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Plus du quart des locataires canadiens prévoient d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années

Parmi ceux qui comptent continuer à louer, un revenu insuffisant est cité comme la principale barrière à l’accession à la propriété, alors que la concurrence est rude sur un marché où l’offre est limitée

Faits saillants:

  • 27 % des locataires prévoient d’acheter un bien immobilier au cours des deux prochaines années ; 40 % parmi les locataires âgés de 18 à 34 ans
  • Parmi ceux qui ne prévoient pas d’acheter une propriété dans les deux prochaines années, 54 % disent qu’ils ne pensent pas que leurs revenus seront suffisants pour s’offrir la propriété qu’ils convoitent ; 61 % chez les 18-34 ans.
  • 29 % des locataires canadiens déclarent avoir envisagé d’acheter avant de signer ou de renouveler leur bail ; 41 % d’entre eux ne disposaient pas d’une mise de fonds suffisante.
  • En Colombie-Britannique, 25 % des locataires consacrent plus de la moitié de leurs revenus nets à leur loyer, ce qui est nettement supérieur à la moyenne nationale de 16 %.

TORONTO, le 20 juin 2024 – Un tiers des Canadiens vivent dans des logements locatifs, et ce chiffre a progressivement augmenté au cours des dernières années, alors que les problèmes d’abordabilité sur le marché de la revente persistent. Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Hill & Knowlton[1], 27 % des Canadiens qui louent actuellement leur maison disent qu’ils prévoient acheter une propriété au cours des deux prochaines années. Parmi les personnes âgées de 18 à 34 ans, ce chiffre grimpe à 40 %. Par ailleurs, 69 % des locataires déclarent ne pas avoir l’intention d’acheter un logement dans un avenir proche. Parmi eux, plus de la moitié (54 %) estiment que leurs revenus ne seront pas suffisants pour leur permettre d’acheter un bien dans la région où ils souhaitent vivre (61 % parmi les répondants âgés de 18 à 34 ans).   

« Le secteur de la location n’est pas à l’abri des problèmes d’accessibilité qui découlent de la grave pénurie de logements au Canada. Les taux hypothécaires élevés ont rendu difficile l’achat d’une maison pour de nombreuses personnes, forçant certaines d’entre elles à déménager ou à rester plus longtemps que prévu sur le marché de la location », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Malgré une baisse éphémère des prix et de la demande de logements locatifs au plus fort de la pandémie de COVID-19, l’offre de logements locatifs dans la plupart des grands marchés reste très faible. »

Parmi les locataires qui déclarent avoir l’intention d’acheter au cours des deux prochaines années, la moitié (50 %) disent qu’ils verseront une mise de fonds inférieure à 20 %. Vingt-six pour cent déclarent qu’ils verseront une mise de fonds de 20 %, tandis que 15 % déclarent qu’ils verseront une mise de fonds de plus de 20 %. Au Canada, une assurance hypothécaire est exigée pour les propriétés achetées avec moins de 20 % d’acompte.

Lorsqu’on leur a demandé comment ils allaient financer leur mise de fonds, 53 % des répondants ont déclaré qu’ils allaient utiliser l’épargne accumulée au fil des ans, tandis que 46 % ont déclaré qu’ils allaient profiter du Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) et 29 % ont déclaré qu’ils allaient puiser dans leurs REER en utilisant le Régime d’accession à la propriété (RAP). Vingt-cinq pour cent ont déclaré qu’ils utiliseraient un don financier de la famille ou un héritage. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.

Quarante-quatre pour cent des locataires qui prévoient d’acheter au cours des deux prochaines années pensent qu’ils pourront s’offrir un logement dans leur ville de résidence actuelle, tandis que 37 % ne le pensent pas. Parmi ceux qui ne pensent pas pouvoir acheter dans leur ville actuelle, 40 % déclarent qu’ils devront parcourir plus de 50 kilomètres pour acheter dans les limites de leur budget, tandis que 21 % pensent qu’ils devront chercher une propriété dans un rayon de 31 à 50 kilomètres et 18 % dans un rayon de 16 à 30 kilomètres. Seulement 9 % des personnes interrogées pensent pouvoir acheter dans un rayon de 15 kilomètres autour de leur domicile actuel.

