Répercussions majeures prévues sur le marché immobilier de la Colombie-Britannique à l’issue des nouvelles taxes proposées
Les nouvelles politiques fiscales font pression sur les Canadiens pour qu’ils vendent leurs résidences secondaires dans la province
On s’attend à ce que les Albertains se tournent de plus en plus vers leur province et les États-Unis pour leurs résidences secondaires
TORONTO, le 29 mars 2018 – Selon un sondage de Royal LePage, lequel a consolidé les points de vue de 535 professionnels de l’immobilier en Colombie-Britannique et en Alberta, l’instauration de nouvelles taxes foncières prévues dans le budget 2018 de la Colombie-Britannique risque d’avoir des répercussions importantes sur le marché immobilier résidentiel de la province. Bien que les mesures provinciales antérieures en matière de logement aient ciblé des acheteurs de maisons étrangers, les conséquences des nouvelles politiques fiscales seront bien plus vastes, touchant principalement les propriétaires locaux en Colombie-Britannique, en Alberta et dans d’autres régions du Canada ayant fait de cette région touristique leur deuxième maison.
Les politiques fiscales du budget 2018 de la Colombie-Britannique comprennent l’introduction de la taxe sur la spéculation en matière de résidences secondaires admissibles, une augmentation de la taxe imposée aux acheteurs étrangers ainsi qu’une liste élargie des régions touchées et une augmentation des taxes scolaires liées à la propriété et des droits de mutation immobilière sur des propriétés d’une valeur de plus de trois millions de dollars.
Lorsqu’on leur a posé la question, 85,0 pour cent des professionnels de l’immobilier travaillant en Colombie-Britannique ont déclaré que les nouvelles politiques fiscales ont nui à la confiance des consommateurs dans l’immobilier résidentiel à travers la province. Un autre 78,0 pour cent des personnes sondées croient que les ventes de maisons vont diminuer au cours des trois premiers mois suivant l’annonce des nouvelles politiques, alors que la majorité (57,3 pour cent) ont déclaré que le prix des propriétés diminuera aussi au cours de la même période.
« L’incidence prévue des taxes sur l’habitation annoncées en Colombie-Britannique ne devrait pas être prise à la légère », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les acheteurs de maison à travers la province ressentiront les effets puisque des changements politiques majeurs comme celui-ci sont également amplifiés par une baisse de la confiance des consommateurs. Nous en avons un exemple bien récent qui date de 2016 lors de l’introduction de la taxe imposée aux investisseurs étrangers par le gouvernement précédent. Un petit nombre d’acheteurs étrangers a été écarté du marché, alors qu’une immense cohorte de propriétaires locaux s’est vue pénaliser. »
Bien que 77,0 pour cent des personnes sondées aient déclaré que les règlements provinciaux entraîneront une diminution de l’intérêt des acheteurs internationaux, ce groupe démographique s’est classé au dernier rang lorsque les répondants ont identifié le groupe le plus touché par les nouvelles politiques. Lorsqu’on leur a posé la question, 44,8 pour cent des professionnels de l’immobilier ont affirmé que les résidents de la Colombie-Britannique ont été les plus touchés par les nouvelles politiques du logement, suivis par 43,5 pour cent qui croyaient qu’il s’agissait plutôt des Canadiens qui sont propriétaires ou qui cherchent à acheter une propriété en Colombie-Britannique, mais qui vivent principalement dans d’autres provinces. Seulement 11,3 pour cent des professionnels de l’immobilier prévoyaient que les acheteurs internationaux seraient les plus touchés par les politiques.
« Nous nous attendons à ce que les nouvelles taxes aient des répercussions matérielles sur les collectivités de la Colombie-Britannique dont la vigueur de l’économie locale dépend des marchés de propriétés récréatives », a déclaré M. Soper. « Certains Canadiens de la Colombie-Britannique ou d’ailleurs au pays choisiront de vendre à mesure que la taxe ajoutera au fardeau financier de l’accession à la propriété.»
« Il existe des conséquences involontaires à ce genre de changement de politiques », conclut M. Soper.
« Si la valeur des propriétés diminue, les revenus fonciers se verront également diminuer. Ainsi, les municipalités auront la responsabilité supplémentaire de compenser le manque à gagner. »
Lorsqu’on leur a posé la question, 81,5 pour cent des professionnels de l’immobilier ont affirmé que les nouvelles politiques fiscales du budget 2018 de la Colombie-Britannique ont déjà entraîné une diminution de l’intérêt des Canadiens vivant à l’extérieur de la province, tandis que 73,8 pour cent croient que la mesure incitera cette cohorte à vendre ses propriétés. Cela est principalement attribuable à l’imminente taxe de spéculation qui, selon 90,8 pour cent des personnes sondées, aura des répercussions sur les ventes dans la province provenant d’acheteurs potentiels situés dans d’autres régions du Canada, comme l’Alberta.
Ces avis ont été vérifiés par des courtiers immobiliers de l’Alberta : 80,7 pour cent croyaient que l’intérêt des Albertains à l’égard des propriétés récréatives en Colombie-Britannique allait diminuer et plus de 75,6 pour cent déclaraient que les Albertains qui possèdent actuellement une résidence secondaire en Colombie-Britannique la vendraient probablement. On croit plutôt que les Albertains se tourneront de plus en plus vers leur province (72,6 pour cent) ou vers le sud de la frontière (46,7 pour cent) pour des résidences secondaires.
Méthodologie du sondage
Le sondage de Royal LePage a été mené en ligne entre le 14 mars et le 20 mars 2018, sondant un total de 400 courtiers immobiliers Royal LePage de la Colombie-Britannique, et un autre 135 courtiers issus de l’Alberta. Les réponses ont été enregistrées de manière anonyme et analysées de façon indépendante.
Le 26 mars 2018, la Colombie-Britannique annonçait des amendements à sa taxe sur la spéculation. Ces modifications ne changent pas l’opinion de Royal LePage et de son réseau de professionnels de l’immobilier. Bien que le pourcentage de la taxe fût réduit modestement dans l’une des categories, l’étendue globale du nouveau régime fiscal demeure en place. Les résultats du sondage reflètent les avis actuels d’experts du marché immobilier dans la région.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants, et appuie des programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.
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