La moitié des résidents des plus grands centres urbains du Canada envisagent de déménager vers des marchés immobiliers plus abordables
Les villes de Québec et d’Edmonton sont les premiers choix de relocalisation; le coût de la vie et la proximité de la nature sont des facteurs déterminants.
Faits saillants :
- Thunder Bay en tête de liste des villes les plus abordables au Canada
- Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada, quatre sont situées dans la province de Québec et quatre dans les provinces de l’Atlantique; aucune ville de la Colombie-Britannique ne figure au palmarès.
- 54 % des répondants de la région du Grand Montréal, 51 % de la région du Grand Toronto et 45 % de la région du Grand Vancouver envisageraient de déménager dans l’une des villes les plus abordables.
- La ville de Québec est la destination la plus populaire parmi les répondants de la région du Grand Montréal, tandis qu’Edmonton est le choix le plus populaire parmi les résidents des régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver.
- Les locataires sont plus susceptibles que les propriétaires d’envisager un déménagement en invoquant l’accessibilité du logement.
- Outre le prix des logements, un coût de la vie moins élevé est la raison la plus souvent invoquée pour envisager un déménagement, suivi par le désir d’être proche de la nature et d’avoir un mode de vie plus détendu.
TORONTO, le 29 mai 2024 – Selon un récent sondage de Royal LePage mené par Hill & Knowlton[1] auprès des Canadiens vivant dans les grandes régions de Toronto, Montréal et Vancouver, la moitié des répondants (50 %) affirment qu’ils envisageraient d’acheter une propriété dans l’une des villes canadiennes les plus abordables, s’ils étaient en mesure de trouver un emploi ou de travailler à distance. Parmi les locataires de ces régions, 60 % se disent prêts à déménager, tandis que 45 % des propriétaires actuels affirment qu’ils l’envisageraient.
Royal LePage a identifié les 15 villes les plus abordables en fonction du pourcentage de revenu requis pour effectuer un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian total des ménages et les prix de l’agrégat des propriétés à l’échelle de la ville. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans au taux de 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %.
Thunder Bay arrive en tête de liste des villes les plus abordables du Canada, où 22,2 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour effectuer un versement hypothécaire.[2] Saint John, Red Deer, Trois-Rivières et Edmonton complètent le top cinq, où entre 25,1 % et 28,9 % du revenu mensuel d’un ménage est nécessaire pour acquitter un versement hypothécaire.Dans le domaine de l’immobilier, un vieil adage dit : « Conduisez jusqu’à ce que vous puissiez vous qualifier ». Alors que l’accessibilité au logement continue de se détériorer et que les Canadiens sont confrontés à des obstacles de plus en plus importants lorsqu’ils achètent une maison, cet adage devient de plus en plus une réalité. Plusieurs aspirants propriétaires des plus grands centres urbains du pays envisagent sérieusement de déménager dans des villes moins coûteuses afin de mettre un pied sur l’échelle de la propriété », a déclaré Karen Yolevski, cheffe de l’exploitation, Services immobiliers Royal LePage Ltée.
« Nous savons que les locataires sont plus enclins à déménager pour pouvoir s’offrir un logement que les propriétaires déjà installés. Cette flexibilité est soutenue par le fait que les possibilités de travail à distance sont devenues permanentes après la pandémie, ce qui continue à permettre aux travailleurs de nombreux secteurs de chercher un logement qui correspond à leur budget, sans se soucier de la proximité de leur bureau », a ajouté Mme Yolevski. « Dans le contexte actuel de coûts d’emprunt plus élevés, où le prix des biens de consommation courante a augmenté en même temps que les taux d’intérêt, les acheteurs envisagent d’acquérir un logement dans une localité plus abordable. »
Selon le sondage, la ville de Québec est la destination de relocalisation la plus populaire parmi les résidents de la région du Grand Montréal; 29 % des répondants disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison à Québec s’ils étaient en mesure de trouver un emploi ou de travailler à distance. Par ailleurs, Edmonton est le premier choix des répondants de la région du Grand Toronto (19 %) et de la région du Grand Vancouver (19 %).
