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Le « grand ajustement » : Les Canadiens doivent s’adapter à une nouvelle réalité alors que le marché de l’habitation reviendra à la quasi-normale en 2024

Royal LePage prévoit que des réductions mineures des taux d’intérêt alimenteront une augmentation de 5,5 % d’une année sur l’autre du prix des propriétés à l’échelle nationale au quatrième trimestre de 2024.

Faits saillants :

  • À l’échelle nationale, les prix des maisons unifamiliales détachées et des appartements en copropriété devraient augmenter de 6,0 % et de 5,0 %, respectivement, d’une année sur l’autre au quatrième trimestre de 2024
  • C’est lors de la deuxième partie de l’année que les prix des propriétés devraient connaître les plus fortes augmentations
  • Le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary devrait connaître les gains les plus importants de tous les grands marchés, soit 8,0 %.
  • Le prix de l’agrégat d’une propriété dans les grandes régions de Toronto et de Montréal devrait terminer l’année 2024 en hausse de 6,0 % et 5,0 % respectivement par rapport au dernier trimestre de 2023, tandis que le Grand Vancouver devrait connaître une augmentation plus modeste de 3,0 %.
  • Les prévisions de Royal LePage reposent sur l’hypothèse que la Banque du Canada maintiendra ses taux au cours du premier semestre de l’année prochaine et commencera à les assouplir légèrement à la fin de l’été ou à l’automne.

TORONTO, le 14 décembre 2023 – Après des années d’irrégularité sans précédent, les Canadiens pourraient voir le marché immobilier revenir plus près de la normale en 2024. Selon les prévisions du marché de Royal LePage, le prix de l’agrégat[1] d’une maison au Canada devrait augmenter de 5,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 843 684 $ au quatrième trimestre de 2024, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée et d’un appartement en copropriété devant augmenter de 6,0 % et de 5,0 % pour atteindre 879 164 $ et 616 140 $, respectivement.[2]

« En regardant vers l’avenir, nous voyons 2024 comme un point de basculement important pour l’économie nationale, car la majorité des Canadiens reconnaissent que l’ère des taux d’intérêt très bas est révolue », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.  « Nous croyons que le « grand ajustement » à des coûts d’emprunt tolérables, de l’ordre d’un chiffre, sera fermement ancré dans notre conscience collective après seulement de modestes réductions de taux par la Banque du Canada. »

Les prix des propriétés devraient augmenter l’année prochaine sur tous les principaux marchés du pays, et c’est à Calgary que l’on prévoit les gains les plus importants. Tout au long du second semestre 2023, alors que les prix ont baissé dans d’autres villes, le marché immobilier de Calgary s’est écarté de la tendance en poursuivant une trajectoire de prix à la hausse.

Les prévisions de Royal LePage reposent sur l’hypothèse que la Banque du Canada a terminé sa campagne de hausse des taux d’intérêt et que le taux directeur restera stable à 5,0 % pendant la première moitié de 2024. La banque centrale devrait commencer à procéder à des réductions modestes des taux à la fin de l’été ou à l’automne de l’année prochaine. Entre-temps, plusieurs grandes institutions financières ont déjà commencé à offrir des rabais sur les prêts hypothécaires à taux fixe.

« Depuis un an, de nombreux Canadiens sont obnubilés par l’idée que les taux d’intérêt doivent baisser de manière significative avant qu’ils puissent se permettre d’entrer ou de revenir sur le marché de l’immobilier. Le fait d’accepter qu’un taux hypothécaire de quatre à cinq pour cent est la nouvelle norme devrait permettre de débloquer la demande refoulée, car les acheteurs d’une première maison, riches de l’épargne accumulée pendant la longue période de baisse du marché de l’immobilier, retrouvent la confiance nécessaire pour acheter une propriété. Et, avec le retour de la demande des premiers acheteurs, nous nous attendons à ce que les familles qui ont remis à plus tard le projet de vendre leur propriété pour en acheter une plus spacieuse commencent à mettre leurs biens en vente en plus grand nombre », a poursuivi M. Soper.

