Royal LePage : Prévisions nationales des prix des propriétés revues à la hausse à 16 %, alors que le marché dynamique du printemps se calme pour l’été
Faits saillants régionaux pour le deuxième trimestre :
- Le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a grimpé de 25,3 % d’une année sur l’autre au deuxième trimestre de l’année;
- La demande devrait continuer de surpasser l’offre et exercer une pression à la hausse sur les prix, même si cette hausse a déjà atteint un sommet au début du deuxième trimestre;
- Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Montréal devrait augmenter de 17,5 % d’une année sur l’autre, le taux le plus élevé parmi les régions canadiennes étudiées;
- Les prix des maisons détachées continuent de dépasser ceux des copropriétés, mais l’écart diminue;
- Des politiques post-pandémiques sont nécessaires pour résoudre les problèmes chroniques de pénurie d’inventaire;
- Les augmentations des droits de cession immobilière dans la ville de Toronto pourraient contribuer à réduire davantage l’offre de propriétés.
TORONTO, le 14 juillet 2021 – D’après l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd’hui, le prix de l’agrégat[1] des propriétés canadiennes s’est apprécié de 25,3 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 727 000 $ au deuxième trimestre de 2021, tandis que les pénuries d’inventaires se poursuivent à l’échelle du pays. Dans l’ensemble, ce sont 89 % des régions à l’étude qui ont enregistré des hausses de prix de l’agrégat à deux chiffres d’une année sur l’autre, principalement en raison des hausses dans le segment des propriétés unifamiliales détachées. Cependant, le niveau de concurrence observé au cours des derniers mois est en perte de vitesse.
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés, sur le plan national et dans 62 des plus grands marchés immobiliers du pays. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 27,1 % d’une année sur l’autre pour grimper à 765 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 11,7 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 525 000 $. Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par la filiale de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation immobilière canadienne de premier plan.
Au cours du deuxième trimestre, la société a révisé la méthodologie de son Étude sur le prix des maisons, y compris les limites géographiques et les types de propriétés. Les prix de l’agrégat de Royal LePage sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation analysés. La précision de l’Étude s’en trouve accrue, car les augmentations de transactions dans la tranche supérieure ou inférieure du marché immobilier sont moins susceptibles de biaiser les données.
« Après une année de croissance record du marché immobilier canadien, il semble que nous ayons atteint le sommet de l’appréciation des prix », observe Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Quoique l’appréciation des prix devrait se maintenir en raison d’un inventaire chroniquement bas et d’une nouvelle demande provenant de la formation croissante des ménages, des investisseurs et des nouveaux arrivants, le rythme torride d’appréciation des prix ait commencé à se modérer. »
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés au Canada connaîtra une hausse de 16 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 771 500 $. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché. Alors que l’appréciation des prix ralentit, une augmentation de la demande est attendue à l’automne de la part des étudiants étrangers, des nouveaux arrivants et des investisseurs qui créent l’offre locative nécessaire à mesure que de restrictions de l’ère pandémique sont levées et que les effets de la crise sanitaire mondiale s’estompent.
« Au cours des six derniers mois, la flambée des prix et la forte concurrence pour l’inventaire limité de propriétés à vendre ont laissé de nombreux Canadiens frustrés quant à leur incapacité d’améliorer leur situation de logement. À mesure que les prix se stabilisent, bon nombre de ces acheteurs potentiels, qui auront eu le temps de réunir une mise de fonds appréciable, auront l’occasion de réaliser leur transaction », ajoute M. Soper.
Les cas de COVID-19 à la baisse et les taux d’immunisation complète de plus en plus encourageants laissent présager un retour imminent à la vie prépandémique. Cela signifie une relance de l’immigration et le retour des emplois dans les industries de l’hôtellerie et du tourisme ainsi que des étudiants étrangers.
« La formation des ménages entraînera elle aussi un changement majeur avant la fin de l’année. En effet, de nombreux jeunes canadiens qui avaient choisi d’emménager avec leurs parents et leur famille durant le confinement chercheront à trouver leur propre chez-soi. En raison de la reprise des activités au sein du secteur hôtelier et de l’abondance de possibilités d’emploi, de nouvelles sources de demande immobilière émergeront. Puis, nous accueillerons de nouveau des centaines de milliers d’étudiants étrangers et une nouvelle vague d’immigration. Toutes ces personnes ont besoin d’un toit au-dessus de leurs têtes, ce qui encouragera une vague de propriétaires investisseurs, qui offriront des propriétés particulièrement bienvenues sur le marché locatif. »
« Ces nouvelles sources de demande immobilière devraient maintenir le marché à des niveaux vigoureux à travers le marché printanier de 2022 », a conclu M. Soper.