Cinquante-sept pour cent des personnes interrogées qui envisagent de déménager citent le coût de la vie moins élevé comme une autre motivation d’acheter une propriété dans l’une des villes les plus abordables. Quarante et un pour cent déclarent vouloir se rapprocher de la nature et vivre dans une zone moins peuplée, et 40 % disent souhaiter un rythme de vie plus détendu. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d’une réponse.
« Il est clair que le mode de vie est un facteur important dans la décision des Canadiens d’acheter une maison », a déclaré Mme Yolevski. « Il n’est pas surprenant qu’en plus de prix de l’immobilier moins élevés, certains Canadiens qui envisagent de déménager dans une ville plus abordable cherchent également à réduire leurs dépenses quotidiennes et à s’éloigner de l’agitation des centres urbains. Il s’agit d’une tendance qui a commencé avant la pandémie et qui s’est accélérée pendant le boom immobilier de 2020 et 2021, lorsque de nombreux acheteurs ont déménagé dans des communautés plus petites où ils pouvaient vivre en toute sécurité la distance sociale tout en bénéficiant d’une plus grande intimité, d’un plus grand espace de vie et d’un meilleur accès à l’extérieur. »
Dans l’ensemble, 40 % des répondants des plus grands centres urbains du pays affirment qu’ils ne déménageraient pas dans l’une des villes les plus abordables du Canada; ce sentiment est plus prononcé chez les propriétaires (47 %) que chez les locataires (30 %).
« Les plus grandes villes du Canada ont beaucoup à offrir, qu’il s’agisse de possibilités d’emploi diversifiées ou d’options de divertissement et de commodités illimitées. Partout dans le monde, les gens continuent d’être attirés par les grandes villes et le mode de vie qu’elles offrent. Quel que soit le nombre de résidents qui choisissent de s’installer ailleurs, il y aura toujours une forte demande de logements dans les villes de Toronto, Montréal et Vancouver, tant de la part des habitants que des nouveaux arrivants », a fait remarquer Mme Yolevski. « Cependant, le déséquilibre fondamental entre l’offre et la demande pose un défi majeur à ceux qui tentent d’accéder à ces marchés, ce qui souligne le besoin crucial de construire plus de logements, plus rapidement, sur des marchés de toutes tailles. »
Tendances régionales
Parmi les répondants de la région du Grand Toronto, 51 % disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Le premier choix de ces Torontois est Edmonton (19 %), suivi de Thunder Bay (15 %) et de Saint-Jean-de-Terre-Neuve (14 %). Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.
Les résidents de la région du Grand Montréal sont plus susceptibles d’envisager de déménager dans une ville plus abordable que leurs homologues des grandes régions de Toronto et de Vancouver. De plus, ils sont plus susceptibles de choisir une autre ville dans leur province qu’ailleurs au Canada.
Parmi les répondants de la région du Grand Montréal, 54 % disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Le premier choix des répondants de la région du Grand Montréal est la ville de Québec (29 %), suivie de Sherbrooke (15 %) et de Trois-Rivières (12 %).
Dans la région du Grand Vancouver, 45 % des répondants disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Le premier choix des répondants du Grand Vancouver est Edmonton (19 %), suivi de Saint-Jean-de-Terre-Neuve (13 %) et de Thunder Bay (9 %).
Malgré le coût élevé du logement, les résidents du Grand Vancouver sont les plus susceptibles de vouloir rester sur place, 46 % d’entre eux affirmant qu’ils n’envisageraient pas de déménager, contre 40 % dans la région du Grand Montréal et 37 % dans la région du Grand Toronto.
Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada: rlp.ca/Tableau-Villes-les-plus-abordables-du-Canada-2024
CANADA ATLANTIQUE
En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian des ménages[3] et les prix de l’agrégat des maisons à l’échelle de la ville,[4] Saint John, au Nouveau-Brunswick, se classe au deuxième rang des villes les plus abordables au Canada et au premier rang des provinces de l’Atlantique. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans à 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %. À Saint John, 25,1 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.