Selon le Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada, 50 % des personnes vivant dans les grandes régions de Toronto, Montréal et Vancouver déclarent qu’elles envisageraient de déménager dans une ville plus abordable si elles étaient en mesure de trouver un emploi ou de travailler à distance. Parmi les locataires de ces régions, 60 % se disent prêts à déménager, tandis que 45 % des propriétaires actuels affirment qu’ils envisageraient de le faire.[2]

« Nous savons que les Canadiens considèrent largement l’accession à la propriété comme un investissement à long terme intéressant et un élément essentiel du rêve canadien. À tel point que nombre d’entre eux sont prêts à déménager pour réaliser leur rêve d’accession à la propriété. C’est particulièrement vrai pour les jeunes Canadiens et ceux qui ont la possibilité de travailler à distance. Je pense que nous continuerons à assister à l’avenir à une migration du sud de l’Ontario et des régions à prix élevés de la Colombie-Britannique vers des marchés plus abordables dans tout le pays », a dit M. Soper.

Près d’un tiers des locataires espéraient acheter avant de signer leur bail

Avant de signer ou de renouveler leur bail actuel, 29 % des locataires canadiens disent avoir considéré l’achat d’une propriété. Parmi eux, 41 % déclarent que l’absence d’une mise de fonds suffisante a motivé leur décision de louer.

« Bien qu’un tiers des adultes canadiens soient actuellement locataires, et que certaines familles s’en accommodent parfaitement, le désir d’accéder à la propriété reste très fort chez une grande partie de ce segment de la population. Nos dernières recherches révèlent qu’un nombre important de locataires souhaitent accéder à la propriété. Il est compréhensible que le plus grand obstacle à l’entrée soit la capacité à rassembler le capital pour la mise de fonds  », a poursuivi M. Soper.

Interrogés sur les facteurs motivant leur décision de continuer à louer plutôt que d’acheter, environ un tiers des répondants ont déclaré qu’ils attendaient une baisse des taux d’intérêt (33 %) et des prix de l’immobilier (30 %). Vingt-deux pour cent déclarent qu’ils continuent à louer tout en économisant pour un acompte, et 20 % déclarent qu’ils ne remplissent pas les conditions requises pour un prêt hypothécaire. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse.

« Au début du mois, la Banque du Canada a annoncé sa première baisse de taux en plus de quatre ans. La baisse des coûts d’emprunt réduira le seuil d’éligibilité à un prêt hypothécaire, ce qui aidera les locataires à devenir propriétaires. Cependant, cela crée une arme à double tranchant. La concurrence accrue à mesure qu’ils entreront sur le marché exercera une pression supplémentaire sur la valeur des propriétés. Si certains attendent que les prix des maisons deviennent plus raisonnables, la pénurie de logements au Canada les fera patienter indéfiniment », a ajouté M. Soper.

Hausse des loyers et faibles taux d’inoccupation

Près de quatre locataires canadiens sur dix (36 %) consacrent jusqu’à 30 % de leurs revenus nets aux frais de location mensuels. Par ailleurs, à peu près le même nombre de locataires (37 %) consacrent entre 31 et 50 % de leur revenu au loyer, et 16 % y consacrent plus de 50 %. Sur les marchés immobiliers les plus chers du Canada, Vancouver et Toronto, la proportion de locataires qui consacrent plus de la moitié de leurs revenus à leur loyer augmente pour atteindre respectivement 27 % et 19 %. Ce chiffre tombe à 10 % à Montréal.

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen à l’échelle nationale pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était supérieur de 8,0 % à celui de l’année précédente.[3] Les taux d’inoccupation s’établissaient à 1,5 % et à 0,9 %, respectivement, pour les immeubles à vocation entièrement locative et les appartements en copropriété.

« D’un océan à l’autre, les Canadiens se débattent avec l’accessibilité au logement dans le sillage de l’une des campagnes de hausse des taux d’intérêt les plus agressives de l’histoire. Dans de nombreuses régions, la demande locative dépasse largement l’offre, ce qui fait du logement abordable un défi. Le secteur du logement et le gouvernement doivent collaborer pour trouver des solutions innovantes afin d’augmenter le parc de logements, y compris les locations, et de soutenir les personnes les plus touchées par l’escalade des conditions du marché », a conclu M. Soper.

