La valeur des propriétés de luxe dans la majorité des régions au Canada s’accroît en 2018, malgré les vents contraires amenés par l’intervention gouvernementale
- Le budget 2018 de la Colombie-Britannique a une incidence négative sur la demande pour le marché de l’immobilier de luxe dans le Grand Vancouver, le conduisant dans un marché d’acheteurs.
- L’appréciation du prix des maisons de prestige dans la région du Grand Toronto reste à plat après deux interventions gouvernementales consécutives, alors que le prix des appartements en copropriété de prestige connaît l’augmentation la plus importante.
- La bonne valeur des maisons détachées de prestige stimule la demande dans cette catégorie dans la région du Grand Montréal, alors qu’un inventaire élevé d’appartements en copropriété de prestige limite l’augmentation des prix à 3,9 pour cent.
- Le prix des appartements en copropriété de Calgary renverse la tendance en étant le seul marché à observer une diminution année après année.
- La confiance des consommateurs libère la demande latente sur le marché des propriétés de luxe d’Ottawa où les prix connaissent de bonnes hausses.
TORONTO, le 10 mai 2018 — Le marché de l’immobilier de luxe du Canada est bien actif ce printemps dans les plus grandes villes du pays. Alors que les ventes enregistrées au cours des quatre premiers mois de l’année dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto sont fortement à la baisse, le prix des maisons de prestige est resté plutôt résilient, selon Royal LePage.
De façon générale, l’activité des ventes sur le marché immobilier de luxe est à la baisse dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto alors que vendeurs et acheteurs s’ajustent aux mesures fédérales et provinciales touchant les acheteurs locaux et étrangers. L’introduction au début de 2018 de la simulation de crise à administrer lors de la demande d’un nouveau prêt hypothécaire, mise en place par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), a créé des perturbations sur le marché. Les acheteurs se sont écartés pour mieux évaluer l’incidence sur le prix des maisons de prestige, une situation similaire à celle pouvant être observée sur le marché de la revente résidentielle dans son ensemble. De manière plus significative, la Colombie-Britannique a ajouté une politique fiscale dans le cadre de son budget provincial 2018 visant les acheteurs locaux et étrangers qui ne paient pas d’impôts à la province, en plus d’une augmentation de la taxe de transfert de biens immobiliers et de la taxe scolaire pour toutes les maisons de plus de trois millions de dollars. De même, l’ajout d’un impôt foncier pour non-résident au plan de l’Ontario en 16 points pour le logement équitable est venu refroidir les attentes pour la région du Grand Toronto.
« Le prix des propriétés sur le marché de l’immobilier de luxe au Canada est resté remarquablement résilient considérant les écueils économiques engendrés par une série d’interventions gouvernementales, a affirmé Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. La résilience de la valeur des propriétés reflète le désir bien présent des acheteurs de maisons de prestige à vivre et travailler dans les villes qui sont irrévocablement parmi les plus convoitées au monde. »
Pendant les quatre premiers mois de 2018, l’appréciation du prix d’un appartement en copropriété de luxe dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto a considérablement surpassé la valeur d’une maison détachée de luxe, puisque les prix médians d’un tel appartement a connu une augmentation de 7,0 pour cent et 10,4 pour cent, respectivement, sur 12 mois. Au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété de luxe dans la région du Grand Montréal et à Ottawa a augmenté de 3,9 pour cent et de 4,0 pour cent, respectivement, tandis que Calgary a été la seule région à afficher la seule baisse des régions étudiées, diminuant de 6,1 pour cent.
La région du Grand Montréal a quant à elle affiché la hausse des prix la plus importante, sur 12 mois, dans le secteur des propriétés détachées de luxe, avec une croissance de 9,1 pour cent pour atteindre 1 569 515 $ au cours des quatre premiers mois de l’année. Au cours de la même période, les propriétés détachées de luxe à Ottawa (6,3 %) et dans le Grand Vancouver (5,2 %) ont connu une hausse de prix sur 12 mois, alors que les prix à Calgary (0,6 %) et dans la région du Grand Toronto (-0,2 %) sont demeurés stables.
