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Avez-vous les moyens de vous procurer une copropriété dans les plus grandes villes du Canada? Royal LePage dresse un portrait du prix au pied carré

  •  Le prix au pied carré d’une copropriété dans la région du Grand Toronto a augmenté de 9,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 743 $
  • Le prix au pied carré d’une copropriété dans le Grand Ottawa a connu l’appréciation la plus rapide parmi les plus grands marchés canadiens grimpant de 17,9 % d’une année sur l’autre pour atteindre 395 $
  • Le prix d’une copropriété au pied carré dans la région du Grand Montréal a observé une hausse dans les deux chiffres d’une année à l’autre augmentant de 10,3 % pour atteindre 362 $
  • Le Grand Vancouver est la région où le prix au pied carré d’une copropriété a reculé le plus parmi les marchés analysés d’une année sur l’autre, diminuant de 8,3 % pour atteindre 764 $
  • Le prix au pied carré d’une copropriété dans le Grand Calgary a glissé de 6,7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 313 $

TORONTO, le 28 août 2019 – Selon Royal LePage, le prix médian au pied carré des appartements en copropriété vendus dans la région du Grand Toronto ont grimpé de 9,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 743 $ le pied carré[1]. Pendant ce temps, la correction immobilière s’est poursuivie sur le marché du Grand Vancouver, où le prix au pied carré des copropriétés a chuté de 8,3 % pour atteindre 764 $. Les données analysées comprennent à la fois des transactions de revente et des nouvelles constructions, et sont fournies par la société soeur de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

« Dans les plus grandes villes canadiennes, des jeunes acheteurs à la recherche de prix abordables et des baby-boomers désireux de vivre dans des propriétés qui n’exigent pas d’entretien, ont mis la main sur des copropriétés. Sans surprise, cette forte demande a poussé à la hausse le prix au pied carré, à l’exception de Vancouver et Calgary, affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Royal LePage. Les acheteurs, et principalement ceux qui cherchent des propriétés d’entrée de gamme, s’adaptent en achetant des plus petites unités. »

En examinant cette fois l’ensemble des types de propriétés (agrégat) dans les régions élargies analysées, le prix au pied carré des propriétés dans la région du Grand Ottawa a connu la plus forte hausse au pays par rapport à l’année précédente (9,6 %), suivie de la région du Grand Montréal (5,9 %). Le prix au pied carré dans la région du Grand Toronto a augmenté de 2,0 %, stimulé par un bond de 6,1 % à Toronto même. Les marchés immobiliers résidentiels des régions du Grand Vancouver et du Grand Calgary ont affiché quant à elles les plus importantes baisses du prix de l’agrégat au pied carré, diminuant de 11,3 % et de 6,2 % respectivement.

Le prix au pied carré dans la ville de Vancouver demeure le plus élevé au pays, et ce, malgré une correction récente des prix sur le marché immobilier de la région. Les acquéreurs de propriétés peuvent s’attendre à payer 1 044 $ du pied carré pour un appartement en copropriété et 1 279 $ du pied carré pour une maison détachée unifamiliale.

Parmi tous les marchés étudiés, à la seule exception de la ville de Vancouver, le prix médian au pied carré pour les appartements en copropriété est plus élevé comparativement aux maisons unifamiliales détachées.

« Tandis que les unités de copropriétés sont plus petites, elles façonnent le présent et le futur de nos communautés et présentent des opportunités de développement pour répondre au besoin grandissant de logements tout en correspondant aux attentes de style de vie des acheteurs », poursuit M. Soper.

Tandis que le prix médian au pied carré des copropriétés est bien plus élevé dans la ville de Vancouver comparativement à celle de Toronto, le prix médian au pied carré dans les régions élargies n’a avantagé les acheteurs de la région du Grand Toronto que de 21 $ du pied carré. Toutefois, les acheteurs d’appartements en copropriété du Grand Vancouver ont acheté 62 pieds carrés de plus que ceux de la région du Grand Toronto.

À 313 $ du pied carré, le Grand Calgary constitue le marché de la copropriété le plus abordable de toutes les régions étudiées.

