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Pleins feux sur le luxe: Une activité soutenue est attendue cet automne sur les marchés immobiliers haut de gamme du Canada

La confiance dans la stabilisation de l’économie canadienne stimule les ventes dans ce segment plus petit mais résilient

Faits saillants :

  • Le marché immobilier de luxe d’Halifax a enregistré la plus forte appréciation du prix médian d’une année sur l’autre en 2024, avec des gains de 8,6 %
  • Les prix médians des résidences de prestige à Toronto ont augmenté de 3,9 % d’une année sur l’autre, tandis que Vancouver et Montréal ont enregistré des baisses modestes de 1,8 % et de 2,8 %, respectivement.
  • L’activité de vente sur le marché du luxe à Winnipeg a enregistré la plus forte hausse d’une année sur l’autre, avec un bond de 61,9 %, compte tenu du faible volume de transactions.
  • Les experts de Royal LePageMD dans chacune des grandes villes s’attendent à une hausse d’activité sur le marché au cours des prochains mois.

TORONTO, le 19 septembre 2024 – Les propriétés résidentielles de luxe dans les plus grands marchés du Canada continuent d’afficher une stabilité des prix, avec des périodes de pointe et des creux moins prononcés comparativement aux fluctuations typiques observées dans le marché résidentiel régulier. Selon le Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePageMD publié aujourd’hui, les ventes de propriétés de luxe ont augmenté au cours des huit premiers mois de l’année, comparativement à la même période en 2023, dans presque toutes les grandes villes du Canada examinées. Seuls les deux marchés les plus dispendieux que sont Vancouver et Toronto, ainsi que la ville d’Halifax, ont enregistré un recul des ventes. Parallèlement, les prix ont augmenté de façon modeste dans certaines régions et ont légèrement diminué dans d’autres. 

« Les maisons se transigent généralement dans le segment supérieur du marché à un rythme plus lent que celui que nous observons dans l’ensemble du marché, car l’entonnoir des acheteurs potentiels se rétrécit à mesure que le prix des propriétés grimpe. Cela permet aux acheteurs d’une propriété de luxe d’agir plus délibérément, en prenant leur temps pour trouver exactement la bonne demeure », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Bien que les conditions du marché puissent varier d’une ville ou d’une province à l’autre, la dynamique en jeu dans les marchés immobiliers de luxe d’un océan à l’autre est constante : les acheteurs de ce segment savent ce qu’ils veulent et ils sont prêts à attendre pour l’obtenir. »

Bien que les volumes de transactions dans le segment des propriétés haut de gamme soient plus faibles par rapport au marché résidentiel au sens plus large, les marchés du luxe dans les provinces des Prairies ont enregistré certaines des plus fortes hausses des activités de vente en glissement annuel au cours des huit premiers mois de 2024, avec Winnipeg en tête, suivie de près par Edmonton et Calgary. Cela démontre la robustesse globale de ces marchés, particulièrement celui de l’Alberta, qui s’est montré plus résilient que d’autres régions du pays. La demande y reste forte, notamment de la part d’acheteurs venant de l’extérieur de la province. La ville de Québec a également enregistré une croissance notable des ventes cette année.

Pour l’avenir, les experts de toutes les grandes villes du Canada s’attendent à une activité soutenue sur le marché cet l’automne.

La confiance des consommateurs stimule l’activité du marché du luxe

Selon les experts régionaux du marché du luxe de Royal LePage, les acheteurs de ce segment sont exigeants. Dans certaines régions, les coûts de construction élevés stimulent la demande dans le segment de la revente, où les acheteurs recherchent des propriétés entièrement rénovées et clés en main. Dans d’autres régions, les acheteurs préfèrent construire la maison personnalisée de leurs rêves, malgré les coûts de construction élevés et les délais prolongés.