Comment nous en sommes arrivés là

Au cours des dix-huit derniers mois, les ventes ont diminué sur la plupart des grands marchés immobiliers du Canada, tandis que le niveau des biens à vendre augmentait progressivement. Alors que les transactions ont diminué de 20 à 30 % dans certaines régions, les prix des propriétés n’ont baissé que modestement pendant cette période, en raison d’une baisse simultanée de la demande, les acheteurs continuant d’attendre des taux d’intérêt plus bas. Les prix restent néanmoins supérieurs aux niveaux de 2022.

« Le marché immobilier canadien a connu des montagnes russes au cours des quatre dernières années. Une pandémie mondiale a brièvement interrompu l’activité du marché au début de 2020, suivie d’une hausse rapide et généralisée de la demande et de l’appréciation des prix, les Canadiens recherchant la sécurité et un plus grand espace de vie dans leur maison dans un monde d’incertitude. Au printemps 2022, les prix des logements avaient atteint des sommets sans précédent, mais lorsque les taux d’intérêt ont commencé à augmenter rapidement et fortement pour lutter contre l’inflation, la correction prolongée du marché a commencé », a déclaré M. Soper. « Les marchés ont besoin de temps pour s’adapter. Nous prévoyons une évolution vers des niveaux de transactions typiques en 2024 et, à mesure que l’année avance, une appréciation des prix. »

Prévisions trimestrielles

À l’échelle nationale, les prix des propriétés devraient connaître des gains trimestriels modestes au cours des deux premiers trimestres de 2024, et des augmentations plus considérables sont attendues au cours du deuxième semestre, après le début prévu des réductions de taux d’intérêt par la Banque du Canada. Le prix de l’agrégat d’une résidence au Canada devrait être de 3,3 % plus élevé au premier trimestre de 2024 par rapport au même trimestre de 2023, reflétant une augmentation de 0,5 % par rapport au quatrième trimestre de 2023. Au deuxième trimestre de l’année prochaine, le prix de l’agrégat national d’une propriété devrait être supérieur de 0,2 % en glissement annuel et de 0,9 % par rapport au trimestre précédent. Au troisième trimestre, le prix agrégé des propriétés devrait être supérieur de 3,3 % d’une année sur l’autre, et de 2,3 % par rapport au trimestre précédent. Au quatrième trimestre 2024, le prix national d’une propriété devrait se situer à 5,5 % au-dessus du même trimestre en 2023, soit une augmentation de 1,7 % d’un trimestre à l’autre. Selon ces prévisions, d’ici la fin de l’année prochaine, les prix de l’immobilier seront essentiellement remontés à leur pic pandémique, atteint au premier trimestre 2022.

Pénurie d’offre et problèmes d’accessibilité

Le Canada reste confronté à une pénurie chronique de logements. Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement, le pays a besoin d’environ 3,5 millions de logements supplémentaires d’ici 2030 pour rétablir l’accessibilité, les besoins les plus importants étant concentrés dans les provinces de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.[3] Au rythme actuel de la construction de logements et compte tenu du taux de formation de nouveaux ménages et des projections en matière d’immigration, le niveau d’inventaire de propriétés à vendre restera en décalage par rapport à la demande prévue pendant de nombreuses années.

Pendant de nombreuses années, les appartements en copropriété ont offert une possibilité d’accès abordable à l’immobilier, en plus de leur mode de vie pratique qui est typiquement attrayant pour les jeunes. Récemment, cependant, ce segment du marché est devenu hors de portée financière pour de nombreuses personnes dans les grandes villes comme Toronto et Vancouver, où les nouvelles constructions ne parviennent pas à suivre le rythme de la demande croissante. De plus, le coût élevé des matériaux de construction et de la main-d’œuvre ajoute une pression supplémentaire sur les constructeurs », a déclaré M. Soper. « De plus, avec des taux d’inoccupation très bas, le marché de la location n’est pas l’échappatoire que beaucoup d’acheteurs potentiels espèrent, avec des loyers mensuels en hausse d’un bout à l’autre du pays. »