Sur les 15 villes les plus abordables du Canada, quatre se trouvent dans les provinces de l’Atlantique. Saint-Jean-de-Terre-Neuve, à Terre-Neuve-et-Labrador, se classe au septième rang des villes les plus abordables du Canada, où 30,1 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.« Avec sa variété d’activités récréatives et ses paysages magnifiques, la région de Saint-Jean-de-Terre-Neuve offre un mode de vie détendu, sans stress. Les gens qui déménagent dans les Maritimes recherchent souvent un changement culturel qui leur offre un environnement de vie plus calme et plus paisible », mentionne Jerry Boyles, courtier immobilier, Royal LePage Property Consultants à St-Jean-de-Terre-Neuve. « Avant la pandémie, les gens qui déménageaient à Saint-Jean-de-Terre-Neuve en provenance de l’extérieur de la ville le faisaient souvent pour des raisons professionnelles. C’était notamment le cas du personnel militaire. En 2020, lorsque la migration massive vers la côte Est s’est amorcée, nous avons commencé à recevoir quotidiennement des appels de résidents de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique à la recherche de plus d’espace et d’options de logement plus abordables. Ces gens étaient, entre autres, des investisseurs immobiliers, des personnes retraitées ou semi-retraitées et des propriétaires cherchant à vendre leur propriété existante et à en acheter une plus grande ou une plus luxueuse. »
M. Boyles ajoute que le prix des propriétés dans la région a toujours été aligné sur les revenus des résidents. Or, ces dernières années, cet équilibre a été perturbé en raison de la migration interprovinciale qui exerce une pression sur l’offre et qui pousse les prix à la hausse, et ce, tant dans le segment de la revente que dans celui de la location.
« Au fil du temps, le logement à Saint-Jean-de-Terre-Neuve est devenu moins abordable, mais demeure accessible au Canadien moyen. Par rapport au prix des propriétés dans l’ensemble du pays, la région devrait rester abordable à long terme. Cependant, les pénuries de main-d’œuvre, les restrictions de zonage et une résistance générale à la densification rendront difficile la construction des nouveaux logements nécessaires pour répondre à la demande à l’avenir, ce qui poussera les prix à la hausse. »
Fredericton, au Nouveau-Brunswick, se classe onzième parmi les villes les plus abordables au Canada, où 32,0 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire. Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, se classe au quatorzième rang des villes les plus abordables au Canada, où 36,6 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour rembourser un paiement hypothécaire.
« Fredericton est la ville idéale pour les acheteurs de maison qui recherchent la convivialité d’une vie dans une petite ville, tout en ayant accès aux commodités qu’offre une plus grande ville. Les gens qui déménagent à Fredericton en provenance de l’extérieur des Maritimes cherchent souvent à fuir les endroits à forte densité et à profiter plus facilement de la nature, en plus d’avoir des options de logement plus abordables », indique Darlene Tidd, gestionnaire, Royal LePage Atlantic à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. « Comme pour plusieurs communautés de l’Atlantique, nous avons observé une forte augmentation du nombre de résidents déménageant à Fredericton au début de la pandémie, un grand nombre d’entre eux provenant de l’Ontario. Plusieurs acheteurs ayant des racines familiales dans la région sont revenus pour profiter d’un rythme de vie plus lent, certains achetant même leur maison sans l’avoir vue. Au cours de la dernière année, nous avons non seulement observé un ralentissement des déménagements de gens provenant de l’extérieur de la province, nous avons même assisté à un léger renversement de la tendance, les gens ayant du mal à s’adapter à un environnement de vie plus rural s’en retournant dans leur province d’origine. »
Mme Tidd signale que les maisons unifamiliales et les duplex sont un choix populaire auprès des acheteurs qui s’installent dans la région en provenance d’autres provinces, puisque ces types de propriété recherchées sont plus accessibles sur le plan financier. Au fil du temps, cette situation a entraîné une forte augmentation des prix dans ces segments du marché.
« Je pense que dans un avenir prévisible, le marché immobilier de Fredericton restera abordable, et ce, grâce aux efforts déployés pour construire de nouveaux logements dans la région, conclut Mme Tidd. La ville s’est concentrée sur la création de types de logements plus denses, à usage mixte, et de logements locatifs, ce qui permettra d’offrir davantage d’options de logement pour tous. »
Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada: rlp.ca/Tableau-Villes-les-plus-abordables-du-Canada-2024
Voir des inscriptions de propriété à Saint John, Saint-Jean-de-Terre-Neuve, Fredericton et Charlottetown.