« Les acheteurs de luxe ont généralement les moyens d’être exigeants. Leurs décisions d’achat ne sont pas motivées uniquement par le désir de vivre dans un quartier particulier ou de bénéficier de caractéristiques et d’équipements haut de gamme très spécifiques. Souvent, leur décision d’acheter ou non est motivée par leur confiance en la posture globale de l’économie et par la trajectoire attendue des prix de l’immobilier. Notre étude montre que les acheteurs de propriétés haut de gamme ont une vision très positive de la stabilité à long terme et du potentiel d’appréciation du parc immobilier canadien », a indiqué M. Soper.

« De nombreux acheteurs dans le segment du marché du luxe n’ont pas besoin d’un prêt hypothécaire à fort effet de levier, où le montant emprunté par rapport à la valeur de la propriété sous-jacente est important. En fait, il est courant de voir des maisons de luxe achetées avec des mises de fonds très importantes, ou même entièrement en argent comptant. En règle générale, les acheteurs de maisons de luxe ne sont donc pas aussi durement touchés par les taux d’intérêt élevés que le consommateur moyen. C’est principalement l’impact positif des facteurs macroéconomiques qui encouragera les nouveaux acheteurs dans le segment du luxe ».

L’incidence de l’interdiction d’achat par des étrangers sur les ventes de propriétés de luxe

En janvier 2023, le gouvernement fédéral a mis en place une restriction de deux ans sur l’achat de biens immobiliers résidentiels par des non-Canadiens, dans le but de libérer l’offre nécessaire pour les acheteurs locaux. Bien que la soi-disant interdiction des acheteurs étrangers, qui a depuis été prolongée jusqu’au 1er janvier 2027, ait contribué à réduire la demande dans certains des marchés les plus cossus du pays pendant une brève période, elle n’a pas eu d’incidence tangible sur les prix ou sur l’offre de logements disponibles.

« Les investisseurs étrangers dans l’immobilier résidentiel ont tendance à se concentrer sur le marché du luxe. Ce sont généralement des personnes fortunées qui envisagent de posséder une propriété dans un pays étranger. Deux ans plus tard, l’interdiction faite aux acheteurs étrangers n’a pratiquement pas eu d’impact sur les prix de l’immobilier résidentiel au Canada, comme nous l’avions prévu. Prolonger l’interdiction des acheteurs étrangers ne rendra pas le logement plus accessible aux Canadiens. »

« Les pénuries d’offre de logements sur le marché canadien ne se limitent pas aux catégories d’actifs d’entrée de gamme. La grande majorité des acheteurs étant des Canadiens, que ce soit sur le marché du luxe ou ailleurs, la pression à la hausse sur les prix se poursuivra tant que l’offre ne répondra pas à la demande de logements », a conclu M. Soper.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau 

SOMMAIRES RÉGIONAUX

TORONTO

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe dans la ville de Toronto a augmenté de 3,9 % d’une année sur l’autre pour atteindre 5 820 000 $. Au cours de la même période, les ventes ont diminué de 5,0 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Toronto s’établit à 4 750 000 $.

« Le marché du luxe de Toronto a connu un début d’année plus calme, car l’introduction de la mise à jour sur la taxe municipale de transfert de propriété est entrée en vigueur le 1er janvier. La taxe modifiée a vu des augmentations progressives sur les propriétés évaluées à plus de 3 000 000 $, avec un taux de base fixé à 3,5 % qui augmente proportionnellement à la valeur. Cela a conduit à un marché printanier plus lent que la normale, ce qui a entraîné une augmentation de l’offre », a déclaré Gillian Oxley, courtier immobilier, Royal LePage Real Estate Services Oxley Real Estate. « Toutefois, l’élément intéressant du marché printanier a été les nombreux vendeurs qui n’ont pas retiré leurs inscriptions du marché lorsque l’activité a ralenti, ce qui a fait augmenter le nombre moyen de jours sur le marché ».

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimum du prix de luxe à Toronto cette année comptent en moyenne 4,2 chambres à coucher, 5,7 salles de bain et 2 369 pieds carrés de surface habitable.