Objectifs conflictuels des politiques publiques

Dans l’énoncé économique de l’automne du gouvernement fédéral publié le mois dernier, des milliards de dollars ont été engagés et réaffirmés pour augmenter les niveaux de construction de nouveaux logements. Cela comprend des ententes de financement favorables et des avantages fiscaux pour les promoteurs d’immeubles locatifs et de projets de logements publics, ainsi qu’une aide financière aux municipalités pour sévir contre les locations à court terme afin d’accroître l’offre sur le marché de la revente dans les marchés urbains.[4]

« Il est encourageant de voir que les décideurs politiques s’attaquent aux problèmes d’accessibilité au logement et à la pénurie d’offre au Canada, mais il subsiste un important déficit d’accessibilité pour les premiers acheteurs et les personnes à revenu moyen. Ceux dont les salaires n’ont pas suivi l’évolution du coût de la vie ont du mal à réaliser leur rêve d’accéder à la propriété. Heureusement, nombre d’entre eux ont reçu une aide financière de leur famille ou de leurs amis, mais les Canadiens ne devraient pas avoir à compter sur cette aide », a déclaré M. Soper. « Avec des objectifs politiques contradictoires – une immigration record pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, par exemple – je vois peu d’espoir que la construction de logements réponde à ce besoin au cours de la présente décennie. Le déséquilibre entre l’offre et la demande exercera une pression supplémentaire sur les prix des logements. »

« S’il est inévitable que les logements soient inconfortablement chers sur nos principaux marchés, il est impératif que les gouvernements adoptent des mesures rapides et extraordinaires pour atténuer les problèmes d’accessibilité et résoudre la crise de l’offre de logements », a conclu M. Soper. 

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

 

RÉSUMÉ DES MARCHÉS

Région du Grand Montréal 

Dans la région du Grand Montréal, le prix de l’agrégat d’une propriété au quatrième trimestre de 2024 devrait croître de 5,0 % comparativement au quatrième trimestre de 2023 pour atteindre 610 260 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 4,5 % pour atteindre 684 998 $, tandis que celui d’une copropriété devrait connaître une croissance de 6,0 % pour atteindre 471 912 $.

« La boule de cristal immobilière sera faite de nombreux facteurs en 2024, mais la chose à retenir est que la réduction de l’inflation près du taux cible n’aura pas suffi à freiner bien longtemps l’augmentation des prix de l’immobilier, faute d’offre », explique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, région du Québec. « Le logement est un besoin essentiel et le manque encore criant d’unités pour satisfaire à la croissance de la demande et de la population est voué à perdurer, tant et aussi longtemps que les investissements des paliers de gouvernements ne se concrétiseront pas dans le paysage urbain. Toutefois, même si l’on s’attend à une baisse des taux d’intérêt l’année prochaine, les consommateurs seront appelés à s’adapter à une nouvelle réalité, puisque l’époque des taux ultra-faibles est révolue. À court terme, cela devrait contenir la hausse des prix des propriétés, le temps que les ménages ajustent leurs comportements d’achat. »

Dans sa mise à jour économique de l’automne, le gouvernement du Québec a consenti une somme de 1,8 G$ sur cinq ans pour améliorer l’accès au logement dans la province.[5] Cet investissement inclura des actions pour accélérer la construction de logements abordables ainsi qu’une main tendue aux municipalités leur octroyant une flexibilité accrue en matière de règlements d’urbanisme, des dispositions pour faciliter la construction de logements accessoires, de même qu’un appui à la formation de la main d’oeuvre en construction.

« Nous voyons d’un bon œil toute initiative ayant pour but de diminuer l’écart entre l’offre et la demande et saluons la créativité des différents paliers de gouvernements pour multiplier les solutions », affirme M. St-Pierre. « Toutefois, le défi est colossal, puisque le Québec demeure en déficit de plus de 1,2 millions de logements d’ici la fin de la décennie pour retrouver un semblant d’abordabilité. »

Par ailleurs, la région de Montréal est la ville canadienne où les mises en chantier ont le plus reculé lors des six premiers mois de 2023, un record de 26 ans, et les pronostics pour 2024 ne sont pas optimaux.[6] L’augmentation des coûts d’emprunt a affecté considérablement le portefeuille des constructeurs et promoteurs immobiliers au cours de la dernière année. Pour cette raison, il est prévisible que lorsque les taux d’intérêt se mettront à décliner, le segment de la copropriété dans la région du Grand Montréal soit aux premières loges de la demande refoulée, avec un taux d’appréciation légèrement supérieur à celui de l’unifamiliale.