QUÉBEC
En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian des ménages[3] et les prix de l’agrégat des maisons à l’échelle de la ville,[4] Trois-Rivières se classe au quatrième rang des villes les plus abordables au Canada et au premier rang parmi les villes de la province de Québec. Le calcul des versements hypothécaires est fondé sur un prêt à taux fixe de 5,71 % sur 3 ans, amorti sur 25 ans, avec une mise de fonds de 20 %. À Trois-Rivières, 28,5 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada, quatre se trouvent dans la province de Québec. Québec et Sherbrooke se classent respectivement huitième et neuvième parmi les villes les plus abordables du Canada où 30,8 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour rembourser un paiement hypothécaire. Gatineau se classe au quinzième rang des villes les plus abordables au Canada, où 36,8 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.
« Il n’est pas surprenant de voir que plusieurs marchés de la province de Québec se retrouvent dans ce palmarès des villes les plus abordables du Canada », a dit Dominic St-Pierre, vice-président sénior, développement des affaires, Royal LePage. « Le Québec est la province ayant connu l’un des plus faibles taux d’immigration et de migration interprovinciale, dû en partie à son statut de minorité linguistique et à ses politiques en la matière, ce qui se traduit par une croissance moins importante de la démographie, et conséquemment, de la demande immobilière. D’autre part, c’est ici que la proportion de propriétaires y est la plus faible. »
« Plusieurs régions de la province ont vu la valeur des propriétés augmenter depuis l’année 2020, mais la majorité demeurent plus accessibles. La région de Gatineau est un bel exemple; il s’agit d’un des marchés à avoir observé les augmentations de prix les plus importantes dans la province, mais lorsqu’on le compare au marché voisin d’Ottawa, les prix demeurent presque deux fois inférieurs », indique-t-il.
Selon M. St-Pierre, les prix des propriétés dans les villes québécoises listées dans ce classement devraient continuer de s’apprécier tandis que l’offre demeure insuffisante pour combler la demande immobilière, quoiqu’ils devraient demeurer plus accessibles que dans bien d’autres marchés immobiliers au pays.
Les résidents de la région du Grand Montréal sont plus susceptibles d’envisager de déménager dans une ville plus abordable que leurs homologues des grandes régions de Toronto et de Vancouver. De plus, ils sont plus susceptibles de choisir une autre ville dans leur province qu’ailleurs au Canada. Parmi les répondants de la région du Grand Montréal, 54 % disent qu’ils envisageraient d’acheter une maison dans une ville plus abordable. Leur premier choix est la ville de Québec (29 %), suivie de Sherbrooke (15 %) et de Trois-Rivières (12 %). Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.
« La région de Trois-Rivières continue d’attirer des acheteurs de tous horizons grâce à son abordabilité », affirme Martin Leblanc, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Centre à Trois-Rivières. « Depuis le boom immobilier stimulé par la pandémie, la demande de la part des acheteurs provenant de l’extérieur de la région, en particulier du Grand Montréal, reste élevée. » La demande s’étend à différents types de propriétés, mais est plus prononcée dans la copropriété, qui attire principalement des premiers acheteurs et des personnes à la retraite. Le segment des propriétés à revenus connaît aussi une demande accrue, puisqu’il offre un meilleur ratio de rentabilité pour les investisseurs que dans d’autres régions plus densément peuplées, surtout avec les taux d’intérêt actuels. Par ailleurs, Trois-Rivières offre un environnement propice à la tranquillité et exempt de bouchons de circulation. Le marché reste plus favorable aux premiers acheteurs, bien que l’accession à la propriété soit plus difficile compte tenu de taux d’intérêt plus élevés et de l’augmentation du coût de la vie ces dernières années. »
M. Leblanc qualifie la région de la Mauricie d’important pôle d’attraction industriel.
« Le marché de l’emploi de la Mauricie a toujours été florissant dans le secteur industriel particulièrement. L’ajout de la filière batterie à Bécancour n’est pas étranger à la demande immobilière, ce qui devrait maintenir une pression à la hausse sur les prix de l’immobilier à long terme, quoique le marché devrait continuer d’être parmi les plus accessibles de la province », a-t-il conclu.
Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada: rlp.ca/Tableau-Villes-les-plus-abordables-du-Canada-2024
Voir des inscriptions de propriétés à Trois-Rivières, Québec, Sherbrooke et Gatineau.
ONTARIO
En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian des ménages[3] et les prix de l’agrégat des maisons à l’échelle de la ville,[4] Thunder Bay se classe au premier rang des villes les plus abordables au Canada. Le calcul des versements hypothécaires est fondé sur un prêt à taux fixe de 5,71 % sur 3 ans, amorti sur 25 ans, avec une mise de fonds de 20 %. À Thunder Bay, 22,2 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un versement hypothécaire.Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada, deux se trouvent dans la province de l’Ontario. Windsor-Essex se classe au treizième rang des villes les plus abordables du Canada, où 36,4 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.
« Thunder Bay offre le meilleur des deux mondes : l’atmosphère d’une petite ville, un coût de la vie peu élevé et la proximité de la nature. Pendant des décennies, le marché local du logement avait été relativement stable, une croissance démographique modérée ayant permis de maintenir les prix à un niveau bas. Cependant, au cours des dix dernières années, la diversification de notre économie locale et l’arrivée d’un plus grand nombre de résidents dans le nord de la province ont entraîné un virage important au sein du marché », souligne Nathan Lawrence, courtier immobilier et partenaire, Royal LePage Lannon Realty. « Notre ville offre d’excellentes possibilités d’emploi, des métiers aux services médicaux, et a attiré de grandes entreprises dans la région. Cette situation, combinée à des logements abordables, a entraîné une hausse progressive de notre population, ce qui a causé une appréciation du prix des propriétés. »
M. Lawrence souligne qu’une grande diversité de résidents ont déménagé à Thunder Bay au cours des dernières années, des étudiants postsecondaires aux retraités à la recherche d’un meilleur accès aux soins de santé. Certains résidents ont été recrutés dans le cadre du Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord du gouvernement fédéral qui offre la résidence permanente aux travailleurs étrangers qualifiés souhaitant vivre dans les communautés nordiques.
« Contrairement à d’autres marchés immobiliers plus coûteux, la hausse des taux d’intérêt a eu moins d’impact sur les acheteurs de Thunder Bay, ce qui contribue à faciliter l’accès au marché immobilier local, ajoute M. Laurence. Ici, des travaux sont en cours pour augmenter les mises en chantier et les projets de logements, ce qui, je pense, aidera Thunder Bay à conserver, dans un avenir proche, son statut de ville abordable, puisque la demande des acheteurs continue d’augmenter. »
Parmi les répondants de la région du Grand Toronto, 51 % disent qu’ils envisageraient d’acheter une propriété dans une ville plus abordable. Leur premier choix est Edmonton (19 %), suivi de Thunder Bay (15 %) et de Saint-Jean-de-Terre-Neuve (14 %). Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.
Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada: rlp.ca/Tableau-Villes-les-plus-abordables-du-Canada-2024
Voir des inscriptions de propriétés à Thunder Bay et Windsor-Essex.
MANITOBA ET SASKATCHEWAN
En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian des ménages[3] et les prix de l’agrégat des maisons à l’échelle de la ville,[4] Regina, en Saskatchewan, se classe au sixième rang des villes les plus abordables au Canada. Le calcul des versements hypothécaires est fondé sur un prêt à taux fixe de 5,71 % sur 3 ans, amorti sur 25 ans, avec une mise de fonds de 20 %. À Regina, 29,1 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un versement hypothécaire.Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada, trois sont situées dans les provinces du Manitoba et de la Saskatchewan. Winnipeg, au Manitoba, se classe au dixième rang des villes les plus abordables du Canada, où 31,8 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour honorer un paiement hypothécaire.