Le budget fédéral 2024, publié le 16 avril, a annoncé plusieurs mesures destinées à protéger plus efficacement les locataires et à renforcer leur parcours vers l’achat d’un bien immobilier. Outre l’engagement renouvelé d’encourager les immeubles locatifs construits à cet effet, un point fort a été la création de la Charte canadienne des droits des locataires, qui proposait un contrat de location national normalisé et la divulgation de l’historique des prix de location d’un bien immobilier. En outre, et c’est peut-être le plus intriguant, ce projet de loi proposait également une recommandation pour que les institutions financières autorisent les locataires à communiquer leur historique de paiement des loyers aux agences d’évaluation du crédit afin d’améliorer leur cote de crédit, renforçant ainsi leurs futures demandes de prêt hypothécaire.

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens

CANADA ATLANTIQUE

Dans le Canada atlantique, 28 % des locataires disent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de louer avant de signer ou de renouveler leur bail. Pour ce qui est de l’avenir, 22 % des locataires déclarent avoir l’intention d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années, tandis que 59 % n’ont pas l’intention de le faire.

« Le marché de la location est en train de changer. La construction d’immeubles locatifs spécialisés a considérablement augmenté avec l’accroissement de la population de la ville. Les programmes gouvernementaux et les incitations au développement ont encouragé la création d’une nouvelle offre locative à Halifax. Les immeubles plus récents ont tendance à attirer les nouveaux arrivants qui ne sont pas en mesure de se qualifier pour un prêt hypothécaire immédiatement, mais qui veulent un endroit de haute qualité pour vivre pendant qu’ils s’établissent », a déclaré Scott Moulton, courtier immobilier, Royal LePage Atlantic à Halifax, en Nouvelle-Écosse. « Nous avons vu une vague de résidents de l’Ontario et d’autres régions du pays arriver sur la côte Est au plus fort de la pandémie. Et, comme ce fut le cas sur le marché de la revente, les prix de location ont également été poussés à la hausse en raison de l’augmentation de la demande. Cette migration massive s’est depuis calmée. »

Moulton a ajouté que les propriétaires institutionnels sont le principal fournisseur du parc locatif dans la région d’Halifax, en particulier dans le centre-ville. La hausse des taux d’intérêt n’a pas eu d’impact majeur sur les sociétés de gestion immobilière, qui ont pu faire face à des coûts élevés par rapport aux propriétaires individuels ou de plus petite taille.

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen à Halifax pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était 11,0 % plus élevé qu’un an auparavant.[2] Le taux d’inoccupation dans les immeubles locatifs construits à cet effet est resté extrêmement bas, à 1,0 %.

Parmi les locataires vivant dans le Canada atlantique, 29 % consacrent jusqu’à 30 % de leur revenu net au loyer mensuel, 38 % entre 31 et 50 % de leur revenu et 24 % plus de 50 %.

« Il existe un désir de construire des logements locatifs à Halifax, mais l’obtention des permis et l’approbation des demandes sont à la fois longues et coûteuses », a déclaré M. Moulton. « Il est nécessaire d’augmenter le parc locatif pour atténuer la pénurie de logements dans la région, mais il faudra de nombreuses années pour que de tels bâtiments soient construits. »

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens

QUÉBEC

Le 1er juillet est reconnu comme la journée des déménagements au Québec, la province qui compte le plus grand pourcentage de locataires par habitant au Canada.[4] Avant cette date, 28 % des locataires québécois disent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de la louer avant de signer ou de renouveler leur bail actuel. Parmi eux, 42 % disent attendre que les prix des propriétés baissent, 41 % attendent que les taux d’intérêt diminuent et 37 % disent que l’absence d’une mise de fonds suffisante a motivé leur décision de louer plutôt que d’acheter. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse.

Pour ce qui est de l’avenir, 22 % des personnes interrogées déclarent avoir l’intention d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années, tandis que plus de la moitié (58 %) ne prévoient pas de le faire. Parmi ceux qui prévoient d’acheter, 40 % pensent qu’ils auront les moyens d’acheter dans leur ville de résidence actuelle. Parmi ceux qui ne prévoient pas d’acheter une propriété dans les deux prochaines années, 51 % déclarent que c’est parce qu’ils ne pensent pas que leurs revenus leur permettront de s’offrir la propriété qu’ils désirent.