« Outre le segment de la copropriété, le marché des propriétés unifamiliales de un million de dollars et plus devrait aussi observer une reprise au moment où les attentes d’abaissement des taux d’intérêt se matérialiseront », rapporte Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé, Royal LePage Tendance, à Montréal. « Pour cette catégorie d’acheteurs, le déménagement d’une propriété à l’autre n’est généralement pas une nécessité urgente. Plusieurs ont donc préféré attendre afin de profiter de conditions de financement plus favorables, mais reviendront sur le marché rapidement lorsque la Banque centrale annoncera le début d’un cycle baissier des taux d’intérêt. »

Les conditions économiques de la province ont été lourdement plombées en fin d’année par le déclenchement de grèves dans le secteur public, de même que par de nombreuses mises à pied à travers un myriade d’industries, ce qui pourrait influencer la décision des consommateurs par rapport à des achats importants tels qu’une propriété en 2024, malgré une baisse des taux d’intérêt largement attendue.

« L’épargne accumulée par les ménages durant la pandémie a commencé à fondre, au rythme de l’inflation et des hausses de taux d’intérêt des 21 derniers mois », fait remarquer M. St-Pierre. « L’endettement des ménages québécois est élevé, et malgré des signes de soulagement des coûts d’emprunt à l’horizon, leur pouvoir d’achat demeurera limité. L’ajustement à la baisse du taux de financement à un jour de la Banque du Canada, même d’un quart de point de pourcentage, pourrait envoyer un message fort aux consommateurs vis-à-vis de la conjoncture économique future. La cadence à laquelle le rééquilibrage des taux d’intérêt se fera jouera aussi un grand rôle dans l’équation », poursuit-il.

M. St-Pierre ajoute : « Le début de l’année 2024 pourrait voir le marché immobilier du Grand Montréal démarrer lentement, suivant une tendance similaire à celle du dernier trimestre de 2023, et nous nous attendons à ce que la reprise s’enclenche rapidement dès la première baisse des taux d’intérêt. L’année 2024 s’annonce plus active que 2023 en termes de ventes de propriétés », a-t-il conclu.

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024

Région du Grand Toronto

Dans la région du Grand Toronto, le prix de l’agrégat d’une propriété au quatrième trimestre de 2024 devrait augmenter de 6,0 % d’une année à l’autre pour atteindre 1 198 012 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée devrait augmenter de 7,0 % pour s’établir à 1 481 950 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait augmenter légèrement de 5,0 % pour s’établir à 754 845 $.

« Beaucoup d’incertitude entoure l’économie canadienne et le marché immobilier ces jours-ci, et c’est particulièrement vrai dans les grands centres comme Toronto. Ce qui est certain, c’est que les Canadiens ont besoin d’un logement, qu’ils valorisent l’accession à la propriété et que la plupart d’entre eux sont prêts à privilégier l’achat d’une maison par rapport à n’importe quoi d’autre », a déclaré Karen Yolevski, cheffe de l’exploitation, Royal LePage Real Estate Services Ltd. « Nous savons qu’il y a encore des acheteurs qui attendent que les taux d’intérêt baissent. Ce qui n’est pas clair, c’est combien d’entre eux peuvent se permettre de revenir sur le marché au premier signe de réduction des taux, et combien ne peuvent vraiment pas se permettre de faire des transactions dans cet environnement. »

Mme Yolevski ajoute qu’une grande partie de l’activité future dépendra non seulement de la baisse des taux d’intérêt, mais aussi du calendrier des renouvellements de prêts hypothécaires. De nombreux candidats à l’accession à la propriété, qui ont bénéficié de taux d’intérêt très bas au cours des dernières années, souhaiteront passer à l’action à l’expiration de la durée de leur prêt actuel. N’étant plus liés à leur propriété actuelle en raison des taux d’intérêt, un plus grand nombre de ces propriétaires mettront leur bien sur le marché et commenceront à chercher un nouveau logement.