« Compte tenu des conditions actuelles du marché, il n’est pas surprenant que de nombreux acheteurs soient à la recherche de « bonnes affaires », et nous avons vu des clients entrer sur le marché du luxe à un seuil inférieur », a déclaré M. Oxley. « Actuellement, les acheteurs sont prêts à être plus patients lorsqu’ils cherchent la bonne maison. Cela dit, l’espace et l’emplacement restent le luxe ultime. Les maisons qui permettent de se rendre à pied aux transports en commun, aux restaurants haut de gamme de la ville, aux parcs et aux sentiers restent parmi les propriétés les plus recherchées. »

M. Oxley s’attend à ce que le marché du luxe de Toronto connaisse un regain d’activité à l’automne et une amélioration des conditions du marché au printemps, la baisse des taux d’intérêt et la stabilité économique contribuant à renforcer la confiance des consommateurs.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

MONTRÉAL

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe dans la ville de Montréal a diminué de 2,8 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 3 150 000 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 8,3 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Montréal s’établit à 2 500 000 $.

« L’activité sur le marché des propriétés de luxe à Montréal a observé une hausse au cours de la dernière année, bien que les acheteurs et vendeurs aient adopté une approche attentiste vis-à-vis de l’évolution de l’économie et du marché de l’habitation. Avec la diminution progressive des taux d’intérêt, les acheteurs du marché haut de gamme se sentent plus rassurés à l’idée de prendre des décisions financières importantes, comme l’achat d’une propriété », précise Marie-Yvonne Paint, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Héritage. « Compte tenu de la hausse des coûts des matériaux et de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les acheteurs recherchent des propriétés clés en main nécessitant peu de rénovations, et ils sont prêts à attendre la maison idéale. Les vendeurs sont tout aussi patients et maintiennent fermement leur prix de vente, ce qui se traduit par une augmentation de l’inventaire de logements de luxe par rapport aux niveaux connus durant la pandémie. »

Les propriétés qui se sont vendues au-dessus du seuil minimum de prix de luxe à Montréal cette année ont en moyenne 3,7 chambres à coucher et 3,1 salles de bain.

Madame Paint a également constaté qu’un certain nombre de vendeurs affichent leur maison pour tester le marché et évaluer l’intérêt des acheteurs, ce qui contribue à gonfler l’inventaire et prolonge le nombre moyen de jours sur le marché dans la catégorie des propriétés haut de gamme.

« Étant donné que le marché des propriétés de luxe représente une petite part de l’ensemble du marché immobilier, le nombre de maisons comparables est limité, ce qui complique souvent l’évaluation du prix de vente optimal pour les vendeurs », a-t-elle précisé. « Faire appel à l’expertise d’un professionnel de l’immobilier permet non seulement de finaliser la transaction avec succès, mais aussi de réduire la durée de mise en marché et d’obtenir les meilleures conditions pour toutes les parties impliquées. » 

Madame Paint s’attend à ce que le marché du luxe de Montréal affiche une croissance soutenue au cours de l’automne et du printemps, la stabilisation de l’inflation et la baisse des taux d’intérêt alimentant l’optimisme général des acheteurs.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

VANCOUVER

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe dans la ville de Vancouver a diminué d’un modeste 1,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 6 975 000 $. Au cours de la même période, les ventes ont diminué de 38,8 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Vancouver s’établit à 5 500 000 $.

« Dans le segment du luxe à Vancouver, il semble que tout le monde essaie d’anticiper le prix plancher du marché. C’est pourquoi nous avons constaté un ralentissement de l’activité ces derniers temps. Après tout, les acheteurs aiment acheter lorsque d’autres achètent », a déclaré Jesse Dean Cook, courtier immobilier, Royal LePage Sussex. « Certains acheteurs s’attendent à ce que les prix baissent et attendent une bonne affaire. Toutefois, compte tenu de la pénurie actuelle d’offre de logements dans le segment du luxe, les réductions de prix ne se concrétisent pas. »

Les propriétés qui ont été vendues au-delà du seuil minimum de prix de luxe à Vancouver cette année ont en moyenne 5,2 chambres à coucher et 6,0 salles de bain.