« Les résultats de ce sondage mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les locataires québécois dans le contexte actuel de pénurie d’offre de logements », a déclaré Geneviève Langevin, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Altitude, à Montréal. « Cependant, le désir de devenir propriétaire persiste pour plusieurs, malgré les obstacles financiers, ce qui est encourageant, puisque cet engouement continuera de faire pression sur les politiques publiques en matière de création de logements pour répondre à la demande et à la croissance de la population. »

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen dans la RMR de Montréal pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était 7,9 % plus élevé que l’année précédente.[2] Les taux d’inoccupation se sont établis à 1,5 % et à 1,3 %, respectivement, pour les immeubles à vocation entièrement locative et les appartements en copropriété.

Bien que le nombre de mises en chantier ait atteint un niveau record au Québec en 2023, la SCHL s’attend à ce que la province connaisse une augmentation plus vigoureuse qu’ailleurs au Canada en 2024.[5] Toutefois, les nouveaux projets résidentiels demeureront trop peu nombreux pour répondre à la demande croissante.

« L’adoucissement graduel des taux d’intérêt, qui a commencé avec une première baisse du taux directeur de la Banque du Canada le 5 juin dernier, devrait stimuler la construction sur le marché locatif. Toutefois, cette hausse prévue des mises en chantier n’aura pas d’effet immédiat sur l’offre de logements dans la province », ajoute Mme Langevin. « Je suis heureuse de constater que les différents paliers de gouvernement ont commencé à réfléchir ensemble aux alternatives pour accroître rapidement l’offre de logements. Malheureusement, les résultats de ces efforts concertés prendront du temps à se réaliser. »

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens

ONTARIO

En Ontario, 30 % des locataires déclarent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de louer avant de signer ou de renouveler leur bail. Parmi eux, 47 % déclarent que leur décision a été motivée par le fait qu’ils ne disposaient pas d’une mise de fonds suffisante. Vingt-huit pour cent disent qu’ils attendent que les prix de l’immobilier baissent, tandis que 26 % attendent que les taux d’intérêt diminuent. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse.

Pour ce qui est de l’avenir, 31 % des personnes interrogées déclarent avoir l’intention d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années, tandis que près de la moitié (49 %) ne prévoient pas de le faire. Parmi ceux qui prévoient d’acheter, 43 % pensent qu’ils auront les moyens d’acheter un bien dans leur ville de résidence actuelle. Parmi ceux qui ne prévoient pas d’acheter une propriété dans les deux prochaines années, 61 % déclarent que c’est parce qu’ils ne pensent pas que leurs revenus leur permettront de s’offrir la propriété qu’ils désirent.

« Pour plusieurs, la location est une étape inévitable sur le chemin de l’accession à la propriété, car économiser pour acheter une maison dans l’une des villes les plus chères du Canada peut prendre de nombreuses années », a déclaré Gillian Ritchie, dirigeante d’agence, Services immobiliers Royal LePage Ltée à Toronto. « Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation indispensable de l’offre de logements à vocation locative dans la ville. Actuellement, le marché locatif de Toronto regorge de condominiums d’une ou deux chambres à louer, mais ne dispose pas d’un inventaire suffisant de logements décents de plus grande taille ou de logements locatifs en pleine propriété. Il est donc de plus en plus difficile pour les familles de trouver un logement locatif convenable, qu’elles attendent le bon moment pour acheter une maison ou qu’elles soient à la recherche d’une résidence temporaire pendant un déménagement ou des rénovations. »

Mme Ritchie ajoute que les jeunes professionnels et les étudiants constituent une grande partie de la population des locataires de Toronto. La facilité de déplacement à pied est une priorité absolue pour les locataires qui fréquentent des établissements d’enseignement supérieur, tandis que d’autres souhaitent avoir accès aux commodités, aux divertissements et à leur lieu de travail.

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen à Toronto pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était supérieur de 8,7 % à celui de l’année précédente.[2] Les taux d’inoccupation s’établissaient à 1,5 % et à 0,7 %, respectivement, pour les immeubles à vocation entièrement locative et les appartements en copropriété.