« La région du Grand Toronto est la région la plus densément peuplée du Canada et continue d’être la première destination des nouveaux arrivants. Malgré une baisse temporaire des ventes, il subsiste un écart considérable entre le nombre de logements disponibles et ceux nécessaires pour répondre à la demande des personnes à revenu moyen. Cette situation continue d’exercer une forte pression sur le marché locatif, déjà très tendu », ajoute-t-elle.

Mme Yolevski a également noté que les propriétés appartenant à des investisseurs, à savoir les appartements en copropriété, pourraient augmenter l’offre sur le marché au cours de la prochaine année ou deux, étant donné que les hypothèques arrivent à échéance et que les propriétaires choisissent de vendre plutôt que de renouveler leur hypothèque à un taux plus élevé.

« Si les propriétés louées ne produisent pas de flux de trésorerie positif, les investisseurs pourraient choisir de vendre plutôt que de renouveler leurs hypothèques dans cet environnement d’emprunt à coût élevé. Ceci, en plus de la nouvelle législation qui encourage le développement de projets locatifs, pourrait ajouter un certain niveau d’inventaire au marché d’entrée de gamme », a déclaré Mme Yolevski. « Toutefois, cela ne suffira pas à exercer une pression à la baisse sur les prix. »

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

Grand Vancouver

Dans le Grand Vancouver, le prix de l’agrégat d’une propriété au quatrième trimestre de 2024 devrait augmenter de 3,0 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 281 732 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée devrait croître de 2,5 % pour atteindre 1 778 785 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait augmenter de 4,0 % pour atteindre 795 808 $.

« L’activité a ralenti au cours des derniers mois, ce qui a permis à l’inventaire de propriétés de s’accumuler, les acheteurs attendant une bonne affaire ou une baisse des taux d’intérêt, et les vendeurs continuant d’espérer vendre aux valeurs de 2021. Bien que cette situation ait entraîné un ralentissement du marché, le Grand Vancouver pourrait connaître un printemps dynamique si les taux d’intérêt restent stables ou baissent ne serait-ce qu’un peu », a déclaré Randy Ryalls, directeur d’agence, Royal LePage Sterling Realty. « La demande refoulée est encore présente, et une lueur d’espoir au bout du tunnel pourrait facilement faire repartir le marché à la hausse », ajoute-t-il. « Certains acheteurs se précipiteront pour conclure une transaction avant que la concurrence ne devienne trop serrée. D’autres attendront plusieurs baisses de taux pour se commettre. »

M. Ryalls fait remarquer que si de nombreux acheteurs restés à l’écart sont susceptibles de revenir sur le marché l’année prochaine si les taux d’intérêt baissent, la concurrence ne sera pas aussi agressive qu’il y a deux ans, lorsque les coûts d’emprunt atteignaient des niveaux historiquement bas.

« Le pouvoir d’achat s’est dégonflé. Avec l’augmentation du coût de la vie et des taux d’intérêt cinq à six fois plus élevés qu’il y a quelques années, les acheteurs ont moins de moyens pour surenchérir sur leurs concurrents. Cela limitera l’appréciation des prix, même si l’activité reprend », a déclaré M. Ryalls. « Certaines banques ont déjà commencé à offrir des réductions sur les hypothèques à taux fixe, ce qui incite certains acheteurs à revenir à la table des négociations. Finalement, tout le monde devra s’adapter aux nouvelles réalités du marché. »

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

Ottawa

À Ottawa, le prix de l’agrégat à l’échelle nationale devrait augmenter de 4,5 % au quatrième trimestre de 2024 par rapport au même trimestre en 2023 pour atteindre 771 942 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 4,0 % et s’élever à 884 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 5,0 % pour atteindre 407 190 $.