Offre de logements et politique gouvernementale
La pénurie de logements systémique demeure une des plus grandes menaces pour les Canadiens qui rêvent de devenir propriétaires. Stimulée par les plans de croissance économique ambitieux du pays, la population continuera de s’accroître. Avec un manque de logements dans des marchés du bout à l’autre du pays, la concurrence pour des propriétés disponibles demeurera critique et les prix des maisons continueront d’augmenter. »
« Les décideurs politiques au pays ont eu du mal pendant des années à aborder la pénurie de logement », a déclaré M. Soper. « Trop souvent, nos leaders politiques tombent dans le piège des « réparations rapides », injectant des nouvelles taxes et réglementations dans l’économie immobilière qui font peu et écartent temporairement les gens du marché en créant une demande refoulée. Cette tentation prend une place encore plus importante aujourd’hui. Nous devons aborder les lacunes fondamentales dans le processus d’approbation de notre développement urbain, de sorte que nous puissions un jour offrir les maisons dont notre population a besoin. C’est notre seul espoir pour approcher l’abordabilité. »
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
SURVOL PAR RÉGION
Région du Grand Toronto
Au deuxième trimestre de 2021, le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Toronto a augmenté de 18,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 035 000 $. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 28,2 % d’une année sur l’autre pour grimper à 1 301 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 8,6 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 630 000 $.
« Tant qu’une véritable solution à la pénurie chronique de l’offre de logements ne sera pas mise en œuvre, les prix continueront d’augmenter », explique Karen Yolevski, chef de l’exploitation des Services immobiliers Royal LePage ltée. « Nous pourrions assister à un léger ralentissement au cours de l’été, mais la demande devrait augmenter à nouveau à l’automne avec le retour des étudiants à l’apprentissage en présentiel, la relance des industries du tourisme et de l’hôtellerie, et une augmentation de l’immigration. Cette demande va accroître la concurrence et continuer à stimuler la croissance des prix. »
Le prix de l’agrégat dans la ville de Toronto a augmenté de 8,3 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 1 115 000 $ au deuxième trimestre de 2021. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a grimpé de 14,8 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1 550 000 $, tandis que celui d’une copropriété augmentait de 5,8 % pour se fixer à 695 000 $.
Mme Yolevski ajoute que bien que la pandémie ait alimenté la demande dans les banlieues et les régions rurales, le retour aux habitudes normales de socialisation attirera de nouveau les acheteurs vers les centres urbains.
« Les jeunes seront toujours attirés par le centre-ville. L’accessibilité piétonnière, la proximité des restaurants et des divertissements, et la diversité des différents quartiers redeviendront des priorités absolues pour les acheteurs potentiels une fois que la peur causée par la pandémie aura diminué. »
Le conseil municipal de Toronto examine actuellement un rapport décrivant les outils de revenus possibles, y compris une augmentation des droits de cession immobilière sur les maisons évaluées à 2 millions de dollars ou plus. Le président et chef de la direction de Royal LePage, Phil Soper, affirme que dans une ville où les propriétaires paient déjà deux droits de cession immobilière, l’un à la province et l’autre à la municipalité, toute augmentation ne ferait qu’exacerber le problème de pénurie d’inventaire de la région.
« Les droits de cession immobilière restreignent la libre circulation des gens et des entreprises, en plus de risquer de porter atteinte à l’économie de la ville. Une hausse des droits pourrait réduire encore plus l’offre de logements déjà extrêmement mince à Toronto en empêchant les gens de choisir de déménager pour un meilleur emploi ou une meilleure qualité de vie. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Toronto connaîtra une hausse de 14,5 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Région du Grand Montréal
Au deuxième trimestre de 2021, le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Montréal a augmenté de 21,7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 514 000 $. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 25,5 % d’une année sur l’autre pour grimper à 559 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 14,1 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 405 000 $.