À titre de comparaison, le loyer moyen à Ottawa pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était de 4,0 % supérieur à celui de l’année précédente. Les taux d’inoccupation s’établissaient à 2,1 % et à 0,4 %, respectivement, pour les immeubles construits expressément à des fins locatives et les appartements en copropriété, selon la SCHL.

Parmi les locataires vivant en Ontario, 35 % consacrent jusqu’à 30 % de leur revenu net au loyer mensuel, 36 % entre 31 et 50 % de leur revenu et 18 % plus de 50 %.

« De nombreux investisseurs ont acheté des logements locatifs au début de la pandémie, alors que les taux d’intérêt n’avaient jamais été aussi bas, et ont profité des faibles coûts d’emprunt en achetant plusieurs biens. Les coûts de remboursement des prêts hypothécaires ayant considérablement augmenté au cours des deux dernières années, nous avons remarqué que certains investisseurs se délestaient de leurs logements, ce qui risque de réduire le nombre de logements locatifs disponibles », a fait remarquer Mme Ritchie. « Parallèlement, les nouveaux développements apportent plus de logements à louer sur le marché et exercent une pression à la baisse sur les prix dans certaines communautés. Les taux d’intérêt étant désormais à la baisse, nous prévoyons que de nombreux locataires actuels se tourneront vers le marché de la revente, car le seuil à partir duquel on peut se qualifier pour un prêt hypothécaire commence à s’assouplir. Toutefois, de nouvelles baisses de taux sont nécessaires pour que cette tendance se concrétise pleinement. »

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens

MANITOBA ET SASKATCHEWAN

Au Manitoba et en Saskatchewan, 44 % des locataires déclarent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de louer avant de signer ou de renouveler leur bail. Pour ce qui est de l’avenir, 36 % des locataires déclarent avoir l’intention d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années, tandis que 34 % n’y comptent pas.

« La pandémie a été un tournant décisif pour le marché de la location. Avant la COVID-19, les locations d’une chambre à coucher étaient très demandées. Aujourd’hui, avec la généralisation du travail à domicile, les locataires ont besoin de plus d’espace. Cependant, le désir d’être proche du centre-ville et d’avoir accès aux commodités dans leur quartier et dans leur immeuble locatif reste fort », a déclaré Laura Foubert, courtier immobilier, Royal LePage Dynamic Real Estate à Winnipeg, au Manitoba. « Les prix de location à Winnipeg ont augmenté au cours de l’année écoulée, les propriétaires et les gestionnaires immobiliers cherchant à compenser le gel des prix mis en place pendant la pandémie. Entre-temps, des mesures incitatives telles que des primes d’emménagement, des places de stationnement et des commodités de premier ordre sont offertes dans les nouveaux projets afin d’attirer des locataires de qualité et à long terme. »

Mme Foubert ajoute que de nombreux locataires actuels sont des personnes qui ont vendu leur maison et ont choisi de louer pour éviter les frais d’entretien liés à la propriété – beaucoup n’ont pas l’intention d’acheter une autre propriété.

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen à Winnipeg pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était de 4,4 % plus élevé que l’année précédente.[2] Le taux d’inoccupation s’est établi à 1,8 % tant pour les immeubles locatifs construits à cette fin que pour les appartements en copropriété.

En comparaison, le loyer moyen d’un logement de deux chambres à coucher à Regina en octobre 2023 était de 7,9 % plus élevé qu’un an auparavant. Les taux d’inoccupation sont de 1,4 % et de 1,8 %, respectivement, pour les immeubles locatifs construits à cette fin et les appartements en copropriété, selon la SCHL.

Parmi les locataires vivant au Manitoba et en Saskatchewan, 50 % consacrent jusqu’à 30 % de leur revenu net au loyer mensuel, 36 % entre 31 et 50 % de leur revenu et 9 % plus de 50 %.

« Certaines personnes louent jusqu’à ce qu’elles achètent leur première maison, tandis que d’autres louent simplement parce qu’elles apprécient la simplicité et la commodité de ce mode de vie », a déclaré Mme Foubert. « La demande de logements locatifs devrait rester forte dans un avenir prévisible. »

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens

ALBERTA

En Alberta, près d’un tiers des locataires (29 %) disent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de louer avant de signer ou de renouveler leur bail. Pour ce qui est de l’avenir, 27 % des locataires déclarent avoir l’intention d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années, tandis que 45 % n’y comptent pas.