« Le marché du luxe de Vancouver a commencé à reculer il y a environ huit ans, et les niveaux d’activité n’ont jamais complètement rebondi. La mise en œuvre de l’interdiction des acheteurs étrangers en 2023, qui a limité les achats de biens immobiliers résidentiels par des non-Canadiens, a réduit la demande, bien qu’elle n’ait pas eu d’impact significatif sur les prix », a noté M. Cook.

« La baisse des taux d’intérêt n’a guère contribué à stimuler l’activité sur ce marché, dominé par des acheteurs qui n’ont généralement pas besoin de financement. Les taux d’intérêt sont plutôt utilisés comme un indicateur de la santé globale des économies nationale et mondiale, qui a été instable ces dernières années. »

M. Cook s’attend à des niveaux d’activité modérés jusqu’à l’automne, malgré la probabilité de nouvelles baisses des taux d’intérêt.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

OTTAWA

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe dans la ville d’Ottawa a augmenté de 2,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 2 442 500 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 13,0 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Ottawa s’établit à 2 000 000 $.

« L’année dernière, le marché des propriétés de luxe à Ottawa a été léthargique, les clients ayant adopté une approche attentiste. Nous avons franchi un cap en mars, ce qui s’est traduit par un printemps vigoureux, de nombreuses propriétés ayant changé de mains au cours de la première moitié de 2024. Par conséquent, nous avons constaté une légère hausse des prix des maisons de luxe », a déclaré Charles Sezlik, courtier immobilier, Royal LePage Team Realty. « L’offre a augmenté grâce à l’achèvement d’un plus grand nombre de constructions de luxe, en plus d’un sentiment de confiance renouvelé chez les vendeurs. De même, le sentiment des acheteurs reste positif, bien que la baisse des taux d’intérêt n’ait pas grand-chose à voir avec cette perspective optimiste, alors que la plupart des acheteurs qui magasinent au-delà de la barre des 2 000 000 $ sont moins affectés par les coûts d’emprunt. »

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimum du prix de luxe à Ottawa cette année comptent en moyenne 4,6 chambres à coucher et 4,4 salles de bain.

« En raison de l’interdiction imposée aux acheteurs étrangers, l’achat d’une propriété à Ottawa a été difficile pour les clients internationaux. Cependant, les maisons de luxe continuent de susciter l’intérêt des entrepreneurs, des travailleurs du secteur de la technologie et des employés cadres de la fonction publique », a déclaré M. Sezlik. « La série de maisons modernes de style « bloc » d’Ottawa est particulièrement intéressante. Les constructeurs continuent à lancer de nouvelles unités, malgré l’augmentation du coût des matériaux et de la main-d’œuvre. »

M. Sezlik s’attend à ce que le marché du luxe connaisse une activité constante tout au long de l’automne, suivie d’une hausse saisonnière typique au printemps.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

VILLE DE QUÉBEC

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe à Québec a diminué de 7,2 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 200 000 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 30,4 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Québec s’établit à 1 000 000 $.

« À Québec, le segment des propriétés de luxe a suivi une trajectoire différente de celle du marché immobilier résidentiel conventionnel cette année, observant une pression à la baisse sur les prix et une augmentation du nombre de transactions par rapport à 2023 », a déclaré Louis Belzile, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir. « Alors que le marché résidentiel en général continue de voir des offres multiples et de la surenchère, le segment du luxe à Québec connaît des conditions favorables aux acheteurs avec une augmentation de l’offre de logements et une diminution des prix. Les propriétés clés en main, très recherchées, font exception à la règle : leur prix d’inscription correspond bien à la valeur réelle du marché, et elles ont tendance à recevoir des offres concurrentielles. »

M. Belzile ajoute que les jeunes professionnels et familles à la recherche d’une résidence plus spacieuse constituent une clientèle grandissante pour des propriétés de luxe près du seuil de prix minimal du segment.

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimal du prix de luxe à Québec cette année comptent en moyenne 3,5 chambres à coucher et 2,4 salles de bain.