« Les taux d’intérêt influencent fortement le marché d’Ottawa. Même si la Banque du Canada ne procède qu’à une modeste baisse des taux d’intérêt au milieu de l’année 2024, cette décision pourrait intensifier les activités d’achats sur notre marché de la fin de l’été et du début de l’automne », mentionne Jason Ralph, dirigeant d’agence, Royal LePage Team Realty. « Ces jours-ci, ce ne sont que les propriétaires qui doivent déménager pour des raisons personnelles qui mettent leur maison en vente. Dans plusieurs cas, ceux qui peuvent se permettre de patienter restent à l’écart du marché, attendant que les taux d’intérêt baissent. Cette situation crée une demande refoulée de la part des acheteurs, en particulier dans le segment toujours recherché des maisons unifamiliales détachées. »

Dans le but d’accroître leur pouvoir d’achat, M. Ralph note que plusieurs des acheteurs à la recherche d’une première propriété en louent une en attendant une baisse des taux d’intérêt. Ceci crée de la concurrence au sein du marché de la location, particulièrement compte tenu de l’arrivée de nouveaux arrivants déménageant à Ottawa pour profiter de la vigueur de l’emploi au sein de la fonction publique, et leur arrivée s’ajoute à la demande déjà forte de la part de locataires.

« Même si depuis la fin de la pandémie nous sommes revenus à un marché plus normal, le marché n’est toujours pas tout à fait équilibré, la demande continuant de surpasser l’offre. C’est pourquoi nous nous attendons à un marché dynamique au printemps de l’année prochaine, précise M. Ralph. En cas de baisse des taux d’intérêt, l’activité sur le marché s’intensifiera, ce qui entraînera une hausse du prix des propriétés dans les derniers mois de l’année et jusqu’en 2025. »

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

Calgary

À Calgary, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 8,0 % au quatrième trimestre de 2024 par rapport au même trimestre en 2023 pour atteindre 711 612 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 6,0 % et s’élever à 803 692 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 9,5 % pour atteindre 286 562 $.

« Bien que l’activité ait ralenti à Calgary, les prix des maisons n’ont pas décliné comme dans d’autres villes du Canada, en raison d’une pénurie soutenue de l’offre », a déclaré Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Si les taux commencent à baisser dans la seconde moitié de 2024, comme on le prévoit, cela incitera les acheteurs à se lancer sur le marché, car leur capacité d’emprunt s’améliorera. De nombreux propriétaires verront leur prêt hypothécaire renouvelé l’année prochaine et seront contraints d’accepter un taux d’intérêt plus élevé. Cela pourrait entraîner une augmentation du nombre de propriétés sur le marché, car les emprunteurs surendettés songeront à déménager dans un plus petit logement, afin d’alléger leurs mensualités. »

Mme Lyall note que le nombre d’acheteurs interprovinciaux s’installant à Calgary a diminué par rapport aux dernières années. Toutefois, les investisseurs d’autres provinces continuent de rechercher des opportunités immobilières dans les Prairies, ce qui stimule la demande dans le segment des logements collectifs.

« Comme l’accessibilité relative de Calgary continue d’attirer les acheteurs dans la ville, nous prévoyons que les prix des propriétés augmenteront au cours de l’année prochaine et qu’ils dépasseront ceux des autres grandes villes. La pénurie d’offre reste un défi, ce qui, dans un avenir prévisible, maintiendra les prix sur une trajectoire ascendante, les acheteurs compétitionnant pour les quelques maisons disponibles, ajoute Mme Lyall. Pour 2024, je prévois que le marché démarrera lentement en janvier et février, un peu comme au début de 2023. Une fois en mars, le marché de printemps, très actif, incitera les acheteurs et les vendeurs à réintégrer le marché et la confiance des consommateurs se renforcera. »

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

Edmonton

À Edmonton, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 4,0 % au quatrième trimestre de 2024 par rapport au même trimestre en 2023 pour atteindre 443 248 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 7,0 % et s’élever à 493 805 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait croître de 2,0 % pour atteindre 192 678 $.