« Il faut s’entendre. Les pourcentages d’augmentation que l’on observe ce trimestre demeurent extrêmement élevés, mais nous estimons que le plus fort de la hausse des prix devrait être derrière nous », a dit Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage au Québec. « La progression de la vaccination dans la province permet à la population de se projeter à nouveau dans des projets autres que la vie à la maison, tels que les voyages et les activités en famille et avec les amis. Ajoutons que de nombreux premiers acheteurs potentiels ont remis leur achat à plus tard en espérant faire face à une compétition plus saine dans les 6 à 12 prochains mois. »
Le prix de l’agrégat à Montréal Centre a augmenté de 14,3 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 643 000 $ au deuxième trimestre de 2021. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a grimpé de 24,3 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1 050 000 $, tandis que celui d’une copropriété augmentait de 9,3 % pour se fixer à 500 500 $.
« L’immobilier, comme plusieurs autres vecteurs économiques, est cyclique », commente M. St-Pierre. « La période d’appréciation record des prix des maisons a été stimulée par une crise sanitaire sans précédent de notre histoire récente. Le retour à des taux d’appréciation plus modérés se fera de manière organique à mesure que l’économie se rééquilibrera et que la population se s’appropriera des habitudes de consommation post-pandémie. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Montréal connaîtra une hausse de 17,5 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier, la plus forte appréciation de toutes les régions étudiées au pays. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
« La deuxième moitié de l’année devrait afficher une appréciation plus modérée des prix des propriétés que ce que nous avons observé durant les deux premiers trimestres de 2021 », conclut M. St-Pierre.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Grand Vancouver
Le prix de l’agrégat des propriétés du Grand Vancouver a enregistré une hausse de 19,6 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 202 500 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 24,9 % d’une année sur l’autre pour grimper à 1 625 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 9,4 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 700 000 $.
« Bien que l’inventaire soit légèrement en hausse et que la demande semble diminuer à l’approche de l’été, Vancouver est toujours un marché de vendeurs », note Randy Ryalls, directeur général de l’agence Royal LePage Sterling Realty. « Quoiqu’elle n’ait pas atteint les niveaux observés en avril, la concurrence reste élevée et continue d’exercer une pression à la hausse sur les prix. C’est particulièrement vrai dans le segment des maisons unifamiliales, où la demande des acheteurs locaux de propriétés de qualité supérieure est forte. »
Le prix de l’agrégat dans la ville de Vancouver a augmenté de 11,5 % par rapport à la même période l’année précédente pour s’établir à 1 305 000 $ au deuxième trimestre de 2021. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a grimpé de 14,6 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 2 350 000 $, tandis que celui d’une copropriété augmentait de 4,4 % pour se fixer à 774 000 $.
M. Ryalls ajoute que le marché pourrait connaître un certain répit durant l’été, à mesure que la fatigue généralisée des acheteurs s’installe et que les restrictions sanitaires sont levées.
« Je crois que de nombreux Canadiens profiteront de la réouverture du pays au cours des prochains mois, ce qui permettra au marché immobilier de souffler un peu. C’est normal pour cette période de l’année, mais l’automne sera probablement un moment occupé et concurrentiel pour l’achat d’une propriété. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés du Grand Vancouver connaîtra une hausse de 15,0 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Ottawa
Le prix de l’agrégat dans la région d’Ottawa a augmenté de 26,9 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 718 000 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 31,2 % d’une année sur l’autre pour grimper à 846 250 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 16,9 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 421 000 $.
« L’offre de propriétés augmente et celles-ci restent sur le marché un peu plus longtemps comparativement à plus tôt cette année, lorsque l’activité était à son apogée, ce qui donne aux acheteurs un peu plus de temps pour considérer leur achat », remarque Jason Ralph, associé directeur chez Royal LePage Team Realty. « La demande reste cependant élevée et je ne m’attends pas à ce que nous soyons de sitôt dans un marché équilibré. »
Il souligne aussi qu’à l’instar de nombreux marchés immobiliers au Canada, celui d’Ottawa est cyclique. Il s’attend à une autre vague de forte demande à l’automne, lorsque la nouvelle année scolaire commencera.