« Sur le plan historique, nous constatons un phénomène quelque peu inhabituel, qui reflète les changements démographiques importants se produisant dans toute l’Amérique du Nord : le marché des appartements en copropriété de luxe surpassera de loin la cible traditionnelle de l’investissement dans les propriétés résidentielles de grande valeur, à savoir la maison détachée, a expliqué M. Soper. Les baby-boomers quittent enfin en masse leurs grandes résidences familiales pour emménager dans leurs résidences préférées : des appartements en copropriété de luxe nécessitant moins d’entretien. »
« Contrairement à la croyance populaire, les riches acquéreurs de propriétés font eux aussi attention aux prix. Ils n’ont pas atteint ce moment de leur vie où ils auraient la capacité financière d’acquérir un bien immobilier de grande valeur sans faire preuve d’ingéniosité sur le plan financier, a conclu M. Soper. Les appartements en copropriété de luxe ont de la valeur sur les marchés d’aujourd’hui. »
Prévisions pour le printemps 2019
On s’attend à ce que le dynamisme donnant cours à la croissance des prix pour les appartements en copropriété de luxe se poursuive pendant l’année et jusqu’au printemps 2019, dans toutes les villes ayant fait l’objet de l’étude, à l’exception de Calgary. En examinant les régions individuellement, on prévoit que le prix médian d’un appartement en copropriété de luxe dans la région du Grand Toronto affichera la hausse des prix la plus importante avec 8,0 pour cent pour atteindre 1 847 194 $ au cours des quatre premiers mois de 2019 comparativement à la même période en 2018. Pendant ce temps, on prévoit que le prix des appartements en copropriété que ce soit à Ottawa ou dans la région du Grand Montréal augmente de 3,0 pour cent. Calgary est la seule ville examinée pour laquelle on s’attend à ce que le prix médian d’un appartement en copropriété de luxe diminue au printemps 2019 comparativement à 2018, avec une baisse de 4,0 pour cent, sur 12 mois, au cours des quatre premiers mois de 2019.
Les prix des maisons détachées de luxe dans le Grand Vancouver devraient connaître une baisse, sur 12 mois, au cours des quatre premiers mois de 2019, diminuant de 3,0 pour cent pour atteindre 5 619 153 $, tandis que les propriétés luxueuses dans la région du Grand Toronto devraient demeurer stables (0,0 %) durant cette période. Les propriétés de luxe de la région du Grand Montréal et d’Ottawa devraient connaître une hausse de 5,0 pour cent, sur 12 mois, alors que celles de Calgary verront une hausse de 2,0 pour cent, au cours de la même période.
La région du Grand Toronto
Dans la région du Grand Toronto, l’appréciation du prix des maisons de prestige est restée à plat après l’introduction du plan de l’Ontario en 16 points pour le logement équitable et de la simulation de crise récemment imposée par le BSIF, alors que le marché des appartements en copropriété de prestige connaît l’augmentation la plus importante.
Le prix médian d’une maison détachée de prestige dans la région du Grand Toronto est demeuré relativement stable (-0,2 %) à 3 522 117 $ au cours des quatre premiers mois de 2018, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige a augmenté de 10,4 pour cent pour atteindre 1 710 365 $ année après année, au cours de la même période.
Le 20 avril 2017, la province a établi un impôt sur le revenu des non-résidents de 15 pour cent sur le prix des maisons dans le secteur du Golden Horseshoe. Il s’agit là d’une mesure comprise dans le plan de la province en 16 points pour le logement équitable. Dans la période précédant cette annonce, le prix médian d’une maison individuelle de prestige s’élevait à 3 527 882 $, au cours des quatre premiers mois de 2017, soit une augmentation de 23 pour cent comparativement à la même période en 2016 alors que le prix des appartements en copropriété de prestige a augmenté de 8 pour cent pour atteindre 1 549 864 $.
« En examinant la deuxième moitié de 2017, on constate aisément que les mesures prises par la province ont une incidence sur l’augmentation des prix sur le marché des propriétés de luxe dans la région du Grand Toronto, a commenté M. Soper. La nouvelle simulation de crise imposée par le BSIF depuis janvier, combinée au ralentissement des ventes, a exercé une pression à la baisse supplémentaire sur les prix des maisons détachées de luxe. »
Au cours du premier trimestre de 2018, les ventes de maisons détachées de prestige ont baissé de 67,9 pour cent[1] sur une période de 12 mois. Cependant, ce déclin est plus modeste que celui connu pendant la même période en 2016 (-18,1%). Au cours du premier trimestre de 2018, les ventes d’appartements en copropriété de prestige ont baissé de 28,2 pour cent sur 12 mois, comparativement à la même période en 2017, alors que le nombre de ventes atteint pendant la même période en 2016 représentait près du double (90,6 %).