« L’an prochain, nous nous attendons à ce que l’activité soit semblable à celle de cette année, mais la valeur des propriétés augmentera probablement alors que l’appréciation des prix se rapprochera des tendances historiques. Comme Edmonton continue de faire face à une pénurie de propriétés par rapport à la demande, la tendance à la hausse des prix des maisons devrait se maintenir en 2024. Cette situation ne fera que s’intensifier en raison du nombre de résidents qui s’installent dans la ville à la recherche de propriétés abordables et de possibilités d’emploi », souligne Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Nous continuons à voir un écart entre les attentes des acheteurs et ce qu’ils peuvent réellement obtenir pour leur argent. Jusqu’à ce qu’ils aient l’impression d’en avoir pour leur argent, certains acheteurs continueront de se ternir à l’écart du marché, ce qui accentuera la demande refoulée. »

M. Shearer souligne que le prix des propriétés à Edmonton est largement lié au secteur du pétrole et du gaz, ce dernier continuant d’être un moteur important de création d’emplois. Au cours des dernières années, Edmonton a connu une forte augmentation du nombre de nouveaux arrivants auxquels s’ajoutent des Canadiens qui s’installent en Alberta en provenance d’autres provinces, notamment de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

« La croissance rapide de la population de la ville exerce une pression à la hausse sur le prix des propriétés, mentionne M. Shearer. Au cours des dernières années, l’activité au sein de la province a connu une hausse notable et il en a été de même du prix des maisons dans la ville de Calgary. Nous pensons que des tendances semblables se profilent à l’horizon pour Edmonton. »

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

Halifax

À Halifax, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 3,0 % au quatrième trimestre de 2024 par rapport au même trimestre en 2023 pour atteindre 521 592 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 5,0 % et s’élever à 602 490 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 1,5 % pour atteindre 431 375 $.

« En ce qui concerne le marché de l’immobilier résidentiel à Halifax pour 2024, nous sommes très optimistes. Une baisse des taux d’intérêt est probable en milieu d’année, ce qui incitera certains acheteurs hésitants ou qui se tiennent à l’écart du marché à y revenir », indique Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Les locataires, qui paient actuellement des prix supérieurs à la normale en raison de la forte concurrence dans le marché de la location, seront particulièrement motivés à acheter une propriété. Plusieurs acheteurs cherchant à passer à une propriété supérieure, qui attendent patiemment une amélioration des taux d’emprunt ou le renouvellement de leur prêt hypothécaire, devraient aussi revenir sur le marché au cours de la prochaine année. »

M. Honsberger remarque que les investisseurs de l’Ontario et de l’Alberta constituent un groupe d’acheteurs actifs en Nouvelle-Écosse. Cette demande ne se limite pas au segment des condos, qui plaît particulièrement aux investisseurs, elle est aussi présente sur les marchés des maisons unifamiliales et des nouvelles constructions, et ce, malgré la taxe imposée aux non-résidents applicable à toutes les transactions effectuées par des acheteurs de l’extérieur de la province.

« Même si nous connaîtrons le ralentissement saisonnier habituel au cours des premières semaines de la nouvelle année, je m’attends à une hausse des prix et de l’activité en janvier par rapport à la même période l’an dernier. Les ventes devraient commencer à augmenter en février et en mars, à mesure que le nombre de propriétés sur le marché augmentera. Et, si nous assistons à une ou à deux baisses des taux d’intérêt à l’automne, un regain de l’activité s’ensuivra », affirme M. Honsberger.

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024 

Winnipeg

À Winnipeg, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 3,0 % au quatrième trimestre de 2024 par rapport au même trimestre en 2023 pour atteindre 396 447 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 4,0 % et s’élever à 440 232 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait croître de 2,0 % pour atteindre 263 568 $.

« Chaque année, le marché immobilier de Winnipeg suit une évolution similaire : l’activité est lente pendant les mois d’hiver, reprend de la vigueur au printemps, se calme à l’été et ralentit lentement pendant le reste de l’année. Nous nous attendons à ce que 2024 ressemble beaucoup à une année typique, ce qui se traduira par de modestes augmentations de prix au fur et à mesure que la confiance des consommateurs se renforcera », indique Michael Froese, directeur d’agence, Royal LePage Prime Real Estate. « La croissance des prix attendue au cours de la prochaine année se fera en grande partie ressentir dans le marché des maisons unifamiliales détachées, surtout dans la fourchette de prix très recherchée de 300 000 $ à 400 000 $. »

M. Froese ajoute qu’il ne s’inquiète pas outre mesure que la vague attendue de renouvellements de prêts hypothécaires oblige plusieurs propriétaires à mettre leur propriété en vente en raison de l’augmentation des coûts mensuels.