« Je prévois que des propriétés feront leur entrée sur le marché à rythme régulier durant l’été. Comme de nombreux acheteurs potentiels n’ont pas été en mesure de conclure une transaction en raison de la forte concurrence et qu’ils ont été écartés des scénarios d’offres multiples, je m’attends à ce que l’automne s’accompagne d’une ruée d’acheteurs de retour sur le marché, encore plus que les années passées. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région d’Ottawa connaîtra une hausse de 17,0 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Calgary
Le prix de l’agrégat dans la région de Calgary a augmenté de 9,7 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 568 500 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 10,4 % d’une année sur l’autre pour grimper à 638 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 4,1 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 226 000 $.
« La demande du printemps s’est poursuivie pendant l’été. L’offre s’est améliorée et les acheteurs qui n’ont pas réussi à mettre la main sur une propriété plus tôt cette année sont de retour », explique Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire de l’agence Royal LePage Benchmark. « Même si les nouvelles inscriptions sont plus nombreuses, l’offre est inférieure à deux mois et demi d’inventaire et la concurrence pour les maisons d’entrée de gamme est très forte. »
Mme Lyall ajoute que la hausse de concurrence provient d’acheteurs en provenance de grandes villes canadiennes où les prix sont devenus hors de portée.
« Nous n’avons pas vu autant d’acheteurs provenant de Toronto depuis 2014. Les jeunes couples et les professionnels sont attirés par l’immobilier abordable de Calgary, son style de vie et son accès aux grands espaces. Il y fait vraiment bon travailler et élever une famille. Pour le même prix qu’une maison familiale typique à Toronto, on peut se permettre d’acheter une magnifique propriété dans un quartier établi de la ville. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région de Calgary connaîtra une hausse de 7,5 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Edmonton
Le prix de l’agrégat dans la région d’Edmonton a augmenté de 11,3 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 430 000 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 16,1 % d’une année sur l’autre pour grimper à 467 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 12,9 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 201 000 $.
« Le déplacement de la demande demeure vers la valeur et il exerce une pression à la hausse importante sur les prix des maisons dans les banlieues d’Edmonton et les communautés voisines. Durant la pandémie, les acheteurs avaient tendance à privilégier l’espace pour améliorer la qualité de vie à la maison », note Tom Shearer, courtier et propriétaire de l’agence Royal LePage Noralta Real Estate. « Maintenant que le centre-ville reprend vie, que les restrictions sont levées et que la peur de la pandémie devient peu à peu chose du passé, nous nous attendons à ce que les acheteurs se tournent de nouveau vers le cœur animé de la ville. »
M. Shearer ajoute que les copropriétés situées au centre-ville offrent une valeur exceptionnelle. Le retour des étudiants cet automne devrait être synonyme d’une augmentation de la demande dans la région chez les investisseurs à la recherche de logements qu’ils pourront offrir sur le marché locatif.
Pour le reste de l’année, M. Shearer prévoit que la forte demande au sein du marché actuel stimulera les ventes estivales.
« Le secteur immobilier n’a pas été aussi dynamique à Edmonton depuis 15 ans. Les acheteurs qui n’ont pas trouvé ce qu’ils cherchaient ou qui n’ont pas eu de chance avec leurs offres espèrent une diminution de la concurrence durant l’été. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région d’Edmonton connaîtra une hausse de 7,0 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Halifax
Le prix de l’agrégat dans la région de Halifax a augmenté de 26,6 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 462 000 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 26,4 % d’une année sur l’autre pour grimper à 529 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 23,2 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 379 500 $.
« Nous avons commencé à voir une légère augmentation de l’inventaire vers la deuxième moitié du trimestre; bien que les maisons continuent de recevoir des offres multiples, elles sont plus susceptibles d’en voir 5 ou 6 et non 30 », observe Matt Honsberger, courtier et propriétaire de l’agence Royal LePage Atlantic. « Halifax demeure un marché de vendeurs, mais les acheteurs dont le budget est supérieur à 750 000 $ y trouveront moins de concurrence et une meilleure sélection par rapport au début du printemps. »
M. Honsberger note que le segment le plus concurrentiel est celui des maisons de banlieue, où les inscriptions à un prix juste dans des quartiers populaires attirent beaucoup l’attention et se vendent rapidement.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Halifax connaîtra une hausse de 9,5 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées légèrement à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Winnipeg
Le prix de l’agrégat dans la région de Winnipeg a augmenté de 16,9 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 352 000 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 18,9 % d’une année sur l’autre pour grimper à 390 750 $ au deuxième trimestre de 2021, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 15,2 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 242 000 $.