« Les appartements en copropriété de Calgary offrent la plus grande valeur dans les principaux marchés canadiens, dit Phil Soper. Ce n’est pas surprenant que la ville s’est prévalue le quatrième rang du classement de The Economist parmi les villes les plus agréables à vivre au monde. »[2]

SURVOL PAR RÉGION 

Région du Grand Toronto

Au cours des sept premiers mois de l’année, le prix médian au pied carré d’un appartement en copropriété dans la ville de Toronto a connu une croissance importante, augmentant de 9,1 % comparativement à la même période l’an dernier pour se chiffrer à 743 $, tandis que le prix au pied carré d’une maison détachée unifamiliale a observé une hausse modeste de 1,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 486 $.

« L’inventaire restreint engendre une hausse des prix au pied carré dans la région du Grand Toronto, surtout pour ce qui est des résidences d’entrée de gamme comme les copropriétés. Bien que les maisons détachées retiennent davantage de valeur au pied carré, les appartements en copropriété sont plus abordables pour les premiers acheteurs dans la région, étant donné leur plus petite superficie habitable et l’offre plus élevée sur le marché », explique Tom Storey, courtier immobilier de l’agence Royal LePage Signature Realty.

Durant la même période, le prix au pied de l’agrégat des propriétés dans la ville de Toronto a connu une hausse de 6,1 % comparativement à la même période l’an dernier pour se fixer à 782 $. En examinant par type de propriété, le prix médian au pied carré d’une maison détachée unifamiliale est demeuré relativement stable, augmentant de 1,5 % d’une année sur l’autre, tandis que le prix médian au pied carré des copropriétés de la région a fait un bond de 8,5 % pour la même période pour atteindre 839 $.

« Les milléniaux savent ce qu’ils veulent et, dans certains cas, sont prêts à payer davantage pour moins d’espace afin de vivre dans le quartier recherché. Ce comportement est parfaitement en phase avec la tendance selon laquelle l’emplacement est un critère d’achat de plus en plus important dans le marché d’aujourd’hui. »

Dans la ville de Toronto, la superficie médiane d’un appartement en copropriété était de 752 pieds carrés durant les sept premiers mois de 2019, représentant la moitié de celle d’une maison détachée unifamiliale (1 512 pi2). En se déplaçant à dans la région élargie du Grand Toronto, les acheteurs ont augmenté leur superficie habitable de seulement 4 % (783 pi2) pour un appartement en copropriété, comparativement à un gain de 32 % de plus pour une maison détachée unifamiliale (2 000 pi2).

Région du Grand Montréal

Le prix médian au pied carré d’un appartement en copropriété dans la ville de Montréal a connu une hausse au cours des sept premiers mois de 2019, augmentant de 7,9 % par rapport à l’année précédente pour se chiffrer à 433 $, tandis que celui des maisons unifamiliales montait de 6,9 % pour la même période, atteignant 313 $. Globalement, les prix au pied carré de l’agrégat des propriétés de la ville de Montréal et de la région du Grand Montréal ont connu des hausses de 8,3 % et de 5,9 % pour se chiffrer à 357 $ et 286 $ respectivement.

« Les baby-boomers en quête de plus petits espaces, les milléniaux augmentant leur pouvoir d’achat et les acheteurs étrangers plus nombreux contribuent conjointement  à une hausse continue des prix et de la demande que l’on observe depuis trois ans sur le marché du condo, explique Maxime Tardif, courtier immobilier de l’agence Royal LePage Altitude. Ajoutons à cela la faible quantité de terrains disponibles en ville : les constructeurs et promoteurs immobiliers sont tentés de tirer le maximum de chaque pied carré et, en conséquence, nous voyons apparaître des condos haut-de-gamme plus spacieux en banlieue, particulièrement aux alentours des stations de transports en communs. »

Le prix au pied carré des copropriétés dans la région du Grand Montréal a affiché une croissance deux fois plus élevée que celui des maisons unifamiliales, augmentant de 10,3 %, contre 5,2 % dans le cas des unifamiliales.