« Le segment de la location a connu une transition ces dernières années. Nous sommes sortis d’un marché équilibré qui présentait des niveaux d’inoccupation sains et une demande robuste, et nous nous sommes dirigés vers une crise du logement à partir du printemps 2022. Nous sommes maintenant dans un scénario où les offres multiples sur les propriétés locatives sont plus fréquentes, un nouveau phénomène à Calgary », a déclaré Andrew Hanney, courtier immobilier et gestionnaire de propriété, Royal LePage Mission Real Estate à Calgary. « La demande de logements locatifs en Alberta provient de toutes les directions, y compris des résidents qui déménagent de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la recherche d’un coût de la vie moins élevé. Les appartements d’une chambre comptent parmi les taux d’inoccupation les plus élevés, car de nombreux locataires choisissent de vivre dans des unités plus spacieuses avec des colocataires afin de réduire leurs frais de subsistance mensuels. Cette situation a créé des difficultés pour les familles qui recherchent des appartements à plusieurs chambres. »

M. Hanney a ajouté que les logements construits expressément pour la location étaient courants dans les années 1980 et 1990, mais qu’ils ont perdu de leur popularité lorsque les promoteurs se sont concentrés sur la construction d’immeubles en copropriété. Aujourd’hui, les promoteurs créent à nouveau des logements locatifs spécialisés, en réponse à une demande accrue du marché et à une série de nouvelles mesures incitatives gouvernementales.

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen à Calgary pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était 14,3 % plus élevé que l’année précédente.[2] Les taux d’inoccupation s’établissaient à 1,4 % et à 1,0 %, respectivement, pour les immeubles locatifs construits à cette fin et les appartements en copropriété.

À titre de comparaison, le loyer moyen d’un logement de deux chambres à coucher à Edmonton en octobre 2023 était de 6,4 % supérieur à celui de l’année précédente. Les taux d’inoccupation s’établissaient à 2,4 % et à 2,5 %, respectivement, dans les immeubles à vocation entièrement locative et dans les appartements en copropriété, selon la SCHL.

Parmi les locataires vivant en Alberta, 39 % consacrent jusqu’à 30 % de leur revenu net au loyer mensuel, tandis que 34 % y consacrent entre 31 et 50 % de leur revenu et 17 % plus de 50 %.

« De nombreux jeunes Albertains envisagent le logement différemment – pour ceux qui ne veulent pas assumer la responsabilité de l’accession à la propriété, la location est un choix délibéré, qui correspond à leurs besoins et à leur mode de vie », a fait remarquer M. Hanney. « Cependant, il reste une cohorte importante d’Albertains pour qui la location est le choix le plus judicieux sur le plan financier, pendant qu’ils économisent en vue d’acheter une maison. Avec la poursuite de la baisse des taux d’intérêt, nous verrons de plus en plus de locataires quitter la location pour accéder à la propriété. »

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens

COLOMBIE-BRITANNIQUE

En Colombie-Britannique, 26 % des locataires disent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de la louer avant de signer ou de renouveler leur bail. Pour ce qui est de l’avenir, 27 % des locataires déclarent qu’ils prévoient d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années, tandis que 52 % n’envisagent pas de le faire.

« Avec l’augmentation de l’offre locative à Vancouver, la concurrence dans ce segment s’améliore, bien que l’accessibilité reste un défi pour les locataires confrontés à des prix de location parmi les plus élevés du pays. Pourtant, la demande pour vivre dans l’une des villes les plus populaires du Canada reste constante », a déclaré Nina Knudsen, gestionnaire de propriété,[6] Royal LePage Sussex à North Vancouver. « Les familles monoparentales et les professionnels en activité représentent une part importante de notre population de locataires, tout comme les locataires qui sont eux-mêmes propriétaires. Il n’est pas rare que des locataires achètent un bien d’investissement dans un marché moins cher et le louent pendant qu’ils continuent d’économiser en vue de l’achat d’une résidence principale. »

Mme Knudsen a ajouté que le durcissement de la législation provinciale sur les locations a poussé certains propriétaires potentiels à se retirer du marché, ce qui constitue un défi potentiel pour la création d’une offre locative.

