Button CopyPathCircle CloseCircle Left ArrowArrow Down Icon GreyClosecirclecircleBurger

Le marché des propriétés récréatives d’hiver est demeuré solide au Québec en 2019

Le prix médian d’une maison unifamiliale dans les régions alpines de la province atteint 303 030 $ 

MONTRÉAL, Québec, le 28 novembre 2019 — Selon l’Étude sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage, les principaux marchés de villégiature du Québec ont observé un gain solide des activités de ventes et une appréciation modeste des prix durant l’année 2019 comparativement à la période de 12 mois précédente[1]. Les familles à la recherche d’une propriété dans les principaux marchés immobiliers récréatifs d’hiver composent avec une forte concurrence pour acheter dans les régions les plus prisées à l’aube de la saison hivernale, alors que la demande croissante sur le marché résidentiel de la province continue d’absorber rapidement l’inventaire de propriétés à vendre laissant la main haute aux vendeurs.

« La santé économique, la confiance des consommateurs et la robustesse du marché immobilier résidentiel de la province sont autant de facteurs ayant incité les acheteurs à se procurer une résidence secondaire ou permanente sur les marchés alpins de la province, explique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage, région du Québec. La hausse des ventes sur les marchés récréatifs coïncide avec une croissance des revenus des ménages, qui fait en sorte d’offrir un budget additionnel pour l’achat d’une propriété. Le contexte de faibles taux d’intérêt et la constance du marché de l’emploi s’ajoutent aux incitatifs pouvant motiver les acheteurs. »

Collectivement, les 12 marchés à l’étude[2] ont indiqué une augmentation modeste du prix médian des maisons unifamiliales dans la province, en hausse de 1,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 303 030 $ pour la période de 12 mois s’étant terminée le 30 septembre 2019. Au cours de la même période, la province a enregistré une ascension de 4,3 % des ventes de maisons unifamiliales. Du côté de la copropriété, parmi les six marchés affichant un nombre de ventes suffisant pour produire une donnée fiable, tous les marchés à l’exception de celui de Saint-Sauveur ont vu leur prix médian augmenter. La moyenne pondérée de ces marchés affiche un prix de 272 751 $, en hausse de 11,7% d’une année sur l’autre, tandis que les ventes ont enregistré une augmentation modérée de 2,2 % pendant la même période.

Les plus fortes hausses du prix médian

Influencée par une forte demande, les maisons unifamiliales du village de Mont-Tremblant ont observé la plus forte hausse du prix médian, augmentant de 37,3 % par rapport à l’année précédente, suivies de celles d’Orford et de Stoneham-et-Tewkesbury qui arrivent ex aequo avec une augmentation du prix médian de 12,6 %. Du côté de la copropriété, c’est dans le village de Mont-Tremblant, à Stoneham-et-Tewkesbury et à la station du Mont-Tremblant que les prix ont le plus augmenté durant la même période, grimpant respectivement de 37,8 %, 18,8 % et 15,0 %.

Les prix médians les plus élevés

Les marchés où le prix médian des maisons unifamiliales est le plus élevé incluent le village de Mont-Tremblant (583 500 $), Bromont (348 875 $) et Orford (330 000 $), tandis que les régions où le prix médian des copropriétés est le plus élevé comprennent la station du Mont-Tremblant (322 000 $), Bromont (270 000 $), puis Saint-Sauveur (235 000 $).

Le segment de la maison unifamiliale à la station du Mont-Tremblant est considéré comme le plus luxueux marché de propriétés récréatives d’hiver de la province. Cependant, le faible nombre de propriétés unifamiliales sur ce marché l’exclut du sondage.

Les marchés où le prix médian est le plus bas

À l’opposé, les marchés les plus propices à l’achat de chalets d’hiver abordables sont Baie-Saint-Paul (189 500 $), Saint-Faustin/Lac-Carré (190 000 $) et Saint-Jovite (233 500 $). Les acheteurs intéressés à faire l’acquisition d’une copropriété sans payer le fort prix peuvent regarder du côté de Stoneham-et-Tewkesbury (190 000 $), du quartier Saint-Jovite de Mont-Tremblant (202 450 $) ou du village du Mont-Tremblant (232 500 $).

Sommaires régionaux

Cantley

Dans les environs du Mont-Cascades en Outaouais, les propriétés unifamiliales de la région de Cantley ont vu leur prix médian diminuer de 5,0 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 316 000 $, tandis que les ventes se sont accrues de 4,0 % pendant la même période pour ce type de propriété.

Le courtier Martin Beaulieu de Royal LePage Vallée de l’Outaouais ne perçoit pas dans ces chiffres une mauvaise nouvelle pour le marché immobilier de la région.

« Le marché immobilier de Cantley se porte bien. Les ventes de propriétés sont demeurées à la hausse et les délais de ventes se sont resserrés dans la dernière année. La baisse du prix médian vient du fait que l’offre s’est située dans une fourchette de prix plus faible que l’an dernier », explique-t-il.