Quoique les prix des propriétés diminuent lorsque l’on s’éloigne du centre de la ville, le taux de croissance du prix au pied carré des appartements en copropriété de la région du Grand Montréal a augmenté plus rapidement que celui de la ville même de Montréal, faisant un bond de 10,3 % (comparativement à 7,9 %).

« La périphérie de l’île devient de plus en plus attrayante pour de nombreux acquéreurs de propriété qui sont prêts à troquer un prix plus modique contre une superficie accrue, même si cela signifie plus de temps à faire la navette entre la maison et le travail, poursuit le courtier. Toutefois, avec l’expansion future du système de transport en commun de la région apportée par le REM d’ici 2021, voyager de la banlieue à la ville sera plus facile et rendra ce style de vie plus désirable », conclut-il.

Selon M. Tardif, des secteurs comme ceux de Mercier, de Maisonneuve (à l’est de Viau), d’Ahuntsic, de Lachine et de LaSalle offrent le rapport superficie/prix le plus attrayant dans la région, tandis que les quartiers du sud de l’île, y compris Verdun, ont vu leur valeur au pied carré augmenter de manière plus importante au cours des dernières années.

De tous les marchés à l’étude, c’est Montréal et la région du Grand Montréal qui offrent la plus grande superficie habitable médiane. La superficie médiane des appartements en copropriété vendus à Montréal et dans la région du Grand Montréal durant les sept premiers mois de 2019 était de 944 pieds carrés et de 989 pieds carrés, respectivement. Cela signifie donc que les acheteurs à Montréal même obtiennent 25,5 % et 21,0 % plus de pieds carrés que les acheteurs de Toronto et Vancouver, respectivement. 

Région du Grand Vancouver

Durant les sept premiers mois de l’année, le prix médian au pied carré d’un appartement en copropriété à Vancouver et dans le Grand Vancouver est devenu plus abordable, reculant de 6,3 % et de 8,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 044 $ et 764 $ du pied carré, respectivement. Cela dit, de tous les marchés étudiés, la ville de Vancouver demeure la région détenant le prix médian au pied carré le plus élevé dans le segment de la copropriété. Pourtant, malgré les récentes divergences d’appréciation des prix, l’écart entre le prix médian au pied carré d’un appartement en copropriété dans le Grand Vancouver et dans la région du Grand Toronto (764 $ et 743 $ du pied carré, respectivement) se resserre.

« Avec le ralentissement du marché du copropriété de Vancouver, les acheteurs peuvent profiter d’un changement dans le paysage immobilier résidentiel pour la première fois depuis plusieurs années. Un inventaire à la hausse a donné lieu à un marché qui frôle le seuil de la surabondance entraînant une chute importante du prix au pied carré dans cette catégorie, affirme Adil Dinani, conseiller immobilier, Royal LePage West Real Estate Services. Nous observons aussi une tendance chez les acheteurs à sortir du centre de la ville pour se rapprocher du couloir de transit, où les propriétés sont plus abordables. »

Tandis que le prix médian au pied carré d’une maison détachée unifamiliale dans la ville de Vancouver est considérablement plus élevé que celui d’un appartement en copropriété, soit, 1 279 $ pour une unifamiliale et 1 044 $ du pied carré pour une copropriété, dans le Grand Vancouver le prix médian au pied carré d’un appartement en copropriété (764$/pi2) dépasse celui d’une maison détachée unifamiliale (648 $/pi2).

« Nous prévoyons que les acheteurs sur le marché de la copropriété dans les années à venir continueront de se déplacer vers l’est où les propriétés sont plus abordables, surtout dans un contexte de bas taux d’intérêt, indique M. Dinani. En plus d’une meilleure abordabilité, plusieurs quartiers de Burnaby, dont les Tri-Cities et the Valley développent des commodités attrayantes qui n’étaient précédemment uniquement disponibles à Vancouver. »

La superficie habitable médiane d’un appartement en copropriété dans le Grand Vancouver et la ville de Vancouver dans les sept premiers mois de 2019 était de 845 et 780 pieds carrés, respectivement. Durant la même période, la superficie médiane d’une maison détachée unifamiliale dans le Grand Vancouver et la ville de Vancouver était de 1 958 et de 1 728 pieds carrés, respectivement.