La région offrant aux familles une superbe qualité de vie en raison des bonnes écoles et de l’excellent service de soins de santé, on s’attend à ce que l’intérêt des acheteurs étrangers continue à être alimenté dans le segment des maisons de prestige une fois que les mesures prises par le gouvernement auront été absorbées par le marché immobilier et que la confiance des acheteurs sera rehaussée.
« Souvent, les acheteurs étrangers qui veulent acquérir une propriété de prestige dans la région du Grand Toronto accordent la priorité au style de vie plutôt qu’à l’aspect financier, mais ils ont aussi l’avantage de la flexibilité puisqu’ils peuvent prendre le temps de surveiller le marché, a expliqué Elli Davis, courtier immobilier chez Royal LePage Real Estate Services Ltd. L’attrait pour de nombreux acheteurs étrangers est notre excellente qualité de vie. Certains décident d’attendre et de surveiller le marché, mais le désir d’emménager ici est toujours ardent. »
Tandis que le prix des maisons de prestige est resté paralysé, la demande pour les appartements en copropriété de prestige est restée solide, fortement alimentée par des propriétaires bien nantis.
« Le choix des appartements en copropriété de prestige a grandement augmenté au cours des années et on peut constater que plus de personnes retraitées vendent leur maison de prestige pour acheter un appartement en copropriété offrant des commodités recherchées et n’exigeant aucun entretien. Les appartements en copropriété sont aussi des propriétés faciles à gérer pour ceux qui veulent voyager davantage », a ajouté Mme Davis.
Pour ce qui est des prévisions pour le printemps 2019, on s’attend à ce que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige dans la région du Grand Toronto augmente de 8,0 pour cent, sur une période de 12 mois, pour atteindre 1 874 194 $, alors que le prix médian d’une maison détachée de prestige devrait rester le même (0,0 %), soit 3 523 378 $, pour les quatre premiers mois de l’année.
« Nos prévisions à plus long terme pour le marché immobilier de la région du Grand Toronto, dont le marché des propriétés de prestige, entrevoient une augmentation saine des prix. La région a connu une insuffisance importante quant à l’inventaire pendant plusieurs années; son économie est robuste et elle jouit d’une réputation internationale en tant que ville de choix pour y vivre et y travailler », a ajouté Mme Davis.
La région du Grand Montréal
La bonne valeur des maisons détachées de prestige stimule la demande dans cette catégorie dans la région du Grand Montréal, alors qu’un inventaire élevé d’appartements en copropriété de prestige limite l’augmentation des prix à 3,9 pour cent.
Le prix médian d’une maison détachée de prestige dans la région du Grand Montréal a connu une importante augmentation comparativement à la même période en 2017, soit 9,1 pour cent sur 12 mois, pour atteindre 1 569 515 $ au cours des quatre premiers mois de l’année, alors que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige a augmenté de 3,9 pour cent sur 12 mois, pour atteindre 1 247 833 $, au cours de la même période.
« Je l’ai dit auparavant et je le réitère, en comparaison avec les autres villes de classe mondiale, Montréal offre la meilleure valeur pour les biens immobiliers sur la planète, a soutenu M. Soper. Le pouvoir d’achat est beaucoup plus important dans la région du Grand Montréal que dans les autres villes canadiennes et internationales. »
En comparant les ventes de propriétés de prestige[2] entre janvier et avril 2018 et la même période en 2017, on constate que les ventes de maisons détachées de prestige ont légèrement augmenté de 3,2 pour cent dans la région du Grand Montréal. De même, les ventes d’appartements en copropriété ont augmenté de 2,2 pour cent au cours de la même période.