Selon le courtier, l’ajout de nouveaux commerces de proximité récemment dans la municipalité a aidé à attirer les acheteurs. Les développements immobiliers et d’infrastructures prévus au Mont-Cascades, ainsi que l’investissement des gouvernements fédéral et provincial afin de rendre accessible Internet haute vitesse à plus de foyers, contribueront à la demande au cours des mois et années à venir.

Notons que la région de Cantley a connu une importante croissance démographique entre 2011 et 2016, dépassant celle de la province par 5 %[3] Cette hausse de la population constitue un autre facteur de demande pour l’immobilier dans la région. 

Mont-Tremblant et Saint-Faustin/Lac-Carré

La région du Mont-Tremblant demeure celle où l’on observe le plus grand nombre de transactions immobilières parmi les régions alpines du Québec. La demande considérable a fait baisser l’inventaire, rehaussant la compétition auprès des acheteurs potentiels. En effet, le village du Mont-Tremblant est le secteur où les prix se sont le plus appréciés cette année au Québec avec un bon de 37,3 % d’une année sur l’autre pour les maisons unifamiliales et de 37,8 % pour les copropriétés, hissant le prix médian à  583 500  $ et  232 500  $, respectivement.

Selon Paul Dalbec, directeur d’agence chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage, les propriétés entre 500 000 $ et 1 million de dollars se vendent presque aussitôt inscrites sur le marché.

« L’inventaire a diminué considérablement, ce qui fait que lorsqu’une nouvelle propriété fait son entrée sur le marché, les acheteurs font la file et les offres d’achat entrent rapidement, fait-il remarquer. Auparavant, les acheteurs avaient du temps pour réfléchir, mais aujourd’hui, ils peuvent perdre rapidement leur place au profit d’autre acheteurs très motivés. En ce sens, avec le manque d’offre dans la région, nous remarquons une hausse des ventes de terrains, tandis que les acheteurs choisissent de faire construire leur nouvelle résidence, n’ayant pas trouvé sur le marché la propriété souhaitée. »

Certes, Mont-Tremblant a toujours été une destination internationale, attirant particulièrement des touristes et acheteurs Européens et Américains. Cela dit, M. Dalbec constate une diversité accrue des visiteurs et acheteurs, et plus particulièrement d’origine asiatique.

Au sud du Mont-Tremblant, le marché des unifamiliales de Saint-Faustin/Lac-Carré offre des prix parmi les plus bas des régions québécoises étudiées, atteignant 190 000 $. 

Saint-Sauveur et Morin-Heights

Les régions de Saint-Sauveur et de Morin-Heights dans le centre des Laurentides ont toutes deux observé un léger déclin du prix médian lors de la période de douze mois s’étant terminée le 30 septembre 2019 en comparaison avec la période de 12 mois précédente. Le prix médian d’une maison unifamiliale a ainsi diminué de 0,5 % et de 0,6 % respectivement à Saint-Sauveur et à Morin-Heights d’une année sur l’autre pour atteindre 283 500 $ et 310 000 $.

« L’inventaire important dans le centre des Laurentides a limité la hausse des prix dans la région, ce qui en revanche offre l’embarras du choix aux acheteurs potentiels. Les vendeurs voulant vendre rapidement ajustent leur prix à la baisse ce qui crée encore plus d’occasions pour ceux qui souhaitent acquérir une résidence », explique Éric Léger, courtier immobilier pour Royal LePage Humania dans la région.

M. Léger prévoit que les ventes continueront d’augmenter mais que les prix demeureront relativement stables au cours de la prochaine année dans la région. Selon lui, Saint-Sauveur et les environs constitue l’une des rares municipalités à proximité d’un grand centre urbain à jouir d’une qualité de vie aussi exceptionnelle dans une fourchette de prix abordable. Ce contexte continuera certainement de favoriser les ventes immobilières dans la région.

Sutton, Orford et Bromont

Dans la périphérie sud de la métropole montréalaise, les régions d’Orford et de Bromont ont observé une hausse du prix médian des maisons unifamiliales, augmentant respectivement de 12,6 % et de 0,1 % pour atteindre 330 000 $ et 348 875 $. À Sutton, le prix médian des maisons unifamiliales a observé un déclin de 14,5 % pendant la même période pour atteindre 295 000 $.  Parmi ces trois régions, seule Bromont a enregistré une baisse des ventes de maisons unifamiliales, diminuant de 12,7 % d’une année sur l’autre, tandis que les ventes de copropriétés dans la région ont presque doublé, poussant les prix à la hausse de 7,4 % pour atteindre 270 000 $.

« La clientèle vient majoritairement de la région de Montréal à la recherche d’une résidence secondaire pour profiter de la saison du ski l’hiver et de l’été au bord de l’eau, explique Christian Longpré, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Au Sommet. Les transactions se règlent assez rapidement à l’automne pour l’achat de résidences d’hiver puisque les acheteurs veulent emménager avant que la neige s’accumule et préparer la propriété pour la relâche du temps des Fêtes », ajoute-t-il. 