Région du Grand Calgary

L’abordabilité dans les marchés de la copropriété de la ville de Calgary et du Grand Calgary a continué de s’améliorer durant les sept premiers mois de 2019 tandis que le prix médian au pied carré a reculé à 313 $ dans les deux régions, représentant une baisse de 6,8 % et de 6,7 %, respectivement. Contrastant avec les autres régions étudiées, la ville de Calgary et le Grand Calgary affichent des prix au pied carré pratiquement à égalité, les maisons détachées unifamiliales et les appartements en copropriété atteignant 310 $ et 302 $ du pied carré, respectivement.

Au cours des sept premiers mois de 2019, la superficie médiane des appartements en copropriété dans la ville de Calgary et dans le Grand Calgary était de 842 et de 850 pieds carrés, respectivement, tandis que la superficie habitable d’une maison détachée unifamiliale dans les mêmes régions étaient de 1 734 et de 1 769 pieds carrés, respectivement.

« L’écart du prix au pied carré entre un appartement en copropriété et une maison détachée à Calgary est minime, mais la superficie habitable plus petite des copropriétés signifie un prix plus abordable. Toutefois, il ne s’agit pas uniquement d’abordabilité. Les acheteurs de copropriétés sont attirés par le minimum d’entretien et les commodités que ce type de propriété offre, dit Dawn Maser, courtier immobilier, Royal LePage Benchmark. Pour le quatrième mois d’affilée, l’inventaire dans le segment de la copropriété a reculé comparativement à l’année précédente. C’est bon signe et cela pourrait bien vouloir dire que le marché de la copropriété tend à se stabiliser. »

Mme Maser ajoute le quartier de Seton possède des commodités attrayantes pour les premiers acheteurs. 

Région du Grand Ottawa

Le prix au pied carré d’un appartement en copropriété dans le Grand Ottawa a connu la plus forte hausse dans les régions étudiées, tous types de propriétés confondus, faisant un bond de 17,9 % par rapport à l’année précédente pour se chiffrer à 395 $. En comparaison, le prix médian au pied carré d’une maison détachée unifamiliale dans le Grand Ottawa a augmenté de 8,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 265 $.

« L’inventaire continue d’être très bas sur le marché immobilier d’Ottawa, autant pour les copropriétés que pour les maisons détachées, ce qui contribue à la hausse des prix. La demande demeure quant à elle élevée et les propriétés se vendent rapidement, note Kent Browne, dirigeant-propriétaire de l’agence Royal LePage TEAM Realty. Nous observons une grande activité dans le quartiers du sud et de l’ouest d’Ottawa, dont les résidents travaillent dans les centres militaires et technologiques à proximité. »

À l’image de la région élargie, la ville d’Ottawa a connu une appréciation saine dans les deux segments de marché. Durant les sept premiers mois de l’année, le prix médian au pied carré d’un appartement en copropriété a crû de 4,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 444 $, tandis que celui d’une maison détachée unifamiliale a augmenté de 6,8 % durant la même période pour atteindre 282 $.

La superficie habitable médiane d’un appartement en copropriété et d’une maison détachée unifamiliale dans la ville d’Ottawa était de 889 et de 1 942 pieds carrés, respectivement, durant les sept premiers mois de 2019. Dans la région élargie, la superficie médiane des appartements en copropriété et des maisons unifamiliales était de 909 et de 1 761 pieds carrés, respectivement.

 

Données sur les prix au pied carré par région et superficie des propriétés (.PDF)


À propos de Royal LePage 

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec : 

Chloé Lebouc

Kaiser Lachance Communications

514-662-3547

chloe.lebouc@kaiserlachance.com


[1] Les données collectées comprennent des transactions sur le marché de la revente et des nouvelles constructions entre le 1er janvier et le 31 juillet 2019, comparativement à la même période en 2018. Données fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

[2]  The Economist, 2018 index of global liveability