« Winnipeg connaît une croissance rapide et le secteur des projets de construction résidentielle y est actif, ce qui contribue à l’offre. Au cours des 15 dernières années, nous avons vu plusieurs nouvelles communautés résidentielles apparaître partout dans la région, y compris le long du “Perimeter Highway”, une route directe importante qui encercle la ville. Ce bassin de propriétés disponibles, jumelé à des prix raisonnables, en particulier pour les nouveaux projets de construction, contribue à maintenir l’abordabilité de la ville », mentionne Jesse Carlson, courtier immobilier, Royal LePage Prime Real Estate à Winnipeg, au Manitoba. « Même si des Canadiens de l’Ouest du Canada déménagent à Winnipeg pour profiter du coût moins élevé des propriétés, une grande partie de l’accroissement de notre population peut être attribuée aux Néo-Canadiens. Winnipeg accueille une population diversifiée de nouveaux arrivants internationaux qui recherchent les logements spacieux et les possibilités d’emploi que la ville a à offrir. »
M. Carlson a fait remarquer que l’activité d’achat à Winnipeg a suivi de près les tendances des taux d’intérêt. Lorsque les taux sont tombés à des niveaux historiquement bas au plus fort du boom immobilier de la pandémie, les résidents locaux ont profité de l’occasion pour améliorer leur logement et ont cherché des maisons plus grandes et plus riches en équipements, ce qui a fait grimper les prix moyens dans les quartiers matures de la région. Avec l’augmentation des taux, de plus en plus d’acheteurs de l’extérieur de la province se sont installés dans la ville en provenance de régions plus coûteuses.
« Même si la population de Winnipeg est moins nombreuse et que la ville offre moins de commodités diversifiées que les grands centres métropolitains du Canada, un logement abordable et un marché du travail sain sont toujours des priorités pour plusieurs familles. C’est ce que notre ville offre, ajoute M. Carlson. Pour ce qui est de l’avenir, la ville continuera à se développer, mais devrait demeurer abordable compte tenu de l’offre abondante de logements qui continuent à être construits. »
Saskatoon, en Saskatchewan, se classe au douzième rang des villes les plus abordables du Canada, où 32,7 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour effectuer un versement hypothécaire.
« Les acheteurs d’autres régions sont souvent surpris de voir à quel point ils sont en mesure de réaliser des économies sur le marché de l’immobilier de Saskatoon. Pour moins de 500 000 dollars, vous pouvez facilement trouver une maison individuelle ou acheter un appartement en copropriété pour moins de la moitié de cette somme. L’accession à la propriété est tout à fait possible pour le Canadien moyen. Notre population est relativement petite, ce qui contribue à maintenir l’accessibilité au logement, même si les niveaux d’inventaire actuels ont récemment baissé sous les moyennes historiques », a déclaré Lorri Walters, courtier immobilier, Royal LePage Saskatoon Real Estate, Saskatoon, Saskatchewan. « Entre-temps, de nouveaux projets d’habitations unifamiliales, de copropriétés et de logements locatifs continuent de voir le jour dans toute la ville, ce qui signifie qu’une offre régulière de nouveaux logements est en train d’être construite. Au fil des ans, nous avons constaté une augmentation du nombre de résidents ayant des liens avec la ville qui quittent les centres urbains où les prix sont plus élevés, souvent pour acheter leur première maison ou pour réduire le coût de la vie quotidienne. Il s’agit notamment de retraités à la recherche d’une propriété relativement abordable où ils peuvent passer les mois d’été et le reste de l’année au sud de la frontière. »
Mme Walters ajoute qu’en plus de la baisse du prix des maisons, les acheteurs interprovinciaux choisissent Saskatoon pour son rythme de vie plus lent, ses courts trajets domicile-travail et l’accès à des activités récréatives de plein air.
Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada: rlp.ca/Tableau-Villes-les-plus-abordables-du-Canada-2024
Voir des inscriptions de propriétés à Regina, Winnipeg et Saskatoon.
ALBERTA
En tenant compte du pourcentage du revenu requis pour acquitter un versement hypothécaire mensuel, en utilisant les données provinciales sur le revenu médian des ménages[3] et les prix de l’agrégat des maisons à l’échelle de la ville,[4] Red Deer se classe au troisième rang des villes les plus abordables au Canada et au premier rang parmi les villes de l’Alberta. Le calcul des versements hypothécaires est fondé sur un prêt à taux fixe de 5,71 % sur 3 ans, amorti sur 25 ans, avec une mise de fonds de 20 %. À Red Deer, 25,7 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour effectuer un versement hypothécaire.Parmi les 15 villes les plus abordables du Canada, deux se trouvent en Alberta. Edmonton se classe au cinquième rang des villes les plus abordables du Canada, où 28,9 % du revenu mensuel d’un ménage serait nécessaire pour effectuer un paiement hypothécaire. C’est la destination de relocalisation la plus populaire parmi les répondants des grandes régions de Toronto et de Vancouver.