« La demande en matière de biens immobiliers à Montréal et dans ses banlieues est à son plus fort, mais nous avons constaté que l’activité des ventes sur le marché des propriétés de prestige a légèrement ralenti au cours des quatre premiers mois de 2018, a constaté Marie-Yvonne Paint, courtier immobilier chez Royal LePage Heritage à Westmount. Un grand nombre des gens qui sont sans enfants à la maison et qui désirent acquérir une propriété plus petite planifient leur futur, mais ils adoptent une approche attentiste avant de mettre leur propriété de prestige sur le marché. »
Malgré une augmentation continue, mais marginale, de l’activité du côté des acheteurs étrangers à Montréal, Mme Paint a affirmé que le marché de l’immobilier de luxe est toujours fortement alimenté par les acheteurs locaux. Cela étant dit, elle a remarqué qu’avec un inventaire limité de maisons détachées de prestige au centre-ville, l’Ouest-de-l’Île de Montréal jouit d’un intérêt rehaussé des acheteurs asiatiques souhaitant acquérir des propriétés de prestige au bord de l’eau. La région leur offre une valeur accrue pour leur argent, que ce soit un espace habitable et un terrain plus grands, la vue sur l’eau, la tranquillité du quartier ou la proximité relative au cœur de la ville.
Pour ce qui est des prévisions pour les quatre premiers mois de 2019, le prix médian d’une maison détachée et d’un appartement en copropriété de prestige dans la région du Grand Montréal devrait augmenter de 5,0 pour cent et de 3,0 pour cent sur 12 mois, pour atteindre 1 647 991 $ et 1 285 268 $, respectivement.
Le Grand Vancouver
Le budget 2018 de la Colombie-Britannique a une incidence négative sur la demande pour le marché de l’immobilier de luxe dans le Grand Vancouver, le conduisant dans un marché d’acheteurs.
Malgré la baisse prononcée dans l’activité des ventes, certains gains effectués sur le marché du luxe au cours du printemps de l’année passée ont survécu au début de 2018. Le prix médian d’une maison détachée de luxe dans le Grand Vancouver a augmenté de 5,2 pour cent sur 12 mois pour atteindre 5 792 941 $ au cours des quatre premiers mois de 2018. Le prix médian d’un appartement en copropriété de luxe a augmenté de 7,0 pour cent sur 12 mois pour atteindre 2 503 873 $ au cours de la même période.
« L’appréciation des prix que nous observons sur le marché du luxe du Grand Vancouver ce printemps est portée par le dynamisme de 2017, a constaté M. Soper. Compte tenu des politiques sur les taxes provinciales récemment annoncées visant les acheteurs locaux et étrangers intéressés par les propriétés de la région de Vancouver, on prévoit que l’appréciation des prix sur le marché de luxe baissera en 2018, alors que le volume des ventes restera inférieur à ce à quoi nous nous étions habitués récemment. »
Pour ce qui est du marché au printemps 2019, on prévoit que le prix médian d’une maison détachée de luxe dans le Grand Vancouver baissera de 3,0 pour cent pour atteindre 5 619 153 $, comparativement aux quatre premiers mois de 2018. En comparaison, le prix des appartements en copropriété de luxe augmentera de 2,0 pour cent pour atteindre 2 553 950 $ au cours de la même période.
« Présentement, nous observons de nombreux facteurs contribuant à protéger le segment de la copropriété des chutes de prix que nous voyons dans le segment des maisons détachées, rapporte Brock Smeaton, courtier immobilier chez Royal LePage Sussex. Les acheteurs de luxe plus jeunes préfèrent les appartements en copropriété parce qu’ils sont idéalement situés et qu’ils offrent un style de vie peu exigeant, tandis que les baby-boomers les voient comme une option viable pour réduire leur superficie habitable. Bien évidemment, cette demande attire aussi l’attention des investisseurs qui y voient un potentiel pour la location. »
« Bien que le marché des propriétés détachées de luxe du Grand Vancouver affiche une appréciation des prix sur 12 mois, la tendance est en ce moment à la baisse étant donné que la région continue de se remettre des nouvelles politiques foncières faites sur les plans national et international, a constaté M. Smeaton. Les acheteurs étrangers ont montré moins d’intérêt pour la région depuis que la Chine a renforcé ses politiques sur le départ des fortunes hors du pays. Tout récemment, l’imposition par le BSIF de la simulation de crise sur les taux hypothécaires, le budget 2018 de la Colombie-Britannique qui contient une taxe de spéculation, ainsi que l’augmentation de la taxe sur les transferts de biens immobiliers et de la taxe scolaire, lesquelles concernent toutes les propriétés d’une valeur de plus de trois millions de dollars, auront une incidence considérable sur les ventes pour les acheteurs locaux et étrangers en 2018. »
Smeaton a ajouté que la perspective à long terme est positive pour la région en ce qui concerne les propriétés détachées de luxe.