Selon le dernier rapport sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le loyer moyen à Vancouver pour un logement de deux chambres à coucher en octobre 2023 était supérieur de 8,6 % à celui de l’année précédente.[2] Le taux d’inoccupation s’est établi à 0,9 % tant pour les immeubles locatifs construits à cet effet que pour les appartements en copropriété.

À titre de comparaison, le loyer moyen d’un logement de deux chambres à coucher à Victoria en octobre 2023 était supérieur de 7,9 % à celui de l’année précédente. Le taux d’inoccupation des immeubles locatifs construits à cette fin s’établissait à 1,6 %, selon la SCHL.

Parmi les locataires vivant en Colombie-Britannique, 23 % consacrent jusqu’à 30 % de leur revenu net au loyer mensuel, tandis que 42 % y consacrent entre 31 et 50 % de leur revenu. Vingt-cinq pour cent des locataires consacrent plus de 50 % de leur revenu net au loyer, ce qui est nettement supérieur à la moyenne nationale de 16 %.

« Les taux d’intérêt ayant augmenté au cours des deux dernières années, la hausse des coûts de possession mensuels a exercé une pression considérable sur les propriétaires entrepreneurs, ce qui a incité certains d’entre eux à se débarrasser de leurs logements sur le marché de la revente », a déclaré Mme Knudsen. « Les taux commençant à baisser, certains investisseurs pourraient voir la lumière au bout du tunnel. Toutefois, la dernière baisse de taux de la Banque du Canada ne suffira pas à encourager les propriétaires à vendre leurs biens si d’autres baisses n’interviennent pas dans un avenir proche. »

Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les locataires canadiens : rlp.ca/tableau-rapport-2024-locataires-canadiens 

Ressources de Royal LePage pour les aspirants premiers acheteurs

Afin de venir en aide aux aspirants futurs propriétaires, Royal LePage a publié plusieurs ressources en ligne disponibles dans les liens suivants:

À propos du sondage

Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 1 506 Canadiens, âgés de 18 ans et plus, qui louent leur résidence principale. Le sondage a été réalisé entre le 7 et le 10 juin 2024. Un échantillonnage représentatif a été effectué dans toutes les provinces (les provinces de l’Atlantique ont été regroupées). Une pondération a été appliquée pour assurer la représentation entre les provinces et à l’intérieur de celles-ci, selon les chiffres du recensement des ménages locataires de 2021. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire, dans le cas présent, un panel en ligne). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1 506 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3  %, 19 fois sur 20. Tous les pourcentages ont été arrondis au nombre entier le plus proche.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMC de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD Inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD Inc.

Contact média:

Jillianne Gignac
Hill & Knowlton pour le compte de Royal LePage
jillianne.gignac@hillandknowlton.com
514-929-6170

 


 

[1] Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 1 506 Canadiens, âgés de 18 ans et plus, qui louent leur résidence principale. Le sondage a été réalisé entre le 7 et le 10 juin 2024. Un échantillonnage représentatif a été effectué dans toutes les provinces (les provinces de l’Atlantique ont été regroupées). Une pondération a été appliquée pour assurer la représentation entre les provinces et à l’intérieur de celles-ci, selon les chiffres du recensement des ménages locataires de 2021. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire, dans le cas présent, un panel en ligne). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1 506 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3  %, 19 fois sur 20. Tous les pourcentages ont été arrondis au nombre entier le plus proche.

[2] La moitié des résidents des plus grands centres urbains du Canada envisagent de déménager vers des marchés immobiliers plus abordables, le 29 mai 2024

[3] SCHL, Rapport sur le marché locatif, 31 janvier 2024, 31 janvier 2024

[4] Statistique Canada. Tableau 46-10-0064-01  Indicateurs de logement, selon le mode d’occupation, y compris le statut d’accédant à la propriété

[5] SCHL, Rapport Perspectives du marché de l’habitation, printemps 2024

[6] Le titre de gestionnaire de propriétés est une désignation autorisée dans la province de la Colombie-Britannique.