« Comme cela a toujours été le cas, les Canadiens attachent une grande importance au fait de posséder leur propriété. Lorsqu’ils font face à des difficultés financières, la plupart des gens réduisent leurs dépenses discrétionnaires et font d’autres concessions avant de vendre leur maison, ajoute-t-il. « Même si le marché n’est pas aussi favorable aux vendeurs qu’il y a deux ans, les prix devraient rester élevés, car la demande des acheteurs devrait continuer à dépasser l’offre de logements disponibles, même au cours des mois les plus calmes. » 

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024

Regina

À Regina, le prix de l’agrégat au quatrième trimestre de 2024 devrait augmenter de 3,0 % par rapport au même trimestre en 2023 pour atteindre 381 306 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait croître de 4,0 % pour atteindre 417 456 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 2,5 % et s’élever à 228 063 $.

« Comme dans plusieurs villes du Canada, la hausse des taux d’intérêt a incité les acheteurs à faire une pause en raison de la diminution de leur capacité d’emprunt. Par conséquent, les consommateurs restent à l’écart du marché attendant avec impatience que les coûts d’emprunt diminuent, ce qui crée une demande refoulée », souligne Shaheen Zareh, courtier immobilier, Royal LePage Regina Realty. « S’il est très peu probable que les taux soient à nouveau aussi bas qu’un ou deux pour cent, du moins pas dans un proche avenir, je pense qu’une partie de la demande qui se tient actuellement à l’écart du marché y retournera une fois que les taux auront baissé, même si ce n’est que légèrement. »

M. Zareh ajoute que le prix des loyers a grimpé à Regina, les taux hypothécaires plus élevés ayant forcé certains acheteurs potentiels à louer leur logement plus longtemps. Cela a limité l’offre de location et poussé les prix à la hausse, rendant, dans certains cas, le coût d’un loyer mensuel comparable à celui d’un versement hypothécaire.

« Dans l’ensemble, l’offre reste limitée. Je m’attends à ce que les prix augmentent légèrement en 2024, non seulement dans le segment des maisons détachées, mais aussi sur le marché des condos qui a connu une forte activité ces derniers temps, même si d’un point de vue historique, ce type de propriété n’est pas particulièrement populaire dans la région. Les acheteurs d’une première propriété sont à l’origine de l’augmentation des ventes de condos que nous avons observée, ces derniers recherchant une option plus abordable leur permettant d’accéder à la propriété, souligne M. Zareh. Plusieurs jeunes acheteurs préfèrent de loin un nouveau condo à 200 000 $ à une maison détachée qui coûte 100 000 $ de plus et qu’ils doivent rénover. »

M. Zareh note que plusieurs prêts hypothécaires à court terme datant de la période de la pandémie devront être renouvelés l’année prochaine, ce qui pourrait avoir un impact sur l’offre, les propriétaires prenant la décision de renouveler leur prêt ou de vendre leur maison et de s’installer dans une propriété plus facile à gérer du point de vue financier.

Tableau – Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsions2024

Tableau – Prévisions trimestrielles 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_previsionstrimestrielles2024

 

Actifs médias de Royal LePage 

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux. 

À propos des prévisions de Royal LePage 

Les prévisions de Royal LePage fournissent des prédictions de prix en glissement annuel ainsi que trimestriellement à l’échelle nationale ainsi que dans les neuf plus importants marchés immobiliers du Canada. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l’habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Contact média:

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[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés.

[2] Les données sur les prix, dont celles sur les reventes et les nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la société sœur de Royal LePage et une entreprise d’évaluation chef de file au Canada. Les prévisions de prix reflètent les projections du T4 2024 par rapport au T4 2023.

 

[3] Estimation de l’offre de logements dont nous aurons besoin d’ici 2030, SCHL, le 13 septembre 2023

[4] Énoncé économique de l’automne 2023, gouvernement du Canada, 21 novembre 2023

[5] Ministère des Finances du Québec: Le point sur la situation économique et financière du Québec, 7 novembre 2023

[6] Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL), 5 octobre 2023 : Rapport sur l’offre de logements