« L’appréciation du prix des maisons à Winnipeg est à deux chiffres, mais les pourcentages que nous observons sont considérablement inférieurs aux chiffres nationaux ou à ce que nous observons dans d’autres centres urbains », explique Michael Froese, courtier et directeur de l’agence Royal LePage Prime Real Estate. « Winnipeg reste une ville abordable où les gens peuvent payer leur hypothèque sans avoir à faire une croix sur d’autres achats importants. »
M. Froese ajoute que, à l’image de la situation dans le reste du pays, l’activité a connu un certain ralentissement vers la fin du trimestre, comparativement aux mois d’avril et mai. La fatigue de l’acheteur, le manque de choix et le désir de profiter de l’été après une année éprouvante à gérer la pandémie y sont assurément pour beaucoup.
« Bien que l’activité ait légèrement baissé à l’approche de l’été, l’inventaire n’arrive pas assez vite pour apaiser les acheteurs potentiels. Tant que les ventes se concluent plus rapidement que les nouvelles inscriptions font leur arrivée sur le marché, les prix continueront à grimper. L’inventaire dans le segment des propriétés détachées est très bas, et les nouvelles inscriptions se font rares. »
Le professionnel de l’immobilier note que la hausse du prix des copropriétés est attribuable aux acheteurs d’une première propriété qui n’ont pas réussi à se procurer une maison détachée auparavant.
« Les jeunes acheteurs voient les prix augmenter et l’inventaire baisser. Ils veulent se tailler une place sur le marché et les copropriétés leur offrent une meilleure sélection, de bons emplacements et un prix très abordable. Dans le marché actuel, les acheteurs ne réalisent pas qu’il est mieux d’être sur le marché que de ne pas y être. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Winnipeg connaîtra une hausse de 8,5 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Cette prévision est conforme à la mise à jour précédente de la société, publiée en avril 2021.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
Regina
Le prix de l’agrégat dans la région de Regina a augmenté de 8,2 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 342 000 $ au deuxième trimestre de 2021. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 9,3 % d’une année sur l’autre pour grimper à 365 000 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 5,5 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 196 500 $.
« Après un premier trimestre fort achalandé, le marché immobilier de Regina commence à montrer des signes d’équilibre, avec un inventaire à des niveaux proches de la normale », explique Mike Duggleby, courtier et propriétaire de l’agence Royal LePage Regina Realty. « La météo a un impact sur l’activité, ainsi les mois d’été chauds refroidiront la demande, du moins temporairement, sans pourtant avoir d’effet sur les prix. »
Il fait remarquer que, bien que la concurrence demeure plus vive dans le segment des maisons unifamiliales détachées, la demande pour les copropriétés commence à augmenter. Le professionnel indique s’attendre à ce qu’elle continue de croître à l’automne.
« Nous ne sommes toujours pas revenus aux niveaux prépandémiques, mais la demande augmente de toute évidence dans ce segment du marché. Le retour des étudiants étrangers à Regina avant la nouvelle année scolaire ne fera qu’ajouter à la demande croissante pour ce type de propriété. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Regina connaîtra une hausse de 9,0 % au quatrième trimestre de 2021 comparativement à la même période l’an dernier. Les prévisions antérieures publiées en avril 2021 ont été révisées à la hausse pour tenir compte de l’état actuel du marché.
Tableau des prix – 2e trimestre 2021: rlp.ca/T2-2021-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2021: rlp.ca/T2-2021-previsions
À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 62 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
Au cours du deuxième trimestre, la société a révisé la méthodologie de son Étude sur le prix des maisons, y compris les limites géographiques et les types de propriétés. Les prix de l’agrégat de Royal LePage sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation analysés. La précision de l’Étude s’en trouve accrue, car les augmentations de transactions dans la tranche supérieure ou inférieure du marché immobilier sont moins susceptibles de biaiser les données.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Chloé Bitton
North Strategic pour le compte de Royal LePage
chloe.bitton@northstrategic.com
438-497-5728
[1] Les prix de l’agrégat sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation analysés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions.