montréal Centre ont connu les plus hauts taux de croissance de la région, enregistrant une augmentation de 10,7 pour cent et de 9,2 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 460 657 $ et à 493 244 $, respectivement. Le prix de l’agrégat des maisons à Sherbrooke était de 259 155 $ en augmentation de 6,1 pour cent, tandis que le prix d’une maison à Québec montait de 1,0 pour cent pour atteindre 297 198 $. Pendant la même période, le prix de l’agrégat des maisons à Trois-Rivières a chuté de 3,5 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 197 736 $ alors que le prix d’une maison à Gatineau s’est accru de 5,1 pour cent d’une année à l’autre se hissant à 269 973 $.
Dans le Canada atlantique, les tendances de la performance économique et du marché de l’habitation ont varié d’une province à l’autre. Le marché de Terre-Neuve-et-Labrador devrait demeurer très faible en 2018, alors que le gouvernement demeure dans une situation financière difficile. Cependant, au premier trimestre, le marché de l’habitation a été dynamique à St. John’s : le prix de l’agrégat des maisons y a augmenté de 5,5 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 344 699 $. Au cours de la même période, Moncton et Fredericton ont affiché de légères hausses des prix des maisons de 2,2 pour cent et de 1,4 pour cent pour se chiffrer respectivement à 189 981 $ et à 251 194 $, alors que Saint John a continué de connaître une baisse du prix de l’agrégat, chutant de 1,5 pour cent pour atteindre 205 196 $. Dans la capitale de la Nouvelle-Écosse, le prix de l’agrégat des maisons à Halifax a augmenté de 2,1 pour cent sur 12 mois pour se fixer à 311 841 $. L’Île-du-Prince-Édouard a obtenu de meilleurs résultats que la plupart des provinces en 2017. Elle devrait afficher une croissance stable pour l’année à venir. Au premier trimestre, le prix de l’agrégat des maisons à Charlottetown a connu l’une des plus fortes hausses sur 12 mois au pays, augmentant de 14,8 pour cent pour se chiffrer à 267 498 $.
Agrégat des régions et Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage (.PDF)
À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 63 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».
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[1] Les prix de l’agrégat sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation analysés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.
[2] À compter du premier trimestre de 2018, sept marchés immobiliers ont été ajoutés à la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage. Les régions additionnelles sont des petits marchés en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Étant donné la taille relative de ces marchés, la marge d’erreur dans le cadre de la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est contenue dans une proportion de 0,15 pour cent.
[3] Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario, BRF Commentaire, 14 février 2018.
[4] Le Conference Board du Canada, Nouvelles économiques de la FCIQ, 22 mars 2018.