« Vancouver figure parmi les villes les plus formidables au monde. Même si les promoteurs immobiliers peuvent créer des espaces pour bâtir des appartements en copropriété, les occasions de bâtir des résidences détachées de luxe restent limitées en raison des montagnes. Pour de nombreux acheteurs de la région qui étaient au seuil de l’accession au marché de luxe il y a quelques années, ce répit est une occasion bienvenue sur le marché. »
Calgary
Le marché des maisons détachées de luxe à Calgary se stabilise au moment où l’économie se diversifie.
Pour les maisons de prestige à Calgary, on constate des signes précurseurs d’un rétablissement, le prix médian d’une maison détachée de prestige augmentant de 0,6 pour cent pour atteindre 1 990 184 $ au cours des quatre premiers mois de 2018, alors que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige a diminué de 6,1 pour cent pour atteindre 926 620 $ au cours de la même période.
« Alors qu’un certain pourcentage de la demande provient des travailleurs de l’industrie du pétrole, il est maintenant plus fréquent de voir des acheteurs qui sont des cadres dans les industries les plus importantes comme le transport et l’agriculture, a indiqué John Hripko, courtier associé, Royal LePage Benchmark. Non seulement le marché des maisons détachées de prestige bénéficie d’une demande légèrement en hausse grâce à ces acheteurs, la variété des industries créant des emplois hautement rémunérés vient diversifier le marché de l’immobilier de luxe. »
Hripko a ajouté qu’on remarque une augmentation de la demande chez les dirigeants d’entreprise issus du Grand Vancouver qui souhaitent se reloger. Les propriétés spacieuses et la possibilité d’exercer une utilisation optimale de leurs avoirs ont fait de Calgary une région convoitée, particulièrement avec son économie qui s’améliore.
Bien que les ventes dans le marché immobilier de luxe de Calgary soient en baisse considérable en comparaison avec 2014, les ventes de maisons détachées de luxe se sont accrues de 6,3 pour cent au cours du premier trimestre de 2018, comparativement à la même période en 2017. Les ventes d’appartements en copropriété de luxe ont quant à elles diminué de 1,6 pour cent. Toutefois, en comparant le premier trimestre de 2018 au premier trimestre de 2016, les ventes de maisons détachées et d’appartements en copropriété de luxe ont augmenté de 47,8 pour cent et 33,7 pour cent, respectivement.
« Bien que la demande soit à la baisse pour les appartements en copropriété de prestige, nous pouvons constater un intérêt à la hausse chez les personnes retraitées. En plus de pouvoir trouver la propriété idéale pour le style de vie peu exigeant recherché qui facilite les voyages, le choix est vaste et la concurrence est très faible », a ajouté M. Hripko.
Pour ce qui est des prévisions du printemps 2019, on s’attend à ce que le prix médian d’une maison de prestige à Calgary augmente de 2,0 pour cent sur 12 mois, pour atteindre 2 029 988 $, alors que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige devrait baisser de 4,0 pour cent pour atteindre 889 568 $, au cours des quatre premiers mois de l’année comparativement à la même période en 2018.
« Le marché des maisons de prestige de Calgary s’est ajusté depuis longtemps au ralentissement dans l’industrie du pétrole ayant entraîné la perte d’emplois de niveau exécutif, a ajouté M. Hripko. Maintenant que la ville a atteint ses prix immobiliers les plus bas, on peut s’attendre à voir des gains modestes puisque notre économie diversifiée continue à s’améliorer. »
Hripko a indiqué que les conditions météorologiques constituent un facteur important ayant contribué au retard observé sur le marché de Calgary ce printemps.
« Nous voyons des signes positifs et nous constatons qu’il existe un intérêt sain envers l’extrémité inférieure du marché de l’immobilier de luxe, ce qui selon nous se traduira par des ventes accrues sur 12 mois au cours des prochains mois », a-t-il conclu.
Ottawa
La confiance des consommateurs libère la demande latente sur le marché des propriétés de luxe d’Ottawa où les prix connaissent de bonnes hausses.
Le prix médian d’une maison détachée de prestige à Ottawa a augmenté de 6,3 pour cent pour atteindre 1 537 107 $ au cours des quatre premiers mois de 2018, alors que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige a augmenté de 4,0 pour cent pour atteindre 1 007 598 $, au cours de la même période.