Même si le marché du luxe est moins sensible aux fluctuations des taux d’intérêt, il est plus rare que les acheteurs paient au comptant en totalité sans nécessiter de financement pour faire l’acquisition d’une résidence à plus d’un million de dollars, selon les observations de M. Belzile.

« Les acheteurs de luxe de Québec recherchent des maisons qui ne se limitent pas à la superficie. Ils recherchent des propriétés qui ont une âme, un caractère unique et des rénovations de bon goût. Dans le marché actuel, les maisons d’architecte et les maisons clés en main de grande qualité se vendent à la vitesse de l’éclair », souligne M. Belzile. « Si les quartiers traditionnels comme Sillery et Sainte-Foy demeurent populaires, des endroits émergents comme Lac-Beauport sont de plus en plus convoités pour leur proximité avec la nature. Ils constituent un attrait majeur pour ceux qui recherchent un mode de vie plus serein à une distance raisonnable du centre-ville. »

M. Belzile prévoit que la demande immobilière se poursuivra dans le segment des propriétés de prestige cet automne et pour la majeure partie de 2025, stimulée par l’assouplissement continu des taux d’intérêt, ce qui devrait faire croître modérément les prix au cours des mois à venir.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

CALGARY

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe à Calgary est resté pratiquement inchangé, reculant de seulement 0,3 %  d’une année sur l’autre pour s’établir à 2 143 000 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 30,9 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Calgary s’établit à 1 750 000 $.

« Tout au long de la pandémie, nombre de nos clients du secteur du luxe ont ressenti un sentiment d’incertitude et ont choisi de suspendre leurs projets d’achat, ce qui a entraîné un ralentissement de l’activité. Nous avons commencé à voir un retour sur le marché en 2023, avec une reprise au printemps », a déclaré John Hripko, courtier immobilier, Royal LePage Benchmark. « Certains acheteurs prennent leur temps, à la recherche d’une bonne affaire. Lorsqu’une propriété de luxe reste sur le marché, certains s’attendent à ce que le vendeur soit désespéré et finisse par baisser le prix, mais c’est rare. La plupart des vendeurs de ce segment considèrent cette transaction comme une décision de nature financière ».

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimum du prix de luxe à Calgary cette année comptent en moyenne 4,3 chambres à coucher, 4,5 salles de bains et 3 261 pieds carrés de surface habitable.

« Bien que le segment du luxe ne représente qu’une petite partie de l’ensemble du marché, la demande dans ce domaine est certainement en forte croissance », a déclaré M. Hripko. « Calgary continue de voir un certain nombre de personnes déménager en provenance d’autres grandes villes canadiennes, sachant qu’elles peuvent obtenir un produit de luxe à un meilleur prix ici; un produit qui dispose d’un plus grand terrain tout en étant à proximité du centre-ville. Des quartiers comme Mount Royal et Elbow Park sont particulièrement intéressants. »

M. Hripko s’attend à une activité modérée sur le marché du luxe cet automne, les acheteurs continuant à prendre leur temps pour trouver la propriété idéale.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

EDMONTON

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe à Edmonton est resté pratiquement stable, augmentant de 0,9 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 589 900 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 39,7 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Edmonton s’établit à 1 250 000 $.

« Les ventes de maisons de luxe à Edmonton ont connu une hausse l’année dernière, en particulier dans le segment d’entrée de gamme de l’échelle des prix. Récemment, le nombre d’inscriptions a commencé à diminuer légèrement, comme c’est généralement le cas à cette période de l’année avec la rentrée scolaire, ce qui a créé un changement positif pour les vendeurs actifs qui constatent une augmentation de la demande et un plus grand nombre de visites pour le nombre réduit de propriétés disponibles. Cela devrait exercer une pression à la hausse sur les prix au cours des prochains mois, car les acheteurs motivés cherchent à faire un achat avant que le temps plus froid ne s’installe », a déclaré Ed Lastiwka, courtier associé, Royal LePage Noralta Real Estate. « Les acheteurs qui sont impatients de conclure une transaction devront agir avec détermination compte tenu de la concurrence de plus en plus vive.

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimum du prix de luxe à Edmonton cette année comptent en moyenne 4,3 chambres à coucher et 3,8 salles de bain.

« Il semble qu’il y ait deux principaux types d’acheteurs de luxe à Edmonton ces jours-ci – ceux qui sont intéressés par la rénovation de maisons plus vieilles construites sur mesure, et ceux qui préfèrent reconstruire complètement à partir de zéro dans des endroits plus centraux et plus proches du centre-ville, comme le quartier de River Valley », a déclaré M. Lastiwka. « Un autre groupe d’acheteurs de luxe se tournera vers les communautés plus récentes de la périphérie de la ville, où la valeur du terrain a tendance à être moins élevée, et où ils pourront trouver une propriété convenable ou construire la maison de leurs rêves à partir de zéro ».

M. Lastiwka ajoute que si les fluctuations des taux d’intérêt ont généralement moins d’impact sur le segment du luxe, ceux qui se situent à l’entrée du marché du haut de gamme ont probablement besoin d’un financement. Il s’attend à ce que l’activité reste soutenue, d’autant plus que les taux d’intérêt continuent de baisser.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

 

HALIFAX

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe à Halifax a augmenté de 8,6 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 929 500 $, soit la plus forte appréciation de prix enregistrée dans les grandes villes du Canada. Au cours de la même période, les ventes ont diminué de 16,7 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Halifax s’établit à 1 500 000 $.

« Dans cet environnement post-COVID, nous avons vu des clients du segment du luxe qui ne voulaient pas être pris dans la frénésie d’achat et de vente de 2021 faire leur retour, alors que les taux d’intérêt ont commencé à baisser et que l’état de l’économie devient moins incertain. Nous avons constaté une croissance régulière des prix dans ce marché de vendeurs, car l’offre disponible reste en décalage avec la demande », a déclaré David Dunn, courtier immobilier, Royal LePage Atlantic. « Bien que le marché printanier ait été un peu plus calme que d’habitude, imitant les tendances du marché général, nous avons déjà commencé à ressentir un regain d’activité à l’approche de l’automne. »

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimum de prix de luxe à Halifax cette année ont en moyenne 3,5 chambres à coucher, 2,9 salles de bain et 2 405 pieds carrés de surface habitable.

« Le développement continu de nouveaux quartiers haut de gamme contribue à augmenter l’offre sur le marché. Nous avons constaté une demande de la part des familles qui s’agrandissent ainsi que des acheteurs qui reviennent dans la région de l’Atlantique et qui recherchent des résidences de luxe, en particulier ceux qui viennent de communautés plus huppées et qui ont tiré profit de leur investissement pour s’installer dans un espace amélioré », a déclaré M. Dunn. « Pour la plupart des acheteurs de propriétés de luxe, l’accès à un bon établissement scolaire est un argument de vente important d’une communauté. Les propriétés situées sur la péninsule d’Halifax, ainsi que les terrains au bord de l’eau ou boisés et matures, ont tendance à attirer l’attention des acheteurs fortunés. »

M. Dunn s’attend à ce que le marché automnal soit vigoureux, compensant ainsi le ralentissement du début de l’année. L’anticipation de la ruée vers les chalets stimule généralement l’activité, les acheteurs de la côte Est cherchant à acquérir une propriété avant de se réfugier pour l’hiver.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

WINNIPEG

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe à Winnipeg a augmenté de 4,9 pour cent d’une année sur l’autre pour atteindre 1 206 000 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 61,9 %, ce qui représente la plus forte hausse de transactions enregistrée dans les grandes villes canadiennes. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Winnipeg est de 1 000 000 $.

« La part de l’immobilier de luxe n’est pas très importante à Winnipeg. Mais cette partie du marché est restée remarquablement active, sans baisse significative de l’activité au cours des dernières années. Les acheteurs et les vendeurs ont confiance dans la valeur pérenne des maisons de luxe, qui se sont avérées très stables », a déclaré Chris Pennycook, courtier immobilier, Royal LePage Dynamic Real Estate. « Avec un flux constant d’acheteurs, dont beaucoup sont des professionnels, des propriétaires d’entreprise et des personnes à revenu élevé qui cherchent à améliorer leur situation, les vendeurs peuvent inscrire leur propriété en toute confiance. De plus, les acheteurs d’ici considèrent l’immobilier de luxe comme un solide investissement à long terme ».