Stoneham-et-Tewkesbury

Au nord de Québec, la région de Stoneham-et-Tewkesbury a observé une hausse d’acheteurs cherchant une propriété récréative comme résidence principale. Dans la période de 12 mois s’étant terminée le 30 septembre 2019, en comparaison avec la période de 12 mois précédente, le prix médian d’une propriété unifamiliale dans la région s’est accru de 12,6 % pour atteindre 318 000 $, tandis que les ventes ont grimpé de 9,4 % d’une année sur l’autre. Le prix médian d’une copropriété dans la région a pour sa part enregistré un gain de 18,8 % pour atteindre 190 000 $, tandis que les ventes ont chuté de 22,9 % d’une année sur l’autre.

Pour Marc Bonenfant, courtier immobilier chez Royal LePage Inter-Québec, la région regorge de propriétés de prestige à juste prix avec l’avantage d’être à proximité des pentes. Les acheteurs à Stoneham trouveront des propriétés spacieuses entre 500 000 $ et 800 000 $, alors qu’une propriété similaire pourrait se vendre au-dessus du million de dollars à Québec.

« Cette année, et particulièrement cet automne, les acheteurs étaient au rendez-vous, si bien que les situations d’offres multiples sont maintenant chose du commun. Les propriétés bien aménagées et inscritent au juste prix se vendent au-dessus du prix demandé », ajoute-t-il.

« À Stoneham, le nombre d’inscriptions sous les 300 000 $ est très limité actuellement. Ceux qui cherchent une propriété d’entrée de gamme auront plus de choix dans le secteur de Tewkesbury. »

Selon le courtier, les Européens se font de plus en plus nombreux sur le marché de Stoneham et arrivent avec d’importantes économies pour acheter. La location court terme vaut aussi son pesant d’or. Dans le secteur des Quarante sur le flanc est de la montagne, le zonage permet la location à court terme, ce qui offre aux vendeurs une carte supplémentaire dans leur jeu et fait pression à la hausse sur les prix. 

Baie-Saint-Paul

Dans la région côtière de Charlevoix, le marché immobilier de Baie-Saint-Paul a enregistré une hausse du prix médian des maisons unifamiliales de 3,6 % d’une année sur l’autre pour atteindre 189 500 $, tandis que le nombre de ventes fût aussi à la hausse, augmentant de 18,0 %. La région offre les propriétés les plus abordables parmi tous les marchés étudiés.

Bien que le marché immobilier ait connu une bonne année, les défis sont grands dans la région pour attirer les travailleurs, dans un contexte de pénurie de main d’oeuvre. Par ailleurs, plusieurs initiatives ont été lancées dernièrement pour pallier éventuellement à ce défi, en misant sur le recrutement à l’international et un accueil plus personnalisé des nouveaux arrivants.

Selon Jean-François Larocque, courtier immobilier, Royal LePage Inter-Québec, le marché de Charlevoix compose avec un inventaire grandissant de maisons à vendre.

« La génération des  baby-boomers met tranquillement leurs maisons à vendre pour éventuellement intégrer les résidences et diminuer les fardeaux liés à l’entretien d’une propriété. L’arrivée du Club Med au Massif de Charlevoix fera rouler l’économie locale davantage, mais il reste à voir si les nouveaux développements attireront des acheteurs dans la région », conclut le courtier.

Prix médians des propriétés unifamiliales et copropriétés dans les plus grands marchés récréatifs d’hiver du Québec

Télécharger le tableau (.PDF)

Experts des marchés immobiliers récréatifs d’hiver de Royal LePage

Cantley

Martin Beaulieu
Courtier immobilier
Royal LePage Vallée de l’Outaouais
martin.beaulieu@royallepage.ca | 819.561.0223
royallepageoutaouais.ca

Mont-Tremblant/Saint-Sauveur/Saint-Faustin-Lac-Carré/Morin-Heights

Paul Dalbec
Directeur d’agence et courtier immobilier
Mont-Tremblant Real Estate, a division of Royal LePage
pauldalbec@royallepage.ca | 819.425.4008
tremblantrealestate.ca

Saint-Sauveur/Morin-Heights

Éric Léger
Courtier immobilier
Royal LePage Humania
eleger@royallepage.ca | 450.227.7474
royallepagehumania.ca

Bromont/Sutton/Orford

Christian Longpré
Dirigeant-propriétaire et courtier immobilier
Royal LePage Au Sommet
christianlongpre@royallepage.ca | 819.345.4509
royallepageausommet.com

Stoneham-et-Tewkesbury

Marc Bonenfant
Courtier immobilier

Royal LePage Inter-Québec

marcbonenfant@royallepage.ca | 418.561.3918
royal-lepage.qc.ca

Baie-Saint-Paul

Jean-François Larocque
Courtier immobilier
Royal LePage Inter-Québec
jfl@royallepage.ca | 418.635.1191
royal-lepage.qc.ca

 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.

Contact média :

Chloé Lebouc
Kaiser Lachance Communications
514 662-3547
chloe.lebouc@kaiserlachance.com

 

[1] Données de prix et de ventes compilées par l’entremise de Centris, du 1er octobre 2018 au 30 septembre 2019 en comparaison avec la même période l’année précédente.

[2] Moyenne des prix médians des marchés à l’étude au prorata du nombre de ventes pour chaque région.

[3] Statistique Canada, Série « Perspective géographique », Recensement de 2016