« Alors que l’appréciation du prix sur le marché de l’immobilier de luxe dans son ensemble se situe dans une fourchette à un chiffre, l’augmentation du prix des maisons détachées de prestige dans certains quartiers, comme Westboro et le Glebe, a monté en flèche au cours des dernières années », a commenté Charles Sezlik, courtier immobilier chez Royal LePage Team Realty.
Sezlik a ajouté que l’appréciation récente des prix provient du refoulement de la demande connue avant le changement de gouvernement alors que l’intérêt était vif, mais que la confiance des clients était faible en raison des coupures du gouvernement.
« Le marché immobilier de luxe d’Ottawa bénéficie d’une confiance renouvelée des acheteurs, a continué M. Sezlik. Bien que beaucoup d’acheteurs de luxe ne travaillent pas pour le gouvernement, les fonctionnaires constituent 50 pour cent de la main-d’œuvre et ils stimulent l’économie locale, tout comme les travailleurs du secteur de la technologie qui est en forte croissance. »
Alors que les ventes de maisons individuelles de prestige ont augmenté de 9,1 pour cent[3] au cours des quatre premiers mois de 2018 comparativement à la même période en 2017, les ventes d’appartements en copropriété de prestige étaient moins élevées.
« Le surplus dans l’offre d’appartements en copropriété de prestige fait en sorte qu’il est plus difficile de connaître une augmentation à court terme, mais cette situation constitue une occasion en or pour les acheteurs de propriétés de prestige, a expliqué M. Sezlik. En plus du fait qu’une offre à la hausse permet un vaste choix, les acheteurs tirent profit d’une concurrence réduite; ils peuvent prendre leur temps pour trouver la propriété idéale. »
Pour ce qui est des prévisions du printemps 2019, on s’attend à ce que le prix médian d’une maison de prestige à Ottawa augmente de 5,0 pour cent, sur 12 mois, pour atteindre 1 613 962 $, alors que le prix médian d’un appartement en copropriété de prestige devrait augmenter de 3,0 pour cent pour atteindre 1 037 826 $.
Appréciation des prix de l’immobilier de luxe dans les cinq plus grands marchés canadiens (.pdf)
À propos de l’Étude Maisons de prestige de Royal LePage sur le marché printanier des propriétés de luxe
L’Étude Maisons de prestige de Royal LePage sur le marché printanier des propriétés de luxe fournit de l’information sur les deux types de propriétés luxueuses les plus courants au Canada, utilisant les seuils minimaux de trois fois la valeur médiane de chacun des segments étudiés, en fonction de la valeur médiane globale par type de propriété dans chaque ville. Les valeurs de prix incluent des données de l’entreprise de même que celles de sa société soeur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance en matière d’intelligence et d’analyse du marché immobilier au Canada. Les avis concernant les marchés et les prévisions sont fournies par des experts de l’immobilier de prestige résidentiel de Royal LePage, en fonction de leurs opinions et connaissances du marché.
Seuils les plus bas utilisés pour les maisons détachées de luxe: région du Grand Toronto ( 3 046 206 $), région du Grand Montréal (1 187 118 $), Grand Vancouver (4 630 147 $), Calgary (1 660 794 $) et Ottawa (1 358 179 $). Seuils les plus bas utilisés pour les appartements en copropriété de luxe: région du Grand Toronto (1 454 446 $), région du Grand Montréal (993 259 $), Grand Vancouver (1 926 084 $), Calgary (849 463 $) et Ottawa (900 911 $)
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’à des programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».
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[1] Données sur les ventes compilées par Royal LePage par l’intermédiaire du Toronto Real Estate Board; Inscriptions de prestige vendues au seuil le plus bas pour une maison détachée et un appartement en copropriété, soit 3 046 206 $ et 1 454 446 $, respectivement, dans la région du Grand Toronto.
[2] Données sur les ventes accumulées par Royal LePage par l’intermédiaire de la Chambre immobilière du Grand Montréal; Inscriptions de prestige vendues au seuil le plus bas pour une maison détachée et un appartement en copropriété, à savoir 1 187 118 $ et 993 259 $, respectivement, dans la région du Grand Montréal.
[3] Données de ventes compilées par Royal LePage par l’intermédiaire du Ottawa Real Estate Board; inscriptions de propriétés de prestige vendues au seuil le plus bas pour une maison détachée et un appartement en copropriété à Ottawa, à savoir 1 358 179 $ et 900 911 $, respectivement.