Les propriétés qui se sont vendues au-delà du seuil minimum du prix de luxe à Winnipeg cette année comptent en moyenne 4,2 chambres à coucher, 3,1 salles de bain et 2 892 pieds carrés de surface habitable.

« La demande pour l’immobilier de luxe dans les communautés haut de gamme de Winnipeg n’a pas été découragée par la hausse des taux d’intérêt, à l’exception d’une courte période de stagnation au cours du premier semestre de 2022. Même si les propriétés ne se vendent pas aussi rapidement que celles du marché ordinaire, les prix sont beaucoup moins susceptibles de fluctuer ».

M. Pennycook s’attend à ce que le marché de l’immobilier de luxe de la ville termine l’année en beauté, avec de nouvelles inscriptions en ligne et une forte demande qui persistera dans la nouvelle année.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

REGINA

Au cours des huit premiers mois de 2024, le prix médian d’une propriété de luxe à Regina a diminué de 3,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 843 300 $. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 14,6 %. Le prix d’entrée d’une propriété de luxe à Regina est de 750 000 $.

« Le marché de l’immobilier haut de gamme de Regina a maintenu un niveau d’activité sain cette année, malgré les fluctuations économiques générales. Au cours des trois derniers mois, les propriétés de luxe se sont vendues rapidement, avec un délai moyen de commercialisation inférieur à 40 jours. Cette performance robuste reflète un marché qui n’a pas été affecté de manière significative par la pandémie ou les changements de taux d’intérêt », a déclaré Shaheen Zareh, courtier immobilier, Royal LePage Regina Realty.

Les propriétés qui se sont vendues au-dessus du seuil minimum du prix de luxe à Regina cette année comptent en moyenne 4,0 chambres à coucher, 3,6 salles de bain et 2 223 pieds carrés d’espace habitable.

« Cette année, nous avons observé une tendance constante : l’ensemble du marché, y compris le marché du luxe, est aux prises avec un manque d’offre, mais la demande reste forte. De nombreux acheteurs de propriétés haut de gamme optent pour des constructions sur mesure plutôt que pour la revente de maisons. Cela s’explique en partie par le nombre limité de propriétés de plus de 1 000 000 $ disponibles, ainsi que par le désir profond de posséder une maison qui reflète de manière unique leurs préférences en matière de design ».

Bien que le segment du luxe ne représente qu’une petite partie du marché au sens large, M. Zareh s’attend à ce que l’activité sur le marché du luxe continue d’augmenter jusqu’à la fin de l’année, comme c’est probablement le cas pour tous les segments de l’immobilier.

Tableau – Rapport Maisons de prestige 2024 de Royal LePage : rlp.ca/rapport-maisons-de-prestige-2024-tableau

À propos du rapport

Le Rapport Maisons de prestigeMD 2024 de Royal LePageMD fournit des données et des aperçus sur les propriétés de luxe dans dix des plus grands marchés immobiliers du Canada, à travers tous les types de propriétés. Les données ont été compilées par Royal LePageMD à partir des statistiques des agences immobilières locales et des chambres immobilières pour les périodes du 1er janvier 2023 au 31 août 2023, et du 1er janvier 2024 au 31 août 2024. Les observations sur les tendances et les données du marché local sont fournies par les experts en immobilier de luxe de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

Seuils de prix minimal : Vancouver (5 500 000 $), Calgary (1 750 000 $), Edmonton (1 250 000 $), Regina (750 000 $), Winnipeg (1 000 000 $), Toronto (4 750 000 $), Ottawa (2 000 000 $), Montréal (2 500 000 $), Québec (1 000 000 $), Halifax (1 500 000 $).

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePageMD est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMC de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services immobiliers BridgemarqMD Inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD Inc.

Contact média:

Jillianne Gignac
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