« Lorsque vous magasinez pour une maison, vous en avez forcément plus pour votre argent à Edmonton que dans la plupart des grands centres urbains du Canada. Ici, un budget de 500 000 $ peut vous permettre d’acquérir une maison familiale de qualité sur un grand terrain, à proximité des commodités recherchées », souligne Ed Lastiwka, dirigeant d’agence associé, Royal LePage Noralta Real Estate. « Même si notre revenu médian est inférieur à celui de certaines autres villes, l’offre de propriétés a toujours été abondante, ce qui a contribué à la stabilité du prix des propriétés. Cette situation a changé depuis le début de la pandémie. Ces dernières années, l’abordabilité d’Edmonton a attiré plusieurs personnes dans la ville, ce qui a entraîné une pression à la hausse plus intense sur les prix, la demande dépassant l’offre. »
M. Lastiwka note que la migration interprovinciale vers Edmonton a augmenté depuis avant la pandémie, la majorité des résidents qui y déménagent provenant de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. Il s’agit non seulement de jeunes familles à la recherche d’un endroit abordable où s’installer, mais aussi de personnes cherchant à profiter d’un coût de la vie moins élevé pendant leur retraite.
« Tant que les Canadiens chercheront à échapper aux embouteillages et au prix moyen des propriétés à sept chiffres, Edmonton sera un choix intéressant pour plusieurs acheteurs prêts à déménager, ajoute M. Lastiwka. Avec environ 100 000 personnes qui devraient s’installer dans la ville au cours des prochaines années, le prix des propriétés devrait augmenter, tout en restant relativement abordable. »
Tableau – Rapport 2024 de Royal LePage sur les villes les plus abordables du Canada: rlp.ca/Tableau-Villes-les-plus-abordables-du-Canada-2024
Voir des inscriptions de propriétés à Red Deer et Edmonton.
À propos de ce rapport
L’indice d’abordabilité de Royal LePage est basé sur le pourcentage de revenu nécessaire pour assurer le paiement mensuel d’un prêt hypothécaire, en utilisant le revenu total médian provincial de 2022 de Statistique Canada des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique, et les données de l’agrégat du prix des maisons à l’échelle de la ville provenant de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage pour le T1 2024. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans au taux de 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %.
À propos du Sondage
Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 900 résidents canadiens, âgés de 18 ans et plus, vivant dans les trois plus grandes régions urbaines du Canada, soit le Grand Toronto, le Grand Montréal et le Grand Vancouver, entre le 13 et le 16 mai 2024. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 900 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, 19 fois sur 20.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 650 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par les Services immobiliers BridgemarqMD.
Contact média:
Dominic Blais
Hill & Knowlton pour le compte de Royal LePage
valerie.lavoie@hillandknowlton.com
438-885-9135
[1]Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 900 résidents canadiens, âgés de 18 ans et plus, vivant dans les trois plus grandes régions urbaines du Canada, soit le Grand Toronto, le Grand Montréal et le Grand Vancouver, entre le 13 et le 16 mai 2024. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 900 répondants aurait une marge d’erreur de ± 3 %, 19 fois sur 20.
[2]L’indice d’abordabilité de Royal LePage est basé sur le pourcentage de revenu nécessaire pour assurer le paiement mensuel d’un prêt hypothécaire, en utilisant le revenu total médian provincial de 2022 de Statistique Canada des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique, et les données de l’agrégat du prix des maisons à l’échelle de la ville provenant de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage pour le premier trimestre 2024. Le calcul de l’hypothèque est basé sur un prêt à terme fixe de trois ans au taux de 5,71 %, amorti sur 25 ans avec une mise de fonds de 20 %.
[3] Statistique Canada. Tableau 11-10-0190-01 Revenu du marché, transferts gouvernementaux, revenu total, impôt sur le revenu et revenu après impôt selon le type de famille économique, utilisant le revenu total provincial médian des familles économiques et des personnes ne faisant pas partie d’une famille économique
[4] Étude sur le prix des maisons de Royal LePage du 1er trimestre 2024, 